Étiquette : ordinateur

  • Des photos légères pour publier ou envoyer…

    Des photos légères pour publier ou envoyer…

    Qu’on utilise un appareil photo numérique ou un smartphone de qualité pour des prises de vues, la taille et le « poids » des photos posent souvent problème lorsque l’on veut les publier ou les envoyer par e-mail1On rappellera que c’est une mauvaise pratique sur le plan écologique. Lire l’article « Pour des courriels moins énergivores » !.

    Nous allons voir comment procéder simplement pour disposer de photos réduites et plus légères adaptées à nos écrans.

    Sauvegarder et créer des copies

    Partons du principe que vous savez transférer vos photos de votre appareil à votre PC (ou Mac). Vous avez besoin d’un rappel ? Lisez donc cet article : [Bases] Photos et images sur mon PC (#1)
    Avant de travailler sur vos précieuses images, conservez les originaux dans un dossier bien identifié.
    Copiez les images sur lesquelles vous aller travailler dans un nouveau dossier que vous nommerez en conséquence (travail, web, copies… comme vous voulez).

    Redimensionner, réduire, alléger les photos

    Dès lors qu’on veut transmettre ou publier des images, il faut toujours penser que vos correspondants ne disposent pas toujours d’une connexion internet à très haut débit. Plus les images seront « légères », plus vite elles s’afficheront, plus vite elles seront téléchargées.
    Pour alléger des images, il faudra les redimensionner et réduire leur définition. Le « poids » d’une image se mesure en octets, kilooctets (Ko) ou mega-octets (Mo). Une photo de 2 Mo est « lourde ». Réduite à 200 Ko, elle devient légère.
    Comment procéder ?
    Nous allons le voir successivement avec trois outils (logiciels) gratuits disponibles pour Window et/ou Linux, voire Mac :

    XnView, visionneuse d'images avanceeXnView MP || gThumb, visionneude d'images avancee de Gnome gThumb || GIMP, logiciel de manipulation d'images GIMP

    Point sur la taille des images :
    Pour une photo destinée à la publication sur internet ou à l’envoi par courriel, une taille maximale (largeur ou hauteur) de 1000 à 1200 pixels est amplement suffisante. Une définition de 72 dpi est également suffisante.
    Notez que dans ce cas, ces images ne sont pas destinées à être imprimées. Mieux vaut alors utiliser l’original !


    Avec XnView MP (Windows, Linux, macOS)

    XnView, visionneuse d'images avancee
    XnView Multi-Plateformes

    On utilisera de préférence XnView MP (Multi-Plateformes) qu’on peut installer sur PC Windows ou Linux mais aussi sur Mac. (Télécharger ici…)
    Dans XnView, accédez à votre image de travail à l’aide du navigateur (à gauche) ou du menu « ouvrir ». Procédez à un recadrage si-nécessaire (découpage = outil « rogner ») ou menu Image > Recadrage.
    On passe ensuite à la réduction :

    1. Menu Image > Redimensionner. Une nouvelle fenêtre s’affiche ;
    2. Cocher « rééchantillonnage » / Mode : taille (pixels)voir ci-dessus– / cocher « Conserver le ratio » – conservation des proportions -/ ;
    3. Enregistrez votre image ! Utilisez un nom approprié.
      Un conseil ? J’ai pris l’habitude de placer la lettre _w_ à la fin du nom d’une l’image réduite « pour le web ». C’est simple et pratique ! Exemple : alleger-image-xnview_w.jpg

    Avec gThumb (Linux)

    gThumb, visionneude d'images avancee de Gnome
    gThumb pour Linux

    Pour les utilisateurs de systèmes Linux avec un bureau de la famille Gnome, je préconise en général l’utilisation de gThumb (lire ici…).
    La démarche sera proche de celle décrite pour XnView MP.

    1. Affichez l’image. Menu « Outils » (icône = clé plate) > Redimensionner les images… Choisir la dimension principale voulue. Veillez à ce que la case « Conserver les proportions originales » soit cochée !
    2. Dans la même fenêtre, choisir le dossier de destination de l’image redimensionnée. Format : « Conserver le format d’origine » (une image en .jpg restera en .jpg). Changez si-nécessaire.
    3. Cliquez ensuite sur « Exécuter« .
    4. Le réglage du « poids » de l’image se fait à l’enregistrement. Cliquez sur le menu « sandwich » en haut à droite > Enregistrer sous. Nommez votre image en conséquence et cliquez sur « Enregistrer« …
    5. Une fenêtre « Options » s’affiche. Réglez la qualité avec le curseur (vers 70, 72 ). Enregistrez.

    Avec GIMP (Linux, Windows, macOS)

    GIMP, logiciel de manipulation d'images
    GIMP manipulation d’images

    À la différence de XnView et gThumb qui sont des visionneuses d’images « avancées », GIMP est un vrai logiciel de retouche d’images.
    La démarche sera proche de celle qui a été décrite ci-dessus (Redimensionner / réduire le « poids » et la définition)…

    1. Menu « Image » > Échelle et taille de l’image … Modifier la taille à la dimension voulue (observer le maillon qui relie les deux dimensions à droite. S’il est « fermé », les proportions sont conservées).
      Dans le même cadre, descendre la définition, si-nécessaire, à 72 en pixel/in.
    2. Cliquer sur Mise à l’échelle.
    3. On retourne ensuite dans le menu « Image » > Aplatir l’image.
    4. Étape d’enregistrement : menu »Fichier » > Exporter sous (et pas « enregistrer« , « enregistrer sous » ou « écraser« ) !
      Nommer la photo en conséquence et cliquer sur « Exporter« . Une nouvelle fenêtre s’affiche. Régler alors la qualité aux environs de 70 à 80… On peut décocher certaines cases (vignette, profil colorimétrique…).
      Cliquer sur la croix devant « Options avancées » et modifier le sous-échantillonnage au niveau le plus bas.
    5. Cliquer sur Exporter. C’est terminé !

    Enregistrer pour le web
    Les utilisateurs de GIMP sous Linux peuvent disposer d’un plugin qui facilite grandement cette opération !
    Passer par le gestionnaire de paquets Synatic et rechercher le paquet Gimp-plugin-registry. L’installer.
    Une nouvelle fonction « Enregistrer pour le web » apparaîtra ensuite dans le menu Fichier.
    Elle rend l’opération de diminution de la définition et de la taille simple comme bonjour et c’est très efficace !


    Bonus pour les nul.le.s : le convertisseur en ligne !

    Si on veut se simplifier la vie et ne pas installer et prendre en main ces logiciels (c’est dommage mais c’est ainsi !), on peut faire ces opérations en ligne (via internet).
    Des sites proposent d’optimiser vos images comme convertir-une-image.com.
    Il y en a d’autres… À vous de voir !

  • MX Linux 21 : installation en images

    MX Linux 21 : installation en images

    Même si je reste un adepte de Debian 11 pour mon usage personnel, je reviens de plus en plus vers MX Linux dans sa version 21 Wildflower pour des installations d’un système d’exploitation libre destiné à de nouveaux utilisateurs.

    MX Linux 21 Wildflower, bureau avant installation
    MX Linux 21 Wildflower – 2022

    Il était temps d’actualiser les articles publiés en 2019 (MX Linux passe en tête) et en 2020 (Je teste et j’installe MX Linux 19.1 suivi de J’utilise mon MX Linux 19.1).

    MX Linux dispose désormais d’un installateur particulièrement efficace, doté de nombreuses options et cependant facile à utiliser. Nous allons donc commencer par revoir la procédure de test (Live USB) et d’installation dans cette première partie.

    MX Linux 21, toujours aussi polyvalente

    Construite sur la base de Debian 11, MX Linux 21 est disponible en version 32 ou 64 bits, ce qui lui permet de s’adapter facilement et indifféremment à des ordinateurs plus anciens ainsi qu’à des machines très récentes.
    Le bureau léger Xfce proposé dans la version « phare » de la distribution est moderne, rapide, hautement paramétrable, On peut aussi choisir la version KDE ou Fluxbox lors du téléchargement.
    Légèreté ne signifie pas dépouillement car MX Linux est une des distribution les plus richement dotées en appplications et logiciels dès l’installation… Un peu trop peut-être ? On verra dans un second article.

    Test en Live USB

    Pour tester et installer MX Linux, il faudra commencer par créer une clé USB bootable après avoir téléchargé (gratuitement, évidemment) la distribution.

    • Télécharger MX Linux 21 (ici – lien direct) sur le site de la distribution https://mxlinux.org ;
    • Créer ensuite la clé USB « Live » en suivant la procédure décrite dans notre « Foire aux questions », ICI !
    • Accéder au BIOS du PC ou au menu de boot pour permettre au PC de démarrer sur la clé USB contenant MX Linux. Se référer à cet article si besoin.

    NB : Si vous utilisez un PC en Windows 10, il sera sans peut-être difficile d’accéder au BIOS. Dans ce cas, dans Windows 10, accédez aux paramètres par le menu démarrer. Puis > Mises à jour et sécurité > Récupération > Démarrage avancé. Cliquer sur « redémarrer maintent ». Ensuite, il faudra choisir le boot sur support USB. Veillez à désactiver le secure boot dans le BIOS s’il est actif.

    Choix de la langue et options…

    Sur le premier écran qui va s’afficher (Welcome) veillez à sélectionner la langue du système, cela rendra la tâche plus simple surtour si l’anglais vous rebute.
    On se déplace dans ce premier menu avec la flèche directionnelle du clavier et on valide avec la touche « entrée ».
    Il ne reste plus qu’à lancer MX Linux et partir à la découverte avant l’installation…

    Installer MX Linux 21

    Vous trouverez ci-dessous le déroulement de l’installation en 23 images, étape par étape avec deux options :

    1. Installation classique, plus simple. Le programme d’installation se charge d’organiser le disque dur ;
    2. Installation avec partitionnement manuel pour personnaliser la disposition du disque (à privilégier si on installe MX Linux « à côté » de Windows -non décrit ici, voir cet article)
    [smartslider3 slider= »2″]

    Cette série d’images d’installation a été regroupée en un document PDF que vous pouvez télécharger (2,7 Mo) en cliquant sur le bouton ci-dessous :


    Et voilà, vous disposez d’une excellente distribution qui n’a rien à envier à Windows, bien au contraire !
    À vous de la configurer selon vos envies et habitudes : MX Linux est hautement paramétrable !
    Profitez-en bien… Nous y reviendrons.

  • [Durable] Vive les ordinateurs reconditionnés ?

    [Durable] Vive les ordinateurs reconditionnés ?

    Votre ordinateur sous Windows devient obsolète ? Essayez d’abord de lui installer un système d’exploitation Linux adapté… Si ce n’est plus suffisant, vous pouvez trouver souvent mieux et bien moins cher qu’un PC neuf « grand public » en optant pour un ordinateur reconditionné.

    Pourquoi pas du neuf ?

    Acheter des PCs reconditionnés

    En avril 2019, j’ai fait l’acquisition un PC portable neuf (Asus) proposé à presque 400 €. À l’usage, il s’agit un portable de moyenne gamme un peu « toc » et vraiment pas « top ». Certes, il fonctionne et m’aura toutefois permis de relater l’installation d’un système Linux « à côté de Windows ». C’est déjà ça !
    J’aurais dû penser au reconditionné pour être en acccord avec mes convictions. Pour ma défense, je dirai qu’il y a trois ans le reconditionnement n’était pas aussi développé.
    Aujourd’hui, les reconditionneurs français font, en général, du bon boulot, y compris sur le plan de la commercialisation de leur matériel facilement disponible en ligne avec une excellente qualité de service.

    Occasion ou reconditionné ?

    Back Market vente de matériel reconditionné
    Back Market, la première place de marché dédiée aux produits reconditionnés

    Ne pas confondre occasion et reconditionné !
    Un ordinateur d’occasion est vendu dans l’état. Il est probable que le disque dur ait été formaté afin de ne pas retrouver les données du propriétaire précédent !
    Évitez les ordinateurs d’occasion sur les célèbres sites de petites annonces. Il sont souvent vendus bien plus chers que des appareils reconditionnés.
    Un PC reconditionné est nettoyé, contrôlé (la liste des contrôles est souvent mentionnée sur les sites des vendeurs), voire réparé avec ou sans remplacement de pièces (disque dur, mémoire RAM, batterie, chargeur…). De plus, il s’agit dans la grande majorité des cas de matériel professionnel provenant du renouvellement des parcs informatiques d’entreprises. Un gain de robustesse et de fiabilité à ne pas négliger.

    Où et comment acheter ?

    ordi-solidaire, dans un cadre d'économie sociale et solidaire
    RefurbPlanet, reconditionnement en France

    Achèter de préférence à des reconditionneurs français est un bon argument écologique et économique ! On sait ainsi qui a restauré ce PC. On dispose d’une garantie légale assurée par un interlocuteur identifié qui agit dans le cadre de notre réglementation du travail.
    Moins il y a d’intermédiaires, plus le prix sera attractif. Les magasins de matériel informatique proposent souvent des PCs reconditionnés. Rares sont ceux qui le font eux-mêmes. Vous risquez donc de payer un peu plus cher la proximité du revendeur.
    L’achat sur internet reste la solution la plus intéressante. Pour cela, on peut passer par des sites du type « places de marché » qui mettent en relation vendeurs et consommateurs. Dans ce domaine, Back Market est une excellente plateforme spécialisée dans la vente de matériel reconditionné. On apprécie leur efficacité, leur sérieux et leur manière d’allier humour et qualité de service !
    Allez aussi faire un tour sur les sites de reconditionneurs. Vous pourrez y trouver plus de produits et un choix plus large avec une qualité de service comparable. Je mentionne ici quelques entreprises françaises de reconditionnement comme Kiatoo, RefurbPlanet , les Ateliers du Bocage (Emmaüs -79-) ou Ordi-Solidaire mais il y en a beaucoup d’autres.

    J’ai testé !

    Unité centrale Lenovo ThinkCentre - reconditionnée

    En septembre 2020, j’ai dû d’abord remplacer une vieille unité centrale encombrante et bruyante. Pour moins de 200 €, j’ai trouvé chez Kiatoo (via un site marchand) une U.C. Lenovo ThinkCentre1Rappelons que la série Think de Lenovo est directement héritée de la famille IBM suite au rachat d’IBM par Lenovo en 2004. professionnelle compacte, incomparablement plus performante et silencieuse que l’ancienne. Avec un processeur Intel Core i5, 8 Go de RAM, tout va bien pour l’ensemble des tâches que nous devons effectuer. J’ai ouvert la machine pour remplacer le disque dur mécanique livré par un disque SSD2Ce type de disque apporte une rapidité supplémentaire qui est encore un plus pour ce PC…. Un jeu d’enfant ou presque ! L’ouverture est simplicime avec un couvercle articulé. L’organisation interne en tiroirs des composants permet d’effectuer aisément cette opération. L’intérieur était aussi propre que du neuf !
    Lorsqu’il s’est agi de rééquiper un second poste de travail, j’ai trouvé sur Back Market un autre Lenovo ThinkCentre avec les mêmes caractéristiques pour 115 €. Qui dit mieux ? Parfait état, livraison express gratuite et performances irréprochables.

    Le petit dernier…

    PC Lenovo ThinkPad reconditionné

    Un ordinateur reconditionné est aussi une excellente solution pour équiper des jeunes avec du matériel robuste et fiable.
    J’ai trouvé un PC portable en 14 pouces Lenovo (toujours) mais ThinkPad3Les célèbres portables professionnels de la marque issus d’IBM résistant aux chocs et aux liquides ! Celui-ci est en Intel Core i5 avec 4 Go de RAM. cette fois à moins de 200 €. Il est destiné aux jeunes pousses de la famille, entre école primaire et collège. Livré avec Windows 10, je l’ai aussitôt équipé par défaut d’un système d’exploitation Linux (MX Linux 21) en conservant Windows (si besoin). L’état atteste d’un travail efficace de reconditionnement chez RefurbPlanet. La batterie semble bien conserver la charge. C’est souvent le point faible des PC portables en seconde vie. En outre, elle peut être retirée facilement et remplacée si-besoin.



  • Foire Aux Questions : « informatique & éthique » avec Linux

    Foire Aux Questions : « informatique & éthique » avec Linux

    Le Tux de Linux à Coutances, Manche, Normandie, France.

    Au cours des ateliers d’informatique « éthique » que j’organise à Coutances (Manche) ou à la suite de la publication d’articles sur ce site, de nombreuses questions sont posées…
    Je tente ici d’y apporter une réponse ici depuis décembre 2018…

    Pour de nouvelles questions, cliquez sur l’onglet « contact » ci-dessus. À suivre…




    Comment quitter Gmail, Hotmail ou Live pour une nouvelle adresse plus éthique ?

    Vous avez (enfin) compris que livrer votre vie privée aux GAFAM n’est pas la meilleure idée que vous ayez eue. Mais, à l’époque, vous ne saviez pas… Ne traînez pas, changez pour une adresse européenne, voire française, respectueuse de votre vie privée (cf. zarbalib.fr/une-bonne-adresse-courriel).
    ÉTAPE 1 :

    On prendra le cas de la migration d’une adresse Gmail à une adresse LaPoste.net. La procédure sera la même dans les grandes lignes pour d’autres fournisseurs.

    Créez votre nouvelle adresse sur le site www.laposte.net/accueil

    Il faut ensuite faire en sorte de rapatrier votre courrier Gmail (ou autre) dans votre compte « LaPoste » et pour cela, dans votre compte (en haut à droite), vous cliquez sur « Préférences« .

    Ensuite, dans la partie « Configuration de mes boîtes mail » > cliquer sur « Importer une boîte mail« .

    Dans le cas de Gmail, le site LaPoste.net indique la procédure de paramétrage (à effectuer sur le compte Gmail)

    À partir de là, vous pourrez écrire vos nouveaux messages et répondre à vos messages Gmail depuis le compte LaPoste.net en signalant éventuellement à vos correspondants que vous utilisez désormais cette adresse.
    S’ils ne le font pas, vous aurez leurs messages quand même… Jusqu’à ce que le changement s’opère de lui-même.

    Au bout de quelques semaines/mois, vous pourrez peut-être supprimer votre adresse Gmail…

    IMPORTANT !!
    Faites une exportation de vos contacts qui sont stockés chez Google. Téléchargez et enregistrez le fichier d’export sur votre disque dur . Vous l’importez ensuite dans le compte que vous aurez créé sur LaPoste.net.
    Pensez à supprimer vos contacts du compte Google/Gmail quand vous serez sûr.e d’avoir réussi l’importation. Inutile qu’il continuent à les utiliser à des fins commerciales et autres !

    ÉTAPE 2 : Thunderbird va vous sauver !

    C’est là que le logiciel de messagerie Thunderbird trouve tout son intérêt (entre autres)… Voir : zarbalib.fr/thunderbird-le-facteur-ideal-pour-notre-courrier
    Vous y configures votre adresse Gmail ainsi que votre nouvelle adresse « éthique » après avoir effectué l’opération de l’étape 1.
    Pour envoyer des mails ou répondre, vous n’utilisez plus Gmail… mais vous recevrez éventuellement les messages qui pourraient avoir échappé à la redirection automatique (ça peut arriver).
    Il faut aussi, bien sûr, importer les contacts dans Thunderbird à partir du fichier récupéré chez Gmail.

    Voir aussi : zarbalib.fr/exporter-et-importer-des-contacts-adresses-e-mail et zarbalib.fr/gmail-dans-thunderbird-evitez-les-pieges.

    Comment créer des clés USB pour tester et installer Linux ?

    Pour essayer et probablement installer une distribution Linux sur un PC, vous devez créer une clé USB « bootable » (qui peut se substituer temporairement au disque dur du PC). C’est la même clé USB que pour le stockage mais elle fonctionnera bien différemment. Voici la procédure de création en quelques étapes simples.
    Préalablement, vous devez télécharger le système d’exploitation Linux de votre choix adapté à votre PC (type 32 bits pour les plus anciens ou 64 bits désormais). Exemples : pour MX Linux, c’est ici… // pour Linux Mint, c’est là ! Vous obtiendrez un fichier se terminant par «  .iso« .

    Ensuite, si vous êtes sur un PC avec Windows, téléchargez et installez le logiciel Rufus, créateur de clé USB bootable : rufus.ie/fr
    Sous Linux, le créateur de clé USB est déjà là, dans les « Accessoires« 

    Si votre Clé USB est neuve, elle pourra être utilisée telle quelle en général. Si elle contient des données, il faut la formater au format FAT 32 ! Avec Windows, voir la méthode sur le site CCM, ici. Avec Linux, clic droit sur l’icône de la clé (bureau ou dans « Poste de travail ») puis choisir « formater« .

    Avec Rufus pour Windows ou le créateur de clé USB Linux, vous devrez ensuite aller chercher sur votre disque dur l’image iso du système Linux que vous avez téléchargée et la copier sur la clé USB. Cela revient à « écrire limage iso » sur « la clé USB » branchée sur votre PC.

    Laissez travailler le programme de création de clé. Attendez la fin de la procédure pour éjecter la clé. Elle est alors prête à l’emploi (si tout s’est bien passé !).

    Avec Linux, comment faire les mises à jour ?

    Il est préférable d’effectuer les mises à jour assez régulièrement. Votre système Linux ne vous ennuiera jamais avec ça à la différence de Windows ! Il vous informe juste de leur présence à l’aide d’une petite icône sur le tableau de bord (« bouclier » bleu ou vert sur Linux Mint ; Boîte ouverte verte ou transparente avec MX Linux).

    Les mises à jour permettent de résoudre certains dysfonctionnements dans les programmes, de disposer des nouvelles versions des logiciels (avec souvent des correctifs de sécurité en fonction de failles repérées par tous les bénévoles qui œuvrent pour optimiser ce système…).

    Si vous ne les effectuez pas, ça fonctionnera quand même !

    Comment faire ?

    Pour mettre à jour, vous cliquez sur l’icône des mises à jour puis vous effectuez l’installation à partir de la fenêtre qui s’affiche. Vous acceptez les éventuelles propositions complémentaires.
    On peut aussi y arriver par le menu des applications > Gestionnaire de mises à jour.

    Les mises à jour ne durent jamais plus de quelques minutes (selon le débit internet et la rapidité du PC).

    Faut-il installer un antivirus sur un système d’exploitation Linux ?

    Dans la pratique, on n’en installe pas (même s’il existe quelques virus). Oubliez ce boulet Windows !

    Pourquoi se passer d’antivirus ?

    Voilà ce qu’on lit sur le site Linux-France :

    « Les virus existants sur le système GNU/Linux ont une action relativement restreinte quelque soit leur nature, cela avant tout parce que le système a repris et amélioré des principes de sécurité hérités du système UNIX.
    Ce système a été conçu dès le départ dans une optique de réseau, prenant en compte la problématique de la sécurité de chaque utilisateur, ce qui diminue grandement la possibilité de voir des virus se développer.
    La nature même des logiciels libre disponibles sur cet environnement fait qu’il est très difficile de cacher une information à un groupe important de personne (le code est accessible par tous).
    Enfin la communauté des développeurs qui s’est fait un point d’honneur d’avoir un système fiable sur lequel elle peut travailler sans être importunée d’aucune sorte, est très réactive aux failles détectées et s’empresse de les corriger.« 
    source : www.linux-france.org

    Disque dur externe : le logiciel d’installation ne parle pas de Linux. Problème ?

    Le disque dur externe est connecté à votre PC via un port USB.
    Dès lors qu’il sera connecté (et branché au secteur s’il est alimenté ainsi !), il apparaîtra dans le navigateur de fichiers (« Dossier personnel » ou « Fichiers » sur le bureau ou dans le menu).
    On a alors accès à son contenu. On peut y créer des dossiers et sous-dossiers selon ses besoins et effectuer les transferts par la fonction copier-coller ou glisser-déposer.
    Ce qui ne fonctionnera pas, c’est l’éventuel petit programme d’accès installé sur Windows mais ça, on n’en a pas besoin (encore un gadget inutile !).
    Attention cependant ! Si on a effectué des sauvegardes automatiques avec Windows (fonctions de backup), elles risquent de ne pas être lues sous Linux à cause d’un système de cryptage des données. Moralité : avec Windows et Linux, effectuez vos sauvegardes « à la main » !

    À propos des disques durs externes et des sauvegardes, on pourra se référer à l’article « Sauvegarder pour garder sauf » (28/11/2019).

    Le WiFi de mon PC portable ne fonctionne pas ou plus, que faire ?

    1- D’abord vérifier que le WiFi n’est pas désactivé, soit avec un interrupteur sur le PC, soit avec une des touches de fonction (F1 à F12…) en haut du clavier (symbole Wi-Fi), soit en cliquant sur la petite icône de réseau présente sur l’écran puis sur connexions réseau… Activer à l’aide du « bouton » en bout de ligne, à droite. Le.s réseau.x disponible.s doive.nt apparaître. Choisissez le vôtre et entrez la clé WiFi (souvent une longue suite de lettres et de chiffres en général à trouver quelque part sur la box…)
    2- Toujours rien ? Dans ce cas, il sera plus simple de se procurer une clé USB WiFi (dongle). Elle prendra efficacement la place du composant interne non-compatible ou défaillant… (compter une quinzaine d’euros, souvent moins… ou un peu plus selon le modèle).

    Puis-je installer les logiciels fournis avec mon appareil photo ?

    Les fabricants aiment bien fournir leurs programmes « dédiés », éventuellement estampillés de leur marque (une bonne manière de fixer leur identité dans les cerveaux disponibles de utilisateurs !).
    On n’a pas besoin de ces programmes !
    Votre OS Linux fournit les outils pour récupérer, ranger, retoucher les photos (voir éventuellement dans le gestionnaire de logiciels pour en ajouter).
    Il suffit de brancher l’appareil par son câble USB fourni sur le PC. Le contenu apparaît dans le gestionnaire de fichiers (dossier DCIM en général) comme celui d’une clé USB : il suffit de copier-coller les images sur son disque dur.
    On peut aussi sortir la carte mémoire de l’appareil et la glisser dans le/un lecteur de carte(s) éventuellement disponible sur la machine.
    > Précaution : pousser le petit verrou de la carte sur « Lock » pour éviter les dégâts lors du transfert ! On peut ainsi copier les image de la carte sans risquer de les effacer.
    ATTENTION ! POUR DÉBRANCHER une carte ou une clé USB, faire un clic droit sur l’icône de la carte ou de la clé présente sur le bureau et cliquer sur « Ejecter » ou « Démonter » ou « Retirer le volume sans risque » selon le cas… C’est comme avec Windows !

    Faut-il installer les logiciels fournis par mon fournisseur d’accès internet avec ma box ?

    ls ne seront pas compatibles Linux en général et surtout : ça ne sert à rien !
    Le service rendu par votre fournisseur d’accès s’arrête à la box et au décodeur télé le cas échéant  ! Ne le laissez pas entrer dans votre ordinateur en installant ses logiciels.
    Une fois la box branchée et activée, il suffit de s’y connecter, par câble RJ45 (ethernet) ou en WiFi pour avoir accès à internet. C’est tout !
    Si les fournisseurs d’accès tiennent tant à ces gadgets, c’est pour que leur image s’imprime bien dans le cerveau de l’utilisateur, renforçant ainsi l’impression de dépendance et l’appréhension d’un passage à la concurrence ! Enfin, c’est mon point de vue !

    Est-ce que Linux inclut les pilotes des périphériques comme c’est le cas dans Windows ?

    Votre système Linux reconnaît de très nombreux périphériques dès que vous les branchez (en USB). Il existe effectivement des scanners, imprimantes etc. plus difficiles à connecter (C’est le cas de mon Epson V100 Photo !).
    Dans ce cas, tapez dans un moteur de recherche une requête du type « ubuntu connexion scanner epson V100 photo« …
    (explication : Ubuntu ou Linux Mint, c’est la même architecture de base. La communauté Ubuntu est plus vaste et les ressources plus nombreuses. Bien spécifier le type de matériel + référence).
    Après, les solutions peuvent être plus ou moins simples à mettre en œuvre…
    Avec un peu d’expérience, nous apprendrons l’usage du diabolique « Terminal » !

  • En 2020, tout ira bien !

    En 2020, tout ira bien !

    Voici venu le temps des vœux et des jours qui s’allongent doucement. On a envie de vie et il ne faut pas se priver !
    Alors nous souhaitons que 2020 soit pour vous et pour tous une belle, bonne, chaleureuse année !
    Et pour faire de la transition écologique une réalité, sortons un peu plus nos vélos que nos autos…

    Bonnes résolutions, bilans, perspectives…

    En 2020, Zarbalib’r (Le bazar d’Ali Baba selon Claudia Solal) proposera évidemment de nouvelles publications.
    La rubrique Inform’éthique est largement prépondérante mais je garde aussi des attaches fortes avec le magazine CultureJazz. La page mensuelle « Jazz impro & C° » restera un pont entre ces deux outils de communication.
    De nouveaux itinéraires de randonnée à pied, en VTT, à vélo seront mis en ligne (rubrique « Marche, vélo, rando etc.« ). Et comme le bricolage est l’occasion de trouvailles et d’idées à partager, on retrouvera aussi des nouveautés dans les prochaines semaines !

    Bilan positif…

    « Mon ordi revit ». ByeBye Windows, on passe à Linux !

    Les ateliers d’informatique Alternatives Solidaires à Coutances connaissent un vrai succès. L’annonce de fin de maintenance de Windows 7 et autres incitent à changer l’OS plutôt que le PC encore en état de marche.
    Je ne peux pas prendre plus de quatre participants par séance et c’est vite complet. Le programme est annoncé jusqu’au 28 mars (lire ici…). Il reste quelques places à ce jour. Il y aura probablement 2 ou 3 séances supplémentaires en avril et/ou mai, c’est à définir.

    Outils, aides, tutos…

    Le site Zarbalib.fr a aussi pour fonction de prolonger les travaux ébauchés en atelier.
    Répondre aux questions, proposer des aides, expliquer l’utilisation de certains logiciels (pour Linux en priorité), c’est aussi la fonction de ces pages.

    Alors, revenez quand (et autant que) vous voulez ! Zarbalib.fr, c’est 24h/7j…

  • Avant de passer à Linux…

    Avant de passer à Linux…

    Ces consignes sont importantes si vous voulez pouvoir profiter pleinement de l’atelier « Mon ordi revit » (et installer Linux si ça vous convient !).

    1- Sauvegarder les données :

    Installer un nouveau système d’exploitation (Linux dans notre cas) suppose d’effacer complètement le disque dur de votre PC.
    Certes, on peut aussi faire cohabiter les deux mais ce ne sera pas possible dans le cadre de ces ateliers. C’est plus délicat, ça prend du temps sans vrai gain d’efficacité côté PC (les lourdeurs de Windows subsistent).

    Mettre à l’abri pour retrouver ensuite !

    Il faudra donc sauvegarder vos données personnelles sur un disque dur externe (ou une « grosse » clé USB selon le volume de données) AVANT la séance !
    Cela suppose de copier les contenus de vos dossiers documents, images, vidéos, téléchargements etc. sur ce support « externe ».
    Ne vous y prenez pas au dernier moment ! Ça peut prendre du temps si vous avez beaucoup de données !

    Après installation d’un nouveau système d’exploitation tout beau, tout neuf, vous pourrez transférer les documents dont vous aurez l’usage sur votre machine.
    Notez bien que si vous n’avez pas l’habitude de sauvegarder vos données, c’est une erreur !
    Vous risquez de tout perdre suite à une défaillance technique de la machine (ça arrive !) ou en cas d’attaque de (certains) virus… Il est donc grand temps d’apprendre à le faire !

    2- Trouver la bonne touche !

    Comment accéder au menu de démarrage du PC ?

    Quand votre PC démarre (après un arrêt complet), regardez très attentivement ce qui s’affiche dans les secondes qui suivent.
    Vous devriez lire en bas de l’écran noir quelque chose comme « Menu de démarrage » ou « Setup » avec l’indication d’une touche de F1 à F12, parfois « Echap » ou « Escape »…
    Notez bien ce/ces numéro/s de touche. Nous en aurons besoin !
    Sur certains PC récents, cette information n’apparaît pas. Tant pis ! On procédera pas tâtonnement ou avec quelques ruses…

    Démarrer dans le bon ordre.

    Pour pouvoir tester un système Linux à partir d’une clé USB spécifique, il faudra modifier le menu de démarrage de votre PC en appuyant sur la touche notée ci-dessus lors du démarrage (maintenir cette touche appuyée).
    Nous verrons comment modifier l’ordre de démarrage des disques pour que la clé USB lance le système Linux. Trouver le menu « Boot » ou « démarrage » et modifier l’ordre pour placer la clé USB en « 1 ».

    Dans le vif du sujet.

    Après cela, le système Linux devrait démarrer « en direct » (on dit en « live » dans le jargon !). Laissez-lui un peu de temps pour se lancer et vous pourrez voir à quoi ça ressemble, approximativement.
    Ce sera beaucoup plus pratique, fluide et rapide si vous installez complètement le système.

    3- Préparez la transition.

    Quelles sont vos habitudes dans l’utilisation d’un PC ?
    À quoi vous sert-il ?
    Sur quoi travaillez-vous en particulier : textes, images, photos, vidéos, consultation internet, e-mails… ?
    Vous pourrez faire tout cela en installant Linux mais le plus souvent avec de nouveaux logiciels tout aussi performants (et parfois plus aboutis !). Il faudra accepter un temps d’apprentissage et d’adaptation.
    Rassurez-vous ! Grâce à ce site zarbalib.fr, je pourrai répondre à vos demandes et vous apporter des aides techniques.
    D’autres ateliers seront sans doute programmés dans les semaines qui suivront pour apporter une formation complémentaire.

    4- Ce qui peut coincer parfois…

    Les concepteurs de « périphériques » (scanners, imprimantes etc.) ne se préoccupent que rarement de l’adaptation de leurs appareils avec les systèmes Linux.
    Heureusement, les passionnés qui conçoivent les systèmes d’exploitation et les communautés d’utilisateurs actifs qui les entourent font en sorte que la compatibilité soit aussi large que possible…
    Cependant, il arrive qu’on rencontre des difficultés pour installer certains périphériques. Dans de très rares cas, c’est même quasi-impossible. Il faut le savoir !
    C’est pour cela que je vous interrogerai sur les équipements qui entourent votre PC habituellement (marque, modèle). Il sera ainsi possible de vous alerter avant que vous vous engagiez dans l’installation.

  • Linux ET Windows sur un PC portable neuf.

    Linux ET Windows sur un PC portable neuf.

    Ne rêvons pas !
    La marque ASUS (dans le cas cité ici) ne commercialise pas de PC portable avec Ubuntu (ou un autre système d’exploitation basé sur le noyau Linux) mais cet article a pour but de relater une expérience d’installation réussie juste après achat. Faire cohabiter Windows et Linux sur un PC neuf, c’est possible et… je vous le recommande !

    Se résoudre à acheter…

    Tux de Linux et la fenêtre windows cohabitentOn a beau lutter contre le gaspillage informatique en recyclant et en faisant durer du matériel déjà ancien, il faut se résoudre à investir quand l’usure du temps et des composants se fait trop sentir.
    Me voilà donc acquéreur il y a peu d’un PC portable Asus (modèle X555Q) avec inévitablement un Windows 10 sous le capot. Eh oui ! les portables sans OS sont très rares et souvent (paradoxalement) plus chers.

    Je pouvais évidemment formater le disque et n’installer que l’OS Linux choisi mais, par prudence, pour conserver la garantie légale, j’ai choisi de conserver Windows 10. Ça peut toujours servir, ne serait-ce que pour mieux apprécier Linux !

    Activer Windows 10

    Après déballage, je passe à l’inévitable activation de Windows 10 suivie de la configuration de base (c’est bien long et tortueux avec une foule de mises en garde : « Vous êtes sûr ? Cela peut vous faciliter la vie ! Laissez Windows gérer vos affaires, vous serez plus tranquille…« . Et quoi encore ?!
    Je prends soin cependant de me limiter au démarrage logiciel sans placer aucune donnée sur le disque dur en me limitant à l’indispensable.
    Cela facilitera l’installation de l’OS Linux « à côté » de Windows 10.

    L’installation de l’OS Linux

    Il est temps maintenant de sortir la clé USB d’installation du système Linux.

    Faut-il rappeler que les systèmes d’exploitation basés sur le noyau Linux se téléchargent gratuitement depuis le site correspondant à l’OS choisi (Voir au pied de cet article les liens de téléchargement).
    Il faut ensuite créer une clé USB bootable (avec le logiciel UnetBootin par exemple).

    Cette fois, j’ai fait le choix de Xubuntu 18.04.1 en 64 bits mais ça aurait pu être aussi bien le Ubuntu « de base » ou Linux Mint (qui reste mon OS Linux favori à l’usage).

    Redémarrage avec la clé en place juste pour tester si, par hasard, ça démarrerait sans toucher au BIOS… mais non !

    Retour à Windows 10 pour modifier les paramètres de démarrage (boot).

    Il faut alors effectuer une manipulation pas bien compliquée :
    > Menu démarrer (cliquer en bas à gauche ou  touche Windows. Cliquer sur la roue dentée (Paramètres).
    > On arrive dans les paramètres de Windows.
    Cliquer sur « Mise à jour et sécurité » puis sur « Récupération » > Démarrage avancé > Redémarrer maintenant…

    Tout va bien ! Le démarrage s’effectue sur la clé. Après le temps de chargement (un certain temps !) on accède à la version de test de l’OS (en live, sans installation dans un premier temps).

    Tout se passe bien ?
    Il ne reste qu’à cliquer sur l’icône « Installer Xubuntu » et se laisser guider dans le programme d’installation… jusqu’au moment où il va être question de partitionner le disque dur !

    Partager le disque dur.

    Menu de démarrage GRUB : au choix, Linux ou Windows 10En suivant le processus, on arrive au « Type d’installation ».
    En principe, l’option « Installer Xubuntu (ou autre…) à côté de Windows 10 » est proposée.
    On la coche et on valide pour arriver à un écran schématisant le disque dur. Il est possible de partager  en déplaçant la ligne de séparation entre les partitions.
    Il est conseillé d’accorder au minimum 25 Go à la partition Ubuntu (ou Xubuntu ou Mint…).

    Si tout se passe bien, comme dans mon cas, il suffit de terminer tranquillement l’installation et on disposera alors des deux systèmes au démarrage. Par défaut, c’est le système Linux qui démarrera au bout de quelques secondes.
    Pour utiliser Windows, il faudra descendre dans la menu (un peu austère) de démarrage pour choisir Windows boot.


    Annexe :

    Télécharger Ubuntu & Linux Mint :

    Il y a (beaucoup) d’autres distributions Linux (voir un recensement sur le site distrowatch.com, par exemple…).

    Ensuite…

    Pour créer une clé USB « bootable » (permettant l’installation du système d’exploitation), on pourra regarder la documentation Ubuntu qui propose une démarche avec Windows, MacOS et Linux basée sur le logiciel UNetbootin. Voir ici : doc.ubuntu-fr.org/unetbootin.

    Retour à l’article

  • Thunderbird, le facteur idéal pour notre courrier.

    Thunderbird, le facteur idéal pour notre courrier.

    Dans un article du mois de janvier 2019 (ici…), j’évoquais les avantages que procure l’utilisation du logiciel de messagerie électronique Thunderbird (ou client de messagerie).
    Voyons pourquoi et comment on l’installe et les bases de son utilisation.
    Fondamentalement, c’est un outil essentiel pour la protection de nos données et la sécurisation de nos échanges de courrier.

    Thunderbird : le couteau suisse de la messagerie.

    Il est sans doute nécessaire d’apporter quelques informations complémentaires sur la manière de l’installer et de le configurer en rappelant que Thunderbird fonctionne sous Windows, Linux et MacOS.

    Il existe d’autres clients de messagerie comme Claws Mail pour Linux et d’autres pour Windows mais Thunderbird reste le plus complet et le plus abouti : une valeur sûre !

    Si vous n’avez pas bien compris à quoi il sert, alors, je vous renvoie à cet article : zarbalib.fr/webmail-pop3-imap-smtp-les-cles-de-la-boite-a-lettres/.

    Si votre ordinateur fonctionne avec Ubuntu et ses dérivés (Xubuntu, Linux Mint), donc sous Linux, Thunderbird est déjà installé. Vous pouvez donc passer directement à l’étape de configuration !

    Télécharger et installer Thunderbird pour Windows.

    Pour installer Thunderbird sur un PC en Windows 10 (ou versions antérieures), il faudra se rendre sur ce site : www.thundThunderbird.net, le site.erbird.net

    Vous cliquez ensuite sur « Téléchargement gratuit » (Oui, Thunderbird est évidemment gratuit et en principe, vous ne serez pas piégé par des téléchargements parasites à visée publicitaire ou commerciale !). Thunderbird, comme le navigateur Firefox, est conçu et soutenu par la fondation Mozilla.

    Suivez les différentes étapes d’installation après le téléchargement (« Exécuter »… valider l’installation…). C’est fait ! Thunderbird est installé !

    Je n’ai pas effectué la démarche pour MacOS mais elle doit être assez similaire…

    Lancer, configurer et utiliser Thunderbird.

    C’est là qu’on va cheminer en commun à nouveau en compagnie des « linuxiens »…

    Avec Ubuntu & Cie, vous allez trouver l’icône de lancement de Thunderbird en suivant le menu des applications. Il est dans la rubrique « Internet ».
    Cliquez pour le lancer…

    Avec Windows, l’icône s’est probablement installée sur le bureau. Sinon, vous le trouverez dans le menu des applications. Vous pouvez aussi taper son nom dans la barre de recherche…
    On le lance…

    Quand on ouvre Thunderbird la première fois, une fenêtre propose de configurer un premier compte.
    Renseignez le formulaire (adresse et mot de passe), le logiciel va faire le reste et trouver seul le serveur de courrier entrant (celui que vous allez recevoir)… Et là, je vous renvoie à nouveau vers l’article précédent !

    Gros avantage de ce logiciel, on le rappelle : vous pouvez configurer plusieurs adresses e-mail, relever tout votre courrier en un clic et le conserver sur votre disque dur (y compris hors-connexion). Évidemment, c’est la manière la plus sûre et la plus simple pour envoyer et recevoir du courrier !

    Mais ce corbeau est très malin et il dispose de bien d’autres ressources comme la gestion d’un module agenda à associer, non pas avec Google Agenda si vous ne voulez pas que  le géant féroce dévore vos données personnelles mais avec Framagenda de Framasoft par exemple.
    Cet agenda peut aussi être associé à votre smartphone via DavX5… Vous trouverez des tutos pour vous guider dans ce sens.

    Désormais, vous pourrez dissocier l’accès à votre courrier électronique (écriture, lecture, stockage) de l’utilisation d’internet avec votre navigateur. Un pas important à franchir et de nouvelles habitudes à prendre pour plus de sécurité, pour protéger vos données personnelles et limiter le harponnage publicitaire ou malveillant.

    Pour en savoir plus sur les fonctionnalités de Thunderbird, cliquez ici (www.thunderbird.net/Fonctionnalités)

  • Ateliers inform’éthique à Coutances en mars & avril 2019

    Ateliers inform’éthique à Coutances en mars & avril 2019

    Une nouvelle série d’ateliers gratuits et ouverts à tous va être proposée en mars et avril 2019 à Coutances (50).  Aucune connaissance particulière en informatique n’est nécessaire : il suffit juste de savoir se servir un minimum de son ordinateur !
    Ils sont organisés dans le cadre de l’association Alternatives Solidaires et prolongent les actions engagées depuis novembre 2018 (lire ici… et là…)

    En fonction du thème de chaque séance, il pourra s’agir de donner « un coup de jeune » à des ordinateurs portables lents ou vieillissants grâce à un système d’exploitation adapté basé sur le noyau Linux (Linux Mint, Ubuntu/Xubuntu…).
    Dans d’autres cas, on verra comment mieux protéger ses données personnelles et de sa vie privée par un meilleur usage d’internet et de la messagerie électronique.

    Ces ateliers sont animés par Georges Sallé et Thierry Giard.

    Où et quand ?

    Ils se dérouleront à l’Espace Jeunes (Foyer de Jeunes Travailleurs), 162 Rue Régis Messac à Coutances, dans la « Salle des pas perdus » (niveau -1).

    Afficher une carte plus grande

    Horaires : 16h30 à 19h30 (voire plus tard si besoin). Ces horaires sont ajustables selon la disponibilité des participants.

    Le nombre de places étant limité, l’inscription préalable est indispensable à l’adresse zarbalib@free.fr

    Pour des raisons pratiques, il ne sera possible de travailler que sur des ordinateurs portables.

    Le programme :

    mercredi 13 mars : « Passer de Windows à Linux ? »
    Pour tester un système d’exploitation Linux sans risques et l’installer si affinités !

    jeudi 14 mars : « De Windows à Linux »
    Nouvelle séance ou suite de l’atelier du 13 mars selon les demandes. Prolongements possibles, ajustements techniques.

    mercredi 20 mars : « e-mails et protection des données personnelles »
    Que l’on utilise Windows, MacOS ou Linux, comment mieux protéger sa vie privée, publique et ses données personnelles, en particulier dans sa correspondance par e-mails ?
    Voir cet article…

    mercredi 27 mars : Séance Linux à la carte – « Mieux utiliser son système Linux »
    Suite au « passage à Linux », installer et désinstaller des logiciels adaptés, des périphériques (imprimantes, scanner) etc.

    jeudi 28 mars : « Passer de Windows à Linux ? »
    Pour tester un système d’exploitation Linux sans risques et l’installer si affinités !

    mercredi 3 avril : « e-mails et protection des données personnelles »
    Que l’on utilise Windows, MacOS ou Linux, comment mieux protéger sa vie privée, publique et ses données personnelles, en particulier dans sa correspondance par e-mails ?

    mercredi 10 avril : Séance à la carte (selon les demandes et les besoins).

    Pourquoi choisir Linux ?

    Le Tux de Linux à Coutances, Manche, Normandie, France.
    Hello Tux ! Réponds nous !

    Il est beaucoup plus simple de se protéger/protéger ses données avec Linux qu’avec Windows.
    Les virus ou attaques courantes sont inopérants sous Linux.

    Les points clés pour passer de Windows à Linux :
    – pas besoin de gérer/payer un antivirus ;
    – protections (beaucoup plus) fines des données de navigation ;
    – recyclage de vieilles machines (pas trop tout de même) ;
    – pas de pollution par propositions d’applications souvent à l’insu de l’utilisateur (on installe Truc et on s’aperçoit que Bidule s’est invité aussi sur son ordi !) ;

    Le bémol :
    – être en perpétuelle dynamique d’apprentissage…
    car il est important, et essentiel, de changer ses habitudes voire de s’approprier des solutions libres différentes (Gimp à la place de Photoshop, LibreOffice à la place de Word, Excel etc.).

    (Merci à Georges Sallé pour sa contribution !)

  • Naviguer avec Chromium pour Linux, au large de Google…

    Si le navigateur internet Firefox a ses adeptes, il en va de même pour Chrome, le navigateur développé et maintenu par Google qui équipe non seulement des PC mais aussi les smartphones ou tablettes Android.
    Ce qui gêne les défenseurs des logiciels libres, c’est la présence envahissante, voire intrusive de Google dans ce navigateur…
    Pourtant, il est possible de surfer en toute tranquillité en utilisant Chromium, la racine libre de Chrome, quand on utilise des systèmes d’exploitation basés sur Linux (ici, Ubuntu et ses variantes ou Linux Mint…).
    Comme je l’ai fait récemment pour Firefox (lire ici…), je vais vous proposer quelques aides pour installer et configurer Chromium / Chrome.

    Installer Chromium pour Linux :

    Vous pouvez installer Chromium par le « Gestionnaire de logiciels » (le magasin en services libres !) seulement vous risquez de ne l’avoir qu’en anglais.
    Nous passerons donc par le Gestionnaire de paquets Synaptic que vous trouverez dans la section « Système » en passant par le menu des applications.
    Lancez « Synaptic » et tapez votre mot de passe dans la fenêtre qui s’affiche. Repérez « Rechercher » (loupe) dans les menus proposés en haut et tapez « chromium« .
    Dans la liste qui s’affiche ensuite, repérez chromium-browser et chromium-browser-l10n (le fichier de langues qui contient le fançais !). Cliquez dans la case devant chacun des 2 paquets et choisissez « sélectionner pour installation« . Cliquez sur « Appliquer » (bouton au-dessus). Si d’autres fenêtres s’affichent, validez (appliquer). L’installation s’effectue alors. Quand c’est terminé, fermez le gestionnaire de fichiers.

    Lancer et configurer Chromium/Chrome :

    En passant par le menu des applications/programmes, vous devez trouver désormais le navigateur web Chromium (catégorie « Internet »).
    Lancez-le !
    Vous constaterez alors que Google se rappelle à votre bon souvenir, de manière plutôt insistante ! Si vous souhaitez être tranquille et ne pas être pisté en permanence, il faut aller faire un tour dans les paramètres.
    Repérez les trois points superposés au niveau de la barre d’adresse tout à droite. C’est le menu pour personnaliser et « contrôler » (!?) Chromium… Promenez-vous dans les différentes items de la liste qui s’affiche et allez dans… Paramètres !

    Et là, je ne vais pas vous dire tout ce que vous avez à faire. C’est votre liberté que vous pouvez protéger ici, au niveau que vous souhaiterez. C’est aussi de votre vie privée et publique qu’il est alors question… Faut-il ou non synchroniser ses données avec un compte Google ? Pour moi, c’est non, mais ce n’est que mon choix ! Idem pour les mots de passe et les modes de paiement…

    Bien entendu, vous pouvez choisir vos moteurs de recherche et… supprimer Google de la liste si vous le souhaitez.
    Si vous voulez choisir Qwant, par exemple, (cf. article sur Firefox), allez sur Qwant en tapant « qwant » dans la barre d’adresse. Quand vous l’avez, faites un clic droit après https://www.qwant.com/ dans la barre d’adresse et cliquez sur Modifier les moteurs de recherche. Vous revenez dans les paramètres de Chromium et notez bien que les trois points superposés en bout de ligne vous offrent 3 choix : utiliser par défaut, modifier et retirer de la liste. À vous d’agir !

    Gérer les extensions : éviter les pubs etc.

    Comme je vous l’écrivais à propos de Firefox, il est souvent plus agréable de naviguer sur internet dans être soumis aux clins d’œil insistants de la publicité.
    Vous pouvez, comme dans Firefox, installer l’extension uBlock pour être tranquille.
    On retourne dans « Personnaliser et contrôler Chromium » (3 points en haut à droite) puis « Plus d’outils » puis « Extensions« . Dans la bande bleue (« rechercher dans les extensions« ), taper « ublock« . On vous propose alors « uBlock Plus Adblocker » (et non uBlock Origin). Il fera l’affaire, alors activez-le !

    Là encore, à vous d’explorer les extensions disponibles… Des recherches sur internet peuvent vous y aider mais attention : un navigateur trop chargé d’extensions et d’accessoires sera sans doute plus lent !