Ma distribution Linux favorite en 2021…

Depuis janvier 2021, je n’ai rien écrit sur les distributions Linux ici… Qu’est-ce que cela signifie ?
J’ai tout simplement (re)trouvé la distribution qui me va bien, vraiment bien.
Il s’agit tout simplement de Debian 10 que je qualifiais de Linux en inox dans l’article du 23 janvier 2021.

La base, oui mais pas basique.

Si je n’ai pas pensé à changer de distribution pour mon PC principal depuis plusieurs mois, c’est que la fiabilité (légendaire ?) de Debian 10 reste une réalité. On ne pense même plus à aller voir ailleurs…
Et c’est ainsi qu’en commençant à écrire ces lignes, je vais faire un tour sur le site du projet Debian et je découvre que la nouvelle version, Debian 11 (Bullseye) est parue depuis la mi-août !
Je ne vous parle donc ici que de « l’ancienne » (?) version 10. Vous me pardonnerez.

Debian 10 Cinnamon, aperçu des logiciels

J’ai conservé l’environnement de bureau Cinnamon car il tourne très bien sur mon PC portable principal (4 Go de RAM). Ce bureau conçu par l’équipe de Linux Mint et il est vraiment très fonctionnel, pratique, intuitif, bien organisé et facile à prendre en main (pas déroutant pour les windowsiens de base).
Comme je l’écrivais en janvier, l’offre logicielle est toujours largement suffisante pour l’utilisateur standard.

Flatpak pour élargir les possibilités logicielles.

Souhaitant cependant utiliser la version 7 de LibreOffice, je suis passé par Flatpak, système de gestion d’applications Linux. Pour cela, j’ai fait entière confiance à l’excellent site Numetopia qui propose un guidage pas-à-pas vraiment au top !
Grâce à Flatpak, l’installation des versions les plus récentes de logiciels est très simple avec l’avantage d’être isolée du reste du système grâce au système de « bac à sable » qui augmente, en outre, la sécurité.
J’ai pu ensuite désinstaller la version 6 de LibreOffice présente par défaut… Évitons la surcharge inutile.

Installation facile, certes, mais…

Aucun problème avec mon PC du quotidien pour installer Debian 10, même sur un disque dur système (SSD) où il cohabite avec Windows 10.
J’ai voulu faire de même avec mon second PC portable « nomade », plus récent, qui a une configuration similaire (Linux/Windows). Pas de soucis pour l’installation mais à deux reprises Debian 10 s’est plantée totalement avec impossibilité de le redémarrer.
J’ai dû repasser par une réinstallation à chaque fois… Tout cela s’est terminé par un retour à une MX Linux et une installation du bureau Cinnamon sur MX pour retrouver une configuration semblable à ce que j’attendais de Debian et là, ça fonctionne, impeccablement. Merci MX !
Ne me demandez pas ce qui s’est passé, je n’en sais strictement rien. Pour moi, utiliser Linux, oui, bidouiller, un peu mais passer mon temps à taper des lignes de commandes, non ! Je préfère prendre l’air sur mon vélo !

Un bilan globalement positif et même plus…

Si on excepte la situation particulière vécue et décrite ci-dessus (sans doute une incompatibilité d’humeur… ou matérielle que d’autres sauraient contourner…), je confirme la fiabilité et la robustesse de Debian.
Équipée du bureau Cinnamon et installée dans sa version « non-free » (voir ici…) ce système conviendra au plus grand nombre. Certes, la version « non-free » contient quelques programmes propriétaires et n’est pas totalement dans les clous en terme de respect du monde libre mais cela facilite la vie.
Je me demande à ce stade quel intérêt il y a désormais à installer Linux Mint compte tenu de l’évolution de Debian vers une grande accessibilité. Mint développe sa sophistication en se hissant sur les épaules de Ubuntu, elle-même basée sur Debian. Un équilibre chancelant ? Autant rester directement sur la base et profiter de sa stabilité, de sa fiabilité et pour tout dire de sa solidité à toute épreuve (ou presque).

Oubliées les autres distributions qui m’ont plu avant ?

Pour le moment, je donne la priorité sans hésiter à Debian. À cette heure, j’en suis encore à la version 10 (dénommée Buster) mais je vais sans tarder à tester Debian 11 (Bullseye de son petit nom) et sans doute procéder avec à de nouvelles installations pour rester « dans le coup ». À suivre donc…

J’ai délaissé :

  • La séduisante Linux Mint (site officiel) qui pâtit trop de son côté « tuning » à base de Ubuntu sur chassis Debian ;
  • Ubuntu (voir ici, en mai 2020) dans sa version standard. L’organisation logicielle et le bureau façon applications de smartphone ne sont pas fonctionnels pour moi ;
  • Manjaro Mikah (article d’octobre 2020) qui repose sur Arch Linux… que je ne maîtrise pas pour être à l’aise sans passer ma vie en résolutions de problèmes d’utilisation ;

Je garde sous le coude :

  • MX Linux qui a bien des qualités même si elle est très/trop chargée en logiciels et applications… Le tout est intéressant et pertinent mais on s’y perd parfois. Ça reste la meilleure alternative à Debian (dont elle découle) de mon point de vue (voir juin 2020 – à propos de la version 19.1 : on en est à la 19.4 à ce jour) ;
  • J’ai installé récemment une Ubuntu MATE, version légère pour ordinateur un peu sénile. La première impression est encourageante. À voir à l’usage.

Vous êtes tenté.e ?

Voici les liens utiles pour télécharger Debian 11 (Bullseye – 2021). Il s’agit de versions « live » qui peuvent être testées ssans risques à partir d’un support USB avant installation (voir ici pour savoir comment faire…). Plus de versions en cliquant sur ce lien (en anglais mais vous choisirez l’option « français » pour insteller, pas de crainte !).

Dernières nouvelles, 2 jours plus tard…

Ça n’a pas traîné : j’ai installé Debian 11 sur 3 PCs ! Un ordi de test pour ne pas prendre des risques mais tout s’est si bien passé que j’ai effectué une nouvelle installation sur mon PC de travail et celui de mon épouse.
Avec la version Cinnamon non-free, la tâche de réinstallation est simple comme tout et ça marche nickel ! Je le redis : pourquoi aller chercher Mint, Ubuntu et autres quand Debian, l’ancêtre a fait une cure de jouvence qui en fait une distribution Linux incontournable.