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  • Musique numérique : téléchargement, encodage, conversion.

    Musique numérique : téléchargement, encodage, conversion.

    En janvier 2021, je publiais [Bases] Musique numérique : comment faire ?.
    J’abordais alors les points suivants :

    1. Passer au numérique en alternative aux disques physiques « en plastique » ;
    2. Obtenir de la musique au format numérique : comment ?
    3. MP3, Wav, Flac, Ogg Vorbis, c’est quoi ? Quel format choisir ?
    4. Je concluais avec quelques conseils pratiques pour passer à l’action et un mode d’emploi du catalogue de disques « Jazz & C° » que je publie chaque mois ici.

    Cet article reste d’actualité mais je vais développer ici le point n°2 (ci-dessus) : obtenir de la musique numérique par téléchargement, encodage/extraction ou conversion. Rien de bien compliqué derrière ces termes, rassurez-vous si vous êtes novice !

    Télécharger de la musique et ensuite…

    Je ne traiterai pas de l’écoute en streaming (en ligne) ici.
    Nous allons considérer que vous souhaitez disposer de votre « discothèque » numérique, chez vous, comme vous le faites ou le faisiez avec les disques vinyles, les Compact-discs (CDs) ou les cassettes audio.

    Où acheter ?

    Qobuz, plateforme numérique

    Il existe de très nombreuses plateformes de téléchargement qui sont autant de magasins généralistes ou spécialisés. Autant faire travailler des entreprises basées en France dans ce cas. Je vous conseillerai Qobuz qui offre une excellente qualité de service : www.qobuz.com/shop. Il y en a d’autres !
    Notez que vos achats restent disponibles dans votre compte pour un nouveau téléchargement en cas de besoin (incident de disque dur, effacement involontaire etc.)

    Ajoutons à cela que les labels, voire les artistes proposent de plus en plus souvent la vente en ligne de leurs productions sur leur propre site.
    Allez voir aussi sur le site Bandcamp.com, entreprise californienne de plus en plus prisée par les artistes et les maisons de disques car elle revendique un commerce équitable de la musique en assurant une excellente rémunération directe aux artistes. Effectuez une recherche tout en haut de la page Bandcamp afin de vérifier si la musique que vous recherchez s’y trouve.

    Télécharger…

    Dossiers archives compresses, Windows, Linux

    Suivez la procédure d’achat et vous pourrez accéder au téléchargement de l’abum que vous aurez acquis. Dans tous les cas, vous avez le choix du format (MP3, Wav, Flac etc…).
    Notez que vous pouvez télécharger l’album sous plusieurs formats si vous le souhaitez ! Vous l’aurez ainsi en MP3 pour la légèreté « nomade », en FLAC pour l’excellente qualité audio ou en WAV si vous souhaitez le graver pour revenir au bon vieux CD d’antan !

    L’album téléchargé se présentera sous la forme d’un dossier compressé (en général avec l’extension .zip, mais ça pourrait être aussi .rar ou .tar.gz). Il faudra donc le décompresser, ou l’extraire selon le vocable adapté. Pour cela, un clic droit sur le dossier permet de trouver « Extraire » ou « Extraire ici » dans le menu contextuel.

    Où ranger sa musique numérique ?

    Dans un dossier musique !
    Par défaut, dès l’installation, votre système d’exploitation (Windows, Linux ou macOS) propose un dossier « Musique » ou « Ma musique« . Autant l’utiliser…
    Placez-y le dossier téléchargé, par copier-coller depuis le dossier de téléchargement ou mieux, en choisissant directement la destination lors du téléchargement (Voir conseils en bas de page).
    Attention ! la musique occupe rapidement une place importante sur le disque dur (variable selon les formats audio1Les fichiers .MP3 sont les plus « légers », les fichiers .WAV sont très « lourds ». Le format .FLAC est un bon compromis si vos lecteurs sont compatibles. .) ! Si vous disposez d’un disque dur de 1 To (téraoctet), vous aurez de la marge. Sur un petit disque dur de 128 Go ou 256 Go, il faudra surveiller le remplissage du disque.
    La solution dans un cas comme dans l’autre passe par l’utilisation d’un disque dur externe, mécanique ou SSD, comme espace de stockage et/ou de sauvegarde(s) (précaution à ne jamais négliger !). Vous pourrez, en outre, transporter votre discothèque d’un PC à un autre ou vers tout autre lecteur compatible équipé en USB.

    Comment ranger sa musique numérique ?

    Par défaut, dans l’espace musique sur votre disque dur, les dossiers vont se ranger par ordre alphabétique en fonction du titre du dossier.
    Si vous disposez d’un nombre limité d’albums et que vous n’avez pas des goûts très éclectiques, ce rangement basique peut suffire.
    Si vous possédez plusieurs centaines, voire milliers de références dans des styles très divers, il faudra affiner l’organisation. Vous n’avez peut être pas envie que Jean-Sébastien Bach se retrouve à côté de Jean-Jacques Goldman.
    Créer des sous-dossiers par genres, par années d’acquisition, par artistes, que sais-je… Vous y placerez ainsi vos albums dans une arborescence qui pourra vous convenir, quitte à la modifier à l’usage.

    Artiste / Album / fichiers de musique : les poupées russes !

    Après le téléchargement, les fichiers « son » se trouvent directement dans le dossier portant, en général, le nom de l’artiste, du groupe, de l’interprète. Il est intéressant de créer un sous-dossier « Album » pour contenir la musique au format choisi.
    Exemple : dans le dossier The Beatles on place un sous-dossier Sgt Pepper’s Lonely Hearts Club Band et dans ce sous-dossier, la musique.

    C’est la meilleure option car elle permet d’afficher la mention de l’album dans les lecteurs. Elle permet aussi de disposer du découpage des albums doubles, triples ou des coffrets : autant de sous-dossiers que de « disques » dans l’album…

    Encodage d’un CD en MP3, FLAC ou autre format numérique

    Vous disposez d’un CD audio (format WAV) et vous voulez le convertir (extraire) en MP3 ou autre format pour en disposer sur vos supports numériques.

    Il vous faudra un ordinateur équipé d’un lecteur de CD-DVD ou d’un lecteur-graveur de CD-DVD externe branché sur un port USB (coût : moins de 50 € en général).

    Il faudra ensuite passer par un logiciel adapté pour effectuer cette extraction :

    Sound Juicer, extracteur musique numérique linux
    Sound Juicer, extracteur pour Linux

    Sachez cependant qu’il existe des sites permettant d’encoder vos disques en ligne. Je prends l’exemple de Online-Audio Converter. Allez sur l’application en cliquant sur ce lien : online-audio-converter.com. Cliquez sur « Ouvrir des fichiers ». Repérez le disque audio précédemment inséré. Accédez aux fichiers qu’il contient et sélectionnez tout…
    Le téléversement va prendre un peu de temps selon le débit de votre ligne… Choisissez ensuite le format voulu et cliquez sur convertir. Vous obtiendrez rapidement le dossier à télécharger.
    Notez que, dans ce cas, les plages ne sont pas nommées. Ennes sont justes numérotées (Track ou piste 1, 2…). Il faudra remplacer manuellement les « Track 1, 2, 3… » par le titre figurant sur le CD.

    Conversion d’un format dans un autre.

    Je pars d’un exemple concret et vécu…
    Les nombreux albums que je reçois chaque mois pour mes activités de chroniqueur me sont proposés en téléchargement.
    Je ne raffole pas du format MP3 afin de profiter pleinement de la qualité de la musique. Par contre, le format WAV prend beaucoup de place au fil du temps. L’idéal, pour moi, est le format FLAC, sans perte de qualité et largement compatible avec mes appareils, y compris le système audio de ma voiture !

    Dans ce cas, il faut procéder à une conversion de WAV en FLAC. On passe toujours de la meilleure qualité vers une qualité audio équivalente ou moins bonne… mais pas l’inverse !

    Sous Linux, j’utilise le convertisseur audio SoundConverter (voir ici) qui va effectuer très simplement et rapidement cette conversion. Il faut juste passer dans le menu « Préférences » pour paramètrer la conversion.
    Sous Windows, j’ai recours au site Online-Audio-Converter pour ne pas me prendre le tête (c’est vite fait de se prendre la tête avec Windows !).

    Des conseils pratiques :

    Conseil n°1: ne laissez pas votre navigateur internet placer systématiquement les documents téléchargés dans le dossier « Téléchargements » ! Il faudra une fois pour toutes configurer votre navigateur. Pour Firefox, référez-vous à cet article : « Configurer Firefox…« . Avec Chrome ou Chromium, allez dans « Paramètres » > Téléchargements et asserez-vous que le bouton « Toujours demander où enregistrer les fichiers » est activé… Pour les autres navigateurs, ce doit être à peu près la même chose.
    Vous choisirez ainsi dans quel dossier télécharger le fichier (en l’occurrence ici, votre musique).

    Conseil n°2 : si vous ne voulez pas que les titres des albums, des artistes, des morceaux s’affichent de manière étrange (avec des %#??) sur vos lecteurs, vérifiez si des caractères spéciaux (y compris « , ?, !…) ne sont pas utilisés dans les titrages. Si c’est le cas, remplacez les par des caractères simples.

  • [Bases] Images sur mon PC avec gThumb (#2)

    [Bases] Images sur mon PC avec gThumb (#2)

    Vos photos sont désormais sur le disque dur de son ordinateur ?
    Si ce n’est pas le cas, lisez l’article précédent : Photos et images sur mon PC (#1).

    gThumb visionneur d'images pour Linux

    Voyons comment trier ces photos, supprimer les clichés ratés, les classer par sujets, par dates et les renommer.
    Nous verrons aussi comment recadrer ou améliorer simplement les clichés qui le méritent.
    Il s’agit de techniques de base à l’attention d’utilisateurs novices ou peu aguerris en utilisant un logiciel de traitement, retouche et conversion d’images (gThumb…).

    Les exemples sont donnés pour des systèmes d’exploitation basés sur Linux (branche Debian : Ubuntu, MX Linux, Linux Mint). Ils peuvent être transposés pour Windows, notamment avec l’excellent logiciel XnView.

    Installer gThumb

    État des lieux :

    Votre système Linux dispose dès l’installation d’un logiciel capable de rendre le service attendu. Shotwell avec Ubuntu, Pix avec Linux Mint par exemple. Vous pouvez vous en satisfaire. Je vous propose de baser cet article sur l’utilisation de gThumb, un outil qui a fait ses preuves (Pix pour Linux Mint en est un dérivé).
    S’il ne figure pas parmi vos logiciels (graphisme), il faudra l’installer.
    Si vous ne savez pas installer un logiciel, référez-vous à l’article « Trouver et installer des logiciels » (clic ici…).

    Installez…

    gThumb figure dans la logithèque (gestionnaire de logiciels) de votre PC Linux. Vous le trouverez aussi dans le « Gestionnaire de paquets Synaptic« . Après l’installation, vous trouverez gThumb dans la rubrique graphisme du menu des applications (Linux Mint ou MX Linux) ou en tapant « gthumb » dans le formulaire de recherche « Activités » pour Ubuntu.

    Trier et classer les photos

    Pour vous exercer et apprendre sans risquer de déteriorer vos images, créez-vous un dossier « d’exercice » dans lequel vous copierez des photos tout en gardant l’original à l’abri !

    Un dossier bien nommé sur PC

    Des dossiers bien organisés : commencez par l’année puis le mois et le jour éventuellement avant le nom du dossier (en majuscules, c’est plus visible !), ce qui donne 2020-04_IMAGES-ATELIER, par exemple… Éviter les espaces et les caractères spéciaux ou accentués !

    Découvrir gThumb :

    La fenêtre principale comporte, à gauche un navigateur (contenu du PC), un visionneur pour l’affichage des vignettes ou des images et une colonne optionnelle à gauche (outils, les informations sur l’image etc.

    gThumb, visionneuse d'images pour Linux - Interface détaillée
    Fenêtre principale de gThumb avec Linux Mint.

    Détail des outils les plus utiles pour les modifications etc.
    Cliquez sur chaque outil pour découvrir les différents fonctions disponibles.

    gThumb, visionneuse d'images pour Linux - les outils

    En cliquant sur la première image, elle s’affiche dans la fenêtre principale :

    gThumb, visionneuse d'images pour Linux - retoucher ou modifier une photo
    gTumb : travail sur une image avec les outils situés à gauche (icônes)

    Vous constatez que les outils disponibles proposent de nombreuses fonctions de retouche. Explorez-les selon vos besoins.
    Couleurs : contraste, luminosité, netteté mais aussi modification de la courbe des couleurs (jouer sur la diagonale pour modifier), quelques effets spéciaux et un outil de suppression des yeux rouges.
    Rotation : pour modifier l’orientation de l’image, bien sûr !
    Format : redimensionner (ne pas agrandir !), découper (selon une grille proportionnelle).
    NB : pour revenir à l’étape antérieure : flèche de retour (en haut, à gauche).

    Le traitement par lots facilite les tâches !

    Une des grandes qualités de ce type de logiciel, c’est de permettre le traitement par lots. On sélectionne tout un groupe d’images pour y appliquer une même transformation. Essayez !

    gThumb, visionneuse d'images pour Linux - Traitement par lots

    Renommer tout un lot d’images.

    Pour renommer une image : clic droit sur le vignette > Renommer (ou touche F2).
    Pour renommer un lot d’images : sélectionner toutes les images à renommer > clic droit > Renommer (ou touche F2).
    Dater pour ranger :
    Sous « Renommer« , ligne « modèle », saisir tout simplement : %D%E
    Vous verrez juste au-dessous que les images seront renommées sous la forme : 2019-07-20–11.08.45.JPG. Magique !
    Vous pouvez commenter du type : %D-vacances.ete%E => ça donnera : 2019-07-20–11.08.45-vacances.ete.JPG
    Si ça vous convient, vous enregistrez et vos images ont des noms plus parlants qui permettent un classement plus aisé.

    gThumb, visionneuse d'images pour Linux - Renommer par lot

    Passez à l’action !

    Essayez gThumb en commençant pas des copies de photos par précaution comme je le préconisais plus haut.
    Quand vous serez à l’aise avec cet outil, il restera fondamental dans la gestion de votre bibliothèque d’image.
    Vous pourrez alors passer à l’outil « ultime » : GIMP (également disponible, soit dans votre système, soit dans la logithèque).

    Sauvegardez ensuite !

    Enfin, après le tri, le classement et les retouches, n’oubliez jamais de copier vos dossiers de photos sur un support externe pour les sauvegarder. Lisez cet article pour en savoir plus : Sauvegarder pour garder sauf.

  • [Linux] Catfish trouve ce que je cherche.

    [Linux] Catfish trouve ce que je cherche.

    Catfish recherche dans vos disques durs

    Où ai-je donc pu mettre ce fichier ?
    Quel utilisateur de PC ne se pose jamais cette question ?
    On enregistre sur son disque dur et on ne trouve plus ce qu’on cherche. Pour les utilisateurs de Linux, l’aide de Catfish peut être précieuse. C’est un outil plus complet que la fonction de recherche du navigateur de fichiers.

    Attention ! La recherche concerne ici votre ordinateur et ses espaces de stockage. Ce n’est pas un moteur de recherche sur internet !

    Installer CatFish.

    Via le gestionnaire de logiciels :

    On le trouve dans la logithèque, gestionnaire ou bibliothèque de logiciels selon les distributions. Il suffit de lancer une recherche pour le trouver et l’installer.

    Via le gestionnaire de paquets Synaptic :

    Aller dans le gestionnaire de paquets Synaptic. Chercher Catfish.
    Cocher la case à gauche du paquet et « sélectionner pour installation« . Cliquer sur « Appliquer » ensuite et valider l’installation…

    Via le terminal :

    Ouvrir un terminal et taper : sudo apt-get install catfish
    Saisir le mot de passe et laisser l’installation s’effectuer. Fermer le terminal ensuite.

    Démarrer avec Catfish.

    On le trouve en général dans la rubrique « accessoires » du menu des applications (utiliser éventuellement le formulaire de recherche du menu).
    On peut aussi le lancer en ouvrant le terminal et en tapant catfish.

    Dans la fenêtre de Catfish, on trouve :

    • en haut à gauche le menu des différents espaces de stockage sur le PC ;
    • au milieu, le formulaire de recherche ;
    • à droite, la roue dentée qui donne accès aux paramètres et aux réglages de Catfish ;
    La fenêtre du système de recherche Catfish expliquée

    Un conseil : accordez une place à Catfish dans vos applications favorites (tableau de bord, dock, bureau…) selon vos habitudes.

    Utiliser Catfish

    1- On commence à droite. Clic sur la roue dentée !
    Une liste comporte des case à cocher selon vos choix :

    • Afficher les fichiers masqués (fichiers système – pour les plus experts !) ;
    • Rechercher dans le contenu des dossiers : permet d’affiner la recherche ;
    • Expression exacte : limite strictement la recherche au.x mot.s que vous allez saisir ;
    • Afficher la barre latérale : une barre s’affiche à gauche et permet d’affiner la recherche (type de dossiers de stockage, musique, vidéo etc…). On notera qu’en cliquant sur « Autre« , on peut choisir un type d’extension de fichier précédée du point (.jpg pour des images par exemple…). On peut aussi préciser la date de modification (dernier enregistrement du fichier).
    • Dernier point très important au moins la première fois : cliquer sur « Mettre à jour l’index de recherche » puis « Déverrouiller« . Le mot de passe d’administrateur du PC Linux est demandé… Laisser faire jusqu’au message indiquant « La base de données de recherche a été mise à jour avec succès« . Cliquer sur Fermer.

    2- Lancer une recherche en remplissant le formulaire. Choisissez à gauche l’endroit où vous voulez chercher (si vous avez plusieurs espaces de stockage).
    Progressivement, les dossiers ou fichiers trouvés s’affichent dans la fenêtre. Cela prendra plus ou moins de temps selon la taille du(des) disque(s).

    Un clic droit sur chaque fichier ou dossier trouvé permet d’afficher les différentes options (ouvrir, enregistrer sous, supprimer etc.).

    Pour conclure…

    Un outil bien pratique car nous avons tous cherché un jour où l’autre ce que nous avions fait d’un dossier ou fichier. Ils vont parfois se blottir dans un endroit inattendu. Mais c’est toujours dû à l’inattention de l’utilisateur !

    L’idéal est d’avoir à s’en servir le moins possible en adoptant un gestion plus rigoureuse et organisée de ses dossiers et fichiers. On pourra (re)lire l’article « Je range mon PC » – Zarbalib’r le 27 novembre 2019.

    Voir aussi : sur le Wiki-Ubuntu ;

  • Sauvegarder pour garder sauf

    Sauvegarder pour garder sauf

    Abordons la question des sauvegardes.
    Ne pas effectuer de sauvegardes du contenu de son PC est plus que risqué. Un virus passe, le disque dur lâche, le PC disparaît et tout est perdu !
    Pour éviter cela, on a heureusement des moyens de stocker les données à l’extérieur de l’ordinateur
    C’est ce que nous allons voir…

    Avant la sauvegarde

    Le contenu de votre PC est bien rangé ?
    Si ce n’est pas le cas, plongez vous d’abord dans cet article : « Je range mon PC » (Zarbalib(r) – 27/11/2019).
    Allons-y !

    Trois types de disques durs internes, 3.5", 2.5" et 2.5" SSD.

    Petit rappel de lexique utile à la compréhension :

    Mesure des « volumes de stockage » en informatique :

    • l’octet est l’unité de base.
    • le mégaoctet correspond à 1 000 000 octets (1 million)
    • le gigaoctet correspond à 1 000 000 000 octets (1 milliard)
    • le teraoctet correspond à 1 000 000 000 000 octets (1 000 milliards) – C’est beaucoup mais on en est là !

    Les prises USB : mode de connexion pour le transfert de données qui sert aussi d’alimentation électrique pour les clés et les disques durs (comme pour charger un smartphone ou autre…).
    On distingue, pour faire simple, l’USB 2.0 (standard et plus ancien) avec ses prises à lame blanche et l’USB 3.0 qui offre une vitesse de transfert bien supérieure (prise à lame bleue).

    Clés USB, disque dur externe ou cloud ?

    Retenons 3 solutions principales : les clés USB, le disque dur externe, le cloud.

    Que choisir alors ?

    Les clés USB.

    Pratique, plutôt bon marché, offrant de plus en plus de volume de stockage. On trouve désormais des clés USB de 250 Go et plus !
    Attention à la qualité ! C’est de la mémoire « flash » sans disque mécanique. Inconvénient principal, la durée de vie limitée de ce type de mémoire qui n’en fait pas un support très durable.
    De plus, vu sa taille, on peut la perdre facilement et elles se ressemblent toutes !
    Le support est très pratique pour une utilisation « mobile » pour le stockage temporaire et le transfert de documents. Un manque de fiabilité dans le temps en fait un support de conservation de données peu sûr.

    Trois systèmes de stockage externe, la clé USB, le disque dur USB et le disque dur USB sur secteur.

    Le disque dur externe.

    Il en existe de deux types : alimentés par le câble USB qui sert aussi au transfert ou autonomes avec une alimentation secteur.

    Les premiers sont très pratiques, facilement transportables. Leur fonctionnement ne nécessite que le câble USB.
    Volume de stockage important pour un prix raisonnable et une certaine robustesse. Attention aux chocs cependant : ils contiennent des éléments mécaniques !

    Les disques à alimentation secteur sont plus des « coffres forts » (de petite taille !) qu’on garde chez soi pour mettre ses données à l’abri.
    Éviter de les laisser branchés en permanence pour éviter les problèmes électriques (orage, surtensions) et pour économiser l’énergie !
    On les branche régulièrement pour les sauvegardes et on les débranche ensuite, c’est mieux.

    Les deux types de disques sont les plus rependus et offrent de bonnes possibilités de stockage qui permettent de voir venir pour le commun des utilisateurs (sauf si on est vidéaste ou photographe pro !).

    ATTENTION aux sauvegardes automatiques !
    Sous Windows, ne laissez pas le disque dur lancer un programme de « backup » (sauvegarde) automatique ! Cette sauvegarde ne serait pas utilisable avec un autre système d’exploitation (Linux, par exemple).
    Ouvrez le disque dur dans votre navigateur de fichiers et créez un dossier « date+sauvegarde » (ex : « 2019-12_SAUVEGARDE-PC ») dans lequel vous placerez les documents à protéger par copier-coller.

    Le cloud.

    Ce fameux nuage (cloud en anglais) semble mystérieux !
    C’est en fait un espace de stockage qui se trouve sur des serveurs distants (parfois très très loin !). Le transfert des données se fait via le réseau internet, par téléversement/téléchargement (dans les deux sens).
    Le téléversement (upload in english), c’est l’envoi de données de votre PC (smartphone ou tablette…) vers cet espace qui vous est réservé.
    Le téléchargement (download en anglais), c’est le voyage inverse de l’espace de stockage vers votre PC.

    Si la formule vous tente, je vous laisse chercher sur internet, comparer les offres et éviter les pièges !

    Attention ! Pensez que vous confiez vos données personnelles à des entreprises qui en tireront peut-être profit (éviter Google Dive ou Dropbox semble raisonnable !).
    Privilégiez les solutions européennes soumises à notre législation sur la protection des données personnelles (RGPD).

    Le recours au « cloud » est pratique pour stocker des données dont vous pourriez avoir besoin n’importe où, par exemple en voyage, car vous pouvez y accéder depuis n’importe quel ordinateur avec vos identifiants (ou depuis votre smartphone).

    Stocker ainsi vos précieuses données risque de vous coûter très cher si vous voulez disposer d’un espace confortable. Bien plus cher qu’un simple disque dur externe !

    Autres moyens de stockage possibles…

    • Les cartes mémoire SD, micro SD… offrent aussi de plus en plus de volume de stockage. On les connecte au PC via un lecteur de cartes souvent intégré.
      Pour le coup, l’encombrement est mini-mini, digne de 007 !
      Si votre smartphone peut recevoir une carte microSD, n’hésitez pas à en ajouter une et à sauvegarder vos données dessus (l’application Files to Card pour Android fait ça très bien). En cas de casse, vous récupérez cette carte… et son contenu transférable sur un PC avec un adaptateur ou à replacer dans l’appareil de remplacement.
    • Votre Box internet et/ou votre décodeur TV peut vous servir ! Certaines box internet possèdent un disque dur conséquent (parfois 250 Go). Idem pour le décodeur TV. Par votre réseau, vous pouvez y accéder et y stocker (temporairement) des données. Une solution à laquelle on ne pense pas toujours !

    J’espère que ce petit guide pourra vous être utile.
    C’est le moment de prendre de bonnes résolutions et de penser à effectuer les sauvegardes régulièrement.
    Comme pour tout : plus on pratique, plus c’est simple !

  • Je range mon PC

    Je range mon PC

    Au cours des ateliers d’inform’éthique que j’anime à Coutances (Manche), je constate qu’il est nécessaire de revoir comment ranger fichiers et dossiers dans son ordinateur. L’organisation du contenu laisse souvent à désirer et les propriétaires sont demandeurs.
    Allons-y : je range mon PC !
    NB : les exemples sont donnés ici avec un PC sous Linux Mint mais la démarche est identique pour Windows et Mac OS).

    Prenez le pouvoir sur votre machine !

    Avant de nous pencher sérieusement sur les sauvegardes externes sur disque dur, clé USB ou dans un cloud (lire ici…), organisons déjà les contenus en interne (sur le disque dur du PC).
    Ne vous moquez pas, gens d’expérience, ce sujet vous paraît au ras-des-pâquerettes ?
    Il faut savoir revenir aux fondamentaux de temps en temps ! Si vous maîtrisez le sujet, je vous dis à bientôt…

    Les mots utiles

    Un petit rappel de la terminologie sera peut-être utile ?

    Il va être question ici de :

    • Fichier : Le fichier est un ensemble de données que vous voulez conserver. C’est un document, texte, photo, vidéo, morceau de musique qui a une existence réelle sur le disque dur. Il a été enregistré avec un « nom de fichier », un « type » (précédé d’un point.doc, .odt, .jpg, .mp3 etc.) et un « emplacement de stockage » sur le disque dur (là où vous le rangez). L’icône est en général rectangulaire (à la verticale).
    • Dossier (ou répertoire, c’est pareil !) : Le dossier est comme un classeur qui contient un ou des fichier(s). Il sert à organiser et ranger les fichiers dans l’ordinateur pour mieux s’y retrouver. Un dossier peut également contenir un ou plusieurs sous-dossier(s), façon poupées russes parfois ! L’icône représente un dossier à onglet (à l’horizontale).

    ATTENTION ! Pour nommer vos fichiers et dossiers, n’utilisez que des chiffres et des caractères simples, non accentués, sans cédilles et pas de ∕ ; : ! …
    >Ne laissez pas d’espaces !

    Dossier, fichiers à quoi ça ressemble ?
    Dossier, types de fichiers, l’exemple par l’image…
    • disque dur : c’est le disque qui contient à la fois le système d’exploitation qui fait fonctionner le PC (Windows, Linux, IOS…) ET les fichiers et dossiers que vous créez et conservez.
      Un dysfonctionnement du système peut donc empêcher l’accès à vos données, voire en causer la perte partielle ou totale. D’où l’importance essentielle des sauvegardes « externes » (on y reviendra dans le second volet de ce sujet). Un PC bien rangé fonctionnera mieux !

    Sur votre écran d’ordinateur, vous avez :

    • un bureau : c’est l’espace qui s’affiche à l’écran après allumage du PC. C’est sur cette base que vous allez travailler : ouvrir et utiliser vos outils, les logiciels (écrire, regarder, retoucher des images, naviguer sur internet…), ouvrir, organiser vos dossiers, vos documents.
      Il est important que le bureau soit aussi vide que possible !
    Un bureau de PC sous Linux Mint.

    Votre PC contient aussi des espaces de stockage déjà pré-définis sous forme de dossiers principaux

    • Documents (ou Mes documents selon le sytème) : pour tous les documents écrits (lettres, textes, factures, etc)
    • Images : c’est là qu’on range ses photos et autres images.
    • Musique : pour tous les documents sonores contenus le plus souvent dans des dossiers. Exemple : un disque est un dossier qui contient les morceaux de musique, les fichiers.
    • Vidéos : vous avez compris !

    À l’aise avec le copier-coller ?

    Êtes-vous au point avec les actions de copier-coller / couper-coller voire glisser-déposer ? Ce sera la base du travail de rangement du PC !
    En cas de doute, voici un tutoriel bien fait pour les utilisateurs de Windows mais transposable à Linux : cours-informatique-gratuit.fr/glisser-deposer
    Et cette autre page pour Ubuntu, Linux Mint, MX Linux etc. : guide.ubuntu-fr.org/copier-coller_etc

    Avec ces notions de base, vous devriez pouvoir comprendre la suite et passer à l’action !

    Chaque chose à sa place…

    Ne laissez pas votre ordinateur faire n’importe quoi à votre place. Il a peut-être un gros potentiel mais le cerveau, c’est vous qui le possédez !

    Ce que connaît bien votre PC, c’est la numération (infinie) et l’alphabet (26 lettres et les variantes…). On retient bien cela !

    Concrètement, ça donne quoi ?

    CAS n°1 : j’écris une belle lettre… au Père Noël !

    Ma lettre au Père Noël !

    Logiquement, j’ouvre le logiciel de traitement de texte (LibreOffice texte, Word, OpenOffice…) et j’écris la lettre !

    Je n’oublie pas de l’enregistrer sinon, tout est perdu ! (et puis, je pourrai peut-être la modifier l’an prochain sans avoir à tout réécrire et mettre en forme !).
    Cliquer sur Fichier > Enregistrer et nommer le fichier.
    Je conseille la forme : Année-mois-jour_nom.de.fichier(.extension)
    Ça donne : 2019-11-26_lettre.Pere.Noel (voir diaporama plus bas !)

    Sans espaces, sans accents ? Pourquoi ?

    Ce nom sera ainsi compatible avec tous les systèmes (on ne sait pas avec quoi fonctionne l’ordinateur du Père Noël…).
    Sinon, il risque de recevoir un truc du type :
    2019%11%26ùùLettre%Pשּׂre%Nשּׂשּׂl.odt .
    Pas terrible !
    Si vous utilisez (ou utiliserez peut-être plus tard, qui sait) des systèmes de stockage et de transfert réseau ou par cloud, mieux vaut prendre les bonnes habitudes.
    Nombre de serveurs et de systèmes de stockage n’aiment pas les espaces et caractères compliqués. Du coup, ils remplacent pas des trucs encore plus bizarres ! Allez comprendre !?

    Avant d’enregistrer, je constate que je n’ai pas encore de dossier 2019-COURRIER pour y ranger ma lettre ! Constatez que j’ai pris l’habitude de dater le dossier et de le nommer brièvement en majuscules. Si j’écris beaucoup de lettres, je pourrai les placer dans des sous-dossiers plus ciblés à l’intérieur de « 2019-COURRIER »

    Exemple par l’image avec ce petit diaporama.

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    CAS n°2 : Je range mes photos de vacances !

    Ah ! Les photos sont sur mon appareil numérique et/ou sur mon smartphone et pas sur le disque dur de mon PC.

    Pas de soucis on va les transférer d’abord. Le câble USB/micro USB selon l’appareil est bien pratique pour relier l’appareil photo ou le smartphone directement au PC.
    Pour le smartphone, il est souvent nécessaire de choisir l’option « Transfert de données » (MTP) lors de la connexion au PC.
    L’espace de stockage interne de l’accessoire connecté est alors accessible (en principe !) depuis votre PC, la plupart du temps dans un dossier intitulé DCIM (Digital Camera IMages). Il suffit de copier-coller les fichiers que l’on veut transférer pour les amener sur le disque dur du PC.

    Attention ! La connexion d’un smartphone Apple (iPhone) avec un PC sous Linux n’est pas toujours facile en USB. Une solution consiste à passer par le service iCloud d’Apple pour y stocker les fichiers avant de les rapatrier sur le PC en les téléchargeant depuis le navigateur internet avec le compte iCloud… Un peu « tordu » mais ça marche !

    C’est fait !
    J’ai maintenant sur mon disque dur de PC les précieuses photos avec de jolis noms du type IMG20190711.jpg ou DC38474.jpg. Pas facile de s’y retrouver !

    Renommer les photos par lots.

    Une première étape peut consister à renommer les photos de manière plus compréhensible pour permettre le rangement et le tri. Renommer 840 photos une par une, bonjour !
    Avec Windows (et Linux aussi) un logiciel gratuit comme XnView peut nous aider à renommer toutes ces photos d’un coup.
    Avec Linux, les applications comme Pix, Gthumb (et d’autres) font ça très bien. Regardez dans le menu d’applications à « Graphisme », c’est là !

    Un exemple avec Pix sous Linux Mint.

    Ouvrir Pix et accéder au dossier contenant les photos à renommer. Appuyer sur la touche F2 de votre clavier. Une fenêtre s’ouvre.
    Sous « Renommer« , ligne « modèle », saisir tout simplement : %D%E
    Vous verrez juste au-dessous que les images seront renommées sous la forme : 2019-07-20–11.08.45.JPG. Magique !
    Vous pouvez commenter du type : %D-vacances.ete%E => ça donnera : 2019-07-20–11.08.45-vacances.ete.JPG
    Si ça vous convient, vous enregistrez et vos images ont des noms plus parlants qui permettent un classement plus aisé.

    Avec la pratique, vous maîtriserez de mieux en mieux les possibilités importantes de ces « visionneuses/navigateurs de fichiers images« .

    CONSEIL !
    Si vous renommez ainsi, par date et heure, des photos provenant de plusieurs appareils, assurez-vous qu’ils soient bien à la même date + heure !

    Revenons à nos dossiers !

    Les photos sont à ranger/organiser dans le dossier Images de votre disque dur.
    Là encore, il est recommandé de les placer dans des dossiers nommés avec année-mois-descriptif.
    Exemple : 2019-07-VACANCES.BRETAGNE (bien sûr, on l’a compris, sans espaces ni accents ni signes de ponctuation !).
    À l’intérieur, vous placerez les fichiers images renommés « à la volée » à l’étape précédente.
    Bien sûr, si vous voulez renommer de manière plus explicite certaines images, ce sera possible. Je vous ai juste présenté la manière « express ».


    CAS n°3 : Je télécharge de tout !

    Les téléchargements en tous genres vont s’effectuer en utilisant votre navigateur internet.
    Je vous conseille vivement d’utiliser Firefox de Mozilla vous pourrez ainsi vous référer à cet article : « Configurer Firefox pour être tranquille et efficace ! » (novembre 2018 – Zarbalib(r) ).

    >Point important !! :
    Allez dans les paramètres de Firefox afin de choisir où enregistrer les fichiers que vous téléchargez.
    Pour cela, allez dans le menu Edition > Préférences
    puis dans la rubrique « Général » (à gauche) > Téléchargements
    Cocher « Toujours demander où enregistrer les fichiers » si ce n’est pas fait.
    Ainsi, c’est vous qui décidez où va aller chaque fichier téléchargé !

    Quand vous cliquez sur un lien de téléchargement (votre avis d’imposition, de la musique, un film, des photos, une recette de cuisine, que sais-je encore…), vous choisissez l’option « enregistrer« .
    Une fenêtre vous invite alors à choisir où vous souhaitez enregistrer ce fichier.
    Comme nous l’avons fait dans les étapes précédentes, vous pouvez soit enregistrer dans un dossier existant, soit créer un nouveau dossier pertinent avant de procéder à l’enregistrement.

    NB : parfois les fichiers téléchargés ont des noms « codés ». N’hésitez pas à les modifier à votre convenance en respectant toujours les règles énoncées plus haut. Cette modification n’aura aucune incidence sur la réussite du téléchargement.
    Exemple : un paquet de photos de vos enfants vous arrive sous la forme WeTransfer6847925888.zip ! Renommez en 2019-11_PHOTOS-ENFANTS.zip avant de cliquer sur télécharger ou enregistrer. Ce sera plus parlant !

    La suite dans l’ article à propos de la sauvegarde de ces précieux dossiers et de leur contenu sur des supports externes…. C’est par ici…