Étiquette : système d’exploitation

  • Debian 10, le Linux en inox ?

    Debian 10, le Linux en inox ?

    Debian, système d'exploitation libre et gratuit, Linux

    Assez tourné autour du pot !
    Je me décide à revenir à Debian, le système d’exploitation Linux à la robustesse légendaire mais pas vraiment « fun » !
    Comparé aux systèmes d’exploitation « dans le vent de la modernité » (aléas compris), Debian donne un peu l’impression d’une Land Rover prête à affronter le désert. Cette distribution n’embarque que des applications qui ont fait leurs preuves : la fiabilité passe avant la quête incessante de modernité. Mais tout est là pour vous procurer un PC polyvalent.

    Robustesse austère ?

    Je gardais cette image de robustesse un peu austère et terne après avoir installé les versions 5 puis 6 il y a plus de dix ans.
    Les filles de Debian, Ubuntu, Linux Mint puis MX Linux, m’ont semblé plus séduisantes et abordables. J’ai connu les bonheurs de la liberté élégante, des insatisfactions grandissantes aussi et quelques inévitables déboires. Rien n’est parfait dans ce bas-monde, même s’il est libre et ouvert.
    Dernier test en date, Manjaro Mikah (voir cet article à l’automne 2020). Là, on entre dans la famille Arch Linux. Belle distribution mais avec d’autres codes et quelques bizarreries que je n’ai pas su contrer.
    C’est que je ne suis toujours pas un linuxien érudit, quelque part entre le novice et l’utilisateur avancé, je me débrouille. C’est pour cela que je m’adresse avant tout ici à l’utilisateur lambda !

    Accueil relooké

    Retour sur le site de Debian.
    Bonne nouvelle : la page d’accueil a été relookée ! Une photo d’un groupe d’humains enthousiastes, une invitation directe à télécharger… Voilà qui semble plus convivial et alléchant que la présentation « tout-texte » pour geek qui était de mise jusqu’alors.

    Debian page d'accueil du site debian.org
    Page d’accueil 2021 du site Debian.org

    Buster est-il robuste ?

    La version 10 du système d’exploitation Debian (Linux) est baptisée Buster.
    À la question « Pourquoi Debian ? », les maîtres d’œuvre de ce projet communautaire répondent en quelques paragraphes percutants. Seront-ils convaincants ? Le test le dira…
    Selon l’argumentaire officiel, Debian est :

    • Un logiciel libre (code source ouvert) et sera toujours 100 % libre et gratuit.
    • Un système d’exploitation stable et sûr basé sur Linux.
    • Il dispose d’une vaste prise en charge matérielle (Lorsque les logiciels libres ne sont pas suffisants, des pilotes propriétaires sont disponibles pour les matériels… [en principe, NDLR] ).
    • Il offre des mises à niveau en douceur en privilégiant les versions stables et éprouvées des logiciels.
    • Debian est le germe et la base de nombreuses autres distributions Linux parmi les plus populaires, telles qu’Ubuntu, Knoppix, PureOS, SteamOS, MX Linux ou Tails.
    • Un projet basé sur une communauté. Des centaines de volontaires du monde entier coproduisent les logiciels. À la base : le consensus avec une structure de gouvernance démocratique.
    • Il dispose de plusieurs options d’installateur, de la clé USB (ou CD, DVD) en « live » (pour tester sans engagement avant installation) jusqu’à un outil d’installation automatisée par le réseau internet.
    • Fiable ! C’est sa réputation depuis des lustres au point que nombre de serveurs internet l’utilisent.
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    Debian 10 avec l’environnement de bureau Cinnamon

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    Debian 10 : le menu des applications avec le bureau Cinnamon

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    Debian 10, un aperçu de fenêtres…

    Test et installation en janvier 2021

    Je souhaite installer Debian 10 à la place du Manjaro qui ne m’emballe pas.
    Comme toujours, sauvegarde préalable (lire sur Zarbalib !) pour préparer le terrain.
    La démarche ne change pas d’un système à l’autre. Il faut télécharger l’image iso (chez Debian) qui va permettre l’installation via une clé USB.
    Dans mon cas, le PC est équipé d’un processeur 64 bits (pour les PCs plus anciens, la version 32 bits est disponible).

    Première surprise : le lien de téléchargement (bouton) de la page d’accueil du site www.debian.org, pointe sur l’image iso au format minimal « netinst« . Elle fait reposer l’essentiel de l’installation sur la connexion internet. Impossible de tester Debian avant installation à la différence des versions « live ». De plus, l’installation avec partitionnement personnalisé suppose un peu de pratique et de connaissances avec ce système.

    Version « live » USB ou CD

    La bonne solution pour les utilisateurs de base, prudents et peu téméraires : la version live USB/CD.

    La suite est semblable au test et installation de MX Linux, par exemple (lire ici…).
    Pour ma part, j’ai opté pour la version Cinnamon 64 bits (debian-live-10.7.0-amd64-cinnamon.iso) qui « pèse » 2,4 Go.

    Bonne impression et surprises agréables…

    Menu applications Debian 10 Cinnamon 2021
    Un menu copieux, dès l’installation !

    Un gros travail a été effectué pour rendre Debian 10 nettement moins austère que par le passé !
    J’ai choisi l’environnement de bureau Cinnamon, comme celui de Linux Mint.
    Dès la phase de test, le système répond parfaitement et l’offre logicielle proposée est, comme toujours, très complète.
    Fini les versions de Firefox rebaptisées IceWeasel ou IceCat, c’est bien Firefox qui est présent. Pour assurer la stabilité, le célèbre navigateur est proposé en version ESR (maintenue à long terme).
    Il en va de même pour Thunderbird (client de messagerie), LibreOffice (suite bureautique complète), Gimp etc… etc…
    Il y a là tout ce qu’il faut pour travailler, s’occuper, se distraire, s’informer confortablement.

    De plus, une logithèque (bibliothèque de logiciels) est disponible pour qui veut installer des applications simplement sans connaissances techniques spécifiques.

    À première vue, il n’y a plus guère de différences entre Debian, la pure et dure, et sa filiation à environnement de bureau équivalent. C’est une bonne nouvelle pour ne pas dérouter les utilisateurs qui voudraient revenir à la racine des systèmes dérivés. En descendant les branches de l’arbre, on trouve des appuis plus solides et plus fiables !

    On l’installe ?

    C’est parti pour l’installation.
    Double clic sur l’icône d’installation et là, on découvre le bel installateur nommé Calamares. Ce programme d’installation est développé hors du projet Debian. Il est utilisé par différents systèmes d’exploitation (dont Manjaro). On se réjouit de ce choix. L’installation est grandement facilitée grâce à cet outil. Un vrai progrès qui incite encore un peu plus à (re)venir à Debian !

    Sur le site Léa-Linux, vous trouverez un excellent tutoriel d’installation !

    Alors on le garde ?

    Je ne voudrais pas m’emballer.
    Je vais donc continuer à l’utiliser et je tirerai un premier bilan plus tard.
    Pour le moment, j’ai plutôt envie de refaire un bon bout de chemin avec ce système d’exploitation de confiance… et tant pis si je ne dispose pas des versions ultimes des logiciels de pointe… La fiabilité et la sécurité sont est essentielles !

    Oui, Debian, on en pense du bien !

  • J’utilise Ubuntu 20.04

    J’utilise Ubuntu 20.04

    Ubuntu est probablement la plus connue des distributions Linux. Sa dernière version 20.04, Focal Fossa, est parue le 23 avril 2020.
    Depuis belle lurette, la société Canonical cultive les différences avec son système d’exploitation en adoptant une organisation spécifique du bureau et des applications.
    Comme je l’écrivais dans mon précédent article, Ubuntu 20.04, on est plus proche de l’organisation d’une tablette ou d’un smartphone (grilles d’applications) que d’un bureau de PC « classique ».

    Se repérer dans Ubuntu 20.04

    Vous avez essayé / installé Ubuntu 20.04 (lire ici – 2 mai 2020) ? Explorons l’univers du bureau et des applications du système.
    Sachez que le bureau d’Ubuntu est une adaptation du bureau Gnome 3 que l’on peut retrouver ou installer dans d’autres distributions Linux. Ce n’est donc pas une exclusivité. Dans les communautés Linux, rien n’est privé, tout est partagé !
    Après le redémarrage qui suit l’installation, on arrive sur le bureau d’Ubuntu. Il accueille alors une fenêtre temporaire de bienvenue invitant à la découverte de ce nouveau système.
    Acceptez cette visite ! C’est une excellente entrée en matière.

    Le bureau

    Bureau d'Ubuntu 20.04 LTS, repères

    Vous avez envie de personnaliser le fond d’écran ? Clic droit sur le bureau > Changer l’arrière-plan1Si vous utilisez une de vos photos, mettez-la au format de l’écran en 72 dpi. Léger, léger !
    Placer le dock (favoris) à gauche est une bonne idée avec les écrans actuel au format 16:9 è. Nous verrons comment le paramétrer plus loin.

    Le tableau de bord des fonctions essentielles

    Bureau d'Ubuntu 20.04 LTS, commandes principales

    En cliquant sur « Éteindre/Fermer la session » vous aurez accès aux différentes options (dont le redémarrage).

    Paramètrer le dock d’Ubuntu 20.04

    En cliquant sur Paramètres, vous avez accès à toute une série de réglages.
    Intéressons-nous d’abord à ce fameux dock qui permet un accès rapide aux applications favorites.

    Bureau d'Ubuntu 20.04 LTS, réglage du dock

    Pour retirer une application du dock : clic droit sur l’icône > Retirer des favoris.
    Pour ajouter une application au dock, trouvez-la soit à partir du menu des applications (image plus haut) soit en la recherchant par « Activités« . Clic droit sur l’icône de l’application > Ajouter aux favoris.
    NB : plus vous ajouterez de favoris, plus il faudra réduire leur taille comme indiqué dans l’image ci-dessus.

    Installer Synaptic : une nécessité !

    Ubuntu propose une logithèque (Ubuntu Software) bien approvisionnée (panier orange du dock).
    Installer le Gestionnaire de paquets Synaptic est une nécessité. C’est un outil plus maniable que la logithèque généraliste, une sorte de couteau-suisse pour les installations de programmes complémentaires et les ajustements techniques. Plus de détails dans « Trouver et installer des logiciels » – Zarbalib(r) février 2020.

    Ubuntu 20.04 LTS - installer Synaptic

    Pour l’installer, on passe par la logithèque « Ubuntu Software » en cliquant sur le panier du dock (1). Cliquez sur la loupe en haut à gauche pour faire apparaître la fenêtre de recherche. Tapez ensuite Synaptic (2). Un clic ensuite sur Gestionnaire de paquets Synaptic pour accéder à la page contenant le bouton d’installation (3).

    Notez que l’on aurait pu aussi taper « synaptic » après avoir cliqué sur « Activités » en haut à gauche. Méthode tout aussi rapide, à retenir !

    À l’aise avec Ubuntu 20.04

    Vous savez maintenant utiliser la logithèque Ubuntu Software et vous disposez de Synaptic. Vous allez pouvoir profiter de votre PC, à l’aise.
    Je vous invite une fois encore à revenir à l’article « Bases de Linux : trouver et installer des logiciels.« .
    Ubuntu 20.04 est équipé de logiciels performants dans tous les domaines mais on peut avoir des préférences.
    Je vous indique ce que j’installe ou remplace. Vous faites comme vous voulez…

    Propositions d’ajouts logiciels

    • Gimp 2.10 n’est plus installé par défaut. Comment s’en priver pour travailler sur des images sans limites ? Il figure dans Ubuntu Software et Synaptic.
    • Gimp-plugin-registry est un complément utile pour Gimp, en particulier pour l’option « enregistre pour le web » qui permet d’alléger des images pour la publication en ligne ou l’envoi par mails ( à trouver dans Synaptic) ;
    • Clementine se substituera avantageusement à Rhythmbox qui est installé par défaut (dans Ubuntu Software et Synaptic) ;
    • gThumb est nettement plus pratique et performant que Shotwell (installé par défaut) pour visionner, classer retoucher des images. Référez-vous à l’article que j’ai consacré à ce logiciel (lire ici… – avril 2020). Disponible dans Ubuntu Software et Synaptic.

    À vous de jouer maintenant. Deviendrez-vous Ubuntumaniaque ?

  • Je teste, j’installe Ubuntu 20.04

    Je teste, j’installe Ubuntu 20.04

    Ubuntu 20.04 Focal Fossa

    Ubuntu 20.04 alias « Focal Fossa » est disponible depuis le 23 avril 2020.
    C’est l’occasion d’essayer et d’installer si affinités cette version LTS (support à long terme sur 5 ans) du célèbre système d’exploitation basé sur le noyau Linux de dernière génération.
    Disons-le d’entrée de jeu, il ne conviendra pas aux ordinateurs trop anciens. Ubuntu 20.04 existe seulement en version 64 bits.
    Pour les ordinateurs en 32 bits, il faudra se tourner vers l’excellent MX Linux, par exemple (nous y reviendrons sans tarder).
    Ajoutons qu’une machine dotée d’un processeur en 64 bits aura besoin d’au moins 2 Go de mémoire RAM pour dompter souplement ce félin.

    Confinement actif !

    Dans la période insolite de confinement que nous vivons en ce printemps 2020 voilà une occasion d’occuper le temps libre en essayant par vous-même de donner un coup de jeune à votre PC.
    Coup de jeune certain avec cet Ubuntu « Focal Fossa » (du nom d’un félin de Madagascar). L’environnement d’Ubuntu s’apparente plutôt à l’organisation d’une tablette ou d’un smartphone avec sa grille d’icônes d’applications. On est assez loin du menu classique de PC (façon Windows ou Linux Mint…).
    Ce qui séduira certains pourra en dérouter d’autres.

    Essayer sans engagement

    Ça vaut le coup d’essayer, c’est gratuit et assez facile ! Avec le système de « live » USB (ou DVD), ça n’engage à rien et on ne prend pas de risques puisque rien ne s’installe sur le disque dur dans un premier temps pour tester.
    Ce n’est guère compliqué. Je vais vous aider !
    Je ne m’étendrai pas ici sur les inévitables polémiques de puristes (souvent intégristes) qui trouvent que la société Canonical, qui supporte Ubuntu ne joue pas toujours le jeu du « monde libre ». Passons… Si ça vous intéresse, lisez ailleurs. Pour le moment, Ubuntu 20.04 est là pour vous. Essayez et vous verrez.

    Télécharger Ubuntu 20.04

    Pour vous simplifier la tâche, je vous propose ce bouton de téléchargement direct ! Vous aurez ainsi le système d’exploitation complet et prêt à l’emploi Ubuntu 20.04.
    Vous enregistrez le fichier « .iso » obtenu là où ça vous arrange (PC, clé USB, disque externe, à vous de voir)

    Vous pouvez aussi aller le chercher vous-même sur le site Ubuntu.com. Il suffit de cliquer sur l’onglet Download et de choisir le version Ubuntu Desktop (comme bureau pour PC…). Il existe aussi une version serveur mais ce n’est pas pour nous ici !
    Comment faire, en images ci-dessous…

    Créer le support pour Ubuntu 20.04

    Pour essayer/installer Ubuntu, nous avons besoin d’une simple clé USB d’au moins 3 Go. On peut aussi graver le fichier « ubuntu-20.04-desktop-amd64.iso » sur un DVD vierge ou réinscriptible (RW) que l’on pourra effacer éventuellement.
    Pour créer la clé USB iso, je vous revoie à la page « Foire aux questions » / Comment créer des clés USB pour tester et installer Linux ?

    Notez qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une clé neuve ! Vous pouvez utiliser une clé comportant des données à conserver. Il suffit de copier toutes ces données dans un dossier « sauvegarde-clé » que vous allez créer sur un disque externe. Tout ce contenu va être effacé de la clé USB lors de la création du système de démarrage. Après test et installation, vous pourrez effacer le contenu « Ubuntu » et transférer la sauvegarde sur la clé sans soucis.
    Si vous voulez graver un DVD (et si votre PC est doté d’un lecteur-graveur), il faut utiliser l’option « graver une image iso » du logiciel de gravure de votre PC !

    Essayer et… sans doute installer

    On en arrive au moment crucial du test.
    N’ayez crainte, ce n’est pas compliqué et c’est (quasiment) sans risque (ou alors vous l’aurez cherché !).
    Le plus casse-pieds c’est presque toujours de parvenir à modifier les paramètres du BIOS (système nerveux central ?) du PC afin de substituer temporairement la clé USB (ou DVD) Linux/Ubuntu à votre disque dur.
    Voyons cela.

    Entrer dans le Setup (BIOS/UEFI) et/ou le menu de boot.

    Allergique à l’anglais ? Tant pis pour vous… c’est la langue internationale !
    Setup = configuration du système et Boot = démarrage.
    Pour accéder à ces fonctions ordinairement cachées pour l’utilisateur, il faudra passer par une touche spécifique du clavier. Il peut s’agir des touches F (de F1 à F12), Echap (ou Esc.) voire Suppr (ou Del)…
    C’est (très) variable selon les machines et si vous ne trouvez pas l’info, il faudra tâtonner et souvent recommencer !
    Trouver la bonne touche ? Si votre PC est sympa, il affiche une ligne au démarrage en bas d’écran au moment où s’affiche le logo de la marque. Notez bien les touches indiquées. Sinon, regardez la notice si vous l’avez (accès au BIOS). Sinon, tâtonnez ainsi…

    Allons-y !

    1- Éteignez complètement le PC et branchez la clé USB système que vous avez créée.
    Pour un DVD, il faudra l’avoir inséré juste avant l’extinction ou ouvrir le tiroir du PC éteint en passant une attache trombone dépliée par le petit trou qu’on trouve sur le tiroir !
    2- Allumez le PC et, à la suite, appuyez sur la touche d’accès au setup ou menu de boot si vous la connaissez. Insistez jusqu’à ce que s’annonce l’accès au setup.
    Sinon, pianotez rapidement et sans arrêter sur les touches Esc (Echap), F1, F2… jusqu’à arriver au menu de setup.
    Voici 2 liens utiles au cas où se serait compliqué : www.commentcamarche.net/acceder-au-setup-du-bios et/ou lecrabeinfo.net/configuration-bios-uefi-setup-pc.
    3- Attention, à cette étape, la souris ou le pavé tactile ne sont plus opérants en général ! Il faut naviguer avec les touches du clavier en suivant les indications données dans la page « setup« .
    En général, allez dans l’onglet BOOT et utiliser la clé USB comme périphérique de démarrage. Les interfaces étant multiples, il n’y a pas de solution universelle ! Le plus souvent, il faut changer l’ordre des disques durs au démarrage. La clé USB est alors considérée comme un disque dur. Il faut la placer en position n°1.
    4- Quand vous avez réussi à trouver la clé dans ce labyrinthe, il suffira d’appuyer sur la touche F10 puis « Entrée » pour valider le changement.
    5- Si tout s’est bien passé, vous devriez voir démarrer Ubuntu en session « live » (sans installation). Bravo !

    Un exemple en images : le BIOS Setup d’un PC un peu ancien (cas fréquent), ci-dessous…

    Installer Ubuntu 20.04

    ATTENTION : votre PC doit être relié à internet. Par câble RJ45 (réseau), c’est plus rapide et plus fiable mais le WiFi convient aussi.

    Lors du démarrage, une fenêtre propose de choisir la langue (français) et d’essayer ou installer Ubuntu.
    Si vous ne connaissez pas Ubuntu, cliquez sur « Essayer Ubuntu« . Vous pourrez ensuite l’installer facilement depuis une icône sur le bureau.

    On installe !

    Je ne vais pas décrire la procédure ici puisque vous ne pourrez plus accéder à ce site lors de l’installation à moins d’avoir un autre support ou d’imprimer ces pages web, ce n’est pas recommandé !
    C’est pour cela que je vous propose la procédure sous la forme d’une page PDF que vous allez pouvoir imprimer ou charger sur un autre support (smartphone, tablette) pour la suivre étape par étape.

    L’installation est en général assez rapide et dépend surtout du réseau internet (téléchargements complémentaires en cours d’installation).
    Après redémarrage, vous aurez un Ubuntu tout beau tout neuf.
    Nous allons voir dans un prochain article comment l’utiliser et le configurer pour que vous soyez à l’aise avec le système.

    À suivre… prochainement !

    Note d’octobre 2021 :
    Un retour d’expérience dans l’article : Ma distribution Linux favorite en 2021… (clic sur le lien !)
    Ce n’est pas Ubuntu !

  • Linux ET Windows sur un PC portable neuf.

    Linux ET Windows sur un PC portable neuf.

    Ne rêvons pas !
    La marque ASUS (dans le cas cité ici) ne commercialise pas de PC portable avec Ubuntu (ou un autre système d’exploitation basé sur le noyau Linux) mais cet article a pour but de relater une expérience d’installation réussie juste après achat. Faire cohabiter Windows et Linux sur un PC neuf, c’est possible et… je vous le recommande !

    Se résoudre à acheter…

    Tux de Linux et la fenêtre windows cohabitentOn a beau lutter contre le gaspillage informatique en recyclant et en faisant durer du matériel déjà ancien, il faut se résoudre à investir quand l’usure du temps et des composants se fait trop sentir.
    Me voilà donc acquéreur il y a peu d’un PC portable Asus (modèle X555Q) avec inévitablement un Windows 10 sous le capot. Eh oui ! les portables sans OS sont très rares et souvent (paradoxalement) plus chers.

    Je pouvais évidemment formater le disque et n’installer que l’OS Linux choisi mais, par prudence, pour conserver la garantie légale, j’ai choisi de conserver Windows 10. Ça peut toujours servir, ne serait-ce que pour mieux apprécier Linux !

    Activer Windows 10

    Après déballage, je passe à l’inévitable activation de Windows 10 suivie de la configuration de base (c’est bien long et tortueux avec une foule de mises en garde : « Vous êtes sûr ? Cela peut vous faciliter la vie ! Laissez Windows gérer vos affaires, vous serez plus tranquille…« . Et quoi encore ?!
    Je prends soin cependant de me limiter au démarrage logiciel sans placer aucune donnée sur le disque dur en me limitant à l’indispensable.
    Cela facilitera l’installation de l’OS Linux « à côté » de Windows 10.

    L’installation de l’OS Linux

    Il est temps maintenant de sortir la clé USB d’installation du système Linux.

    Faut-il rappeler que les systèmes d’exploitation basés sur le noyau Linux se téléchargent gratuitement depuis le site correspondant à l’OS choisi (Voir au pied de cet article les liens de téléchargement).
    Il faut ensuite créer une clé USB bootable (avec le logiciel UnetBootin par exemple).

    Cette fois, j’ai fait le choix de Xubuntu 18.04.1 en 64 bits mais ça aurait pu être aussi bien le Ubuntu « de base » ou Linux Mint (qui reste mon OS Linux favori à l’usage).

    Redémarrage avec la clé en place juste pour tester si, par hasard, ça démarrerait sans toucher au BIOS… mais non !

    Retour à Windows 10 pour modifier les paramètres de démarrage (boot).

    Il faut alors effectuer une manipulation pas bien compliquée :
    > Menu démarrer (cliquer en bas à gauche ou  touche Windows. Cliquer sur la roue dentée (Paramètres).
    > On arrive dans les paramètres de Windows.
    Cliquer sur « Mise à jour et sécurité » puis sur « Récupération » > Démarrage avancé > Redémarrer maintenant…

    Tout va bien ! Le démarrage s’effectue sur la clé. Après le temps de chargement (un certain temps !) on accède à la version de test de l’OS (en live, sans installation dans un premier temps).

    Tout se passe bien ?
    Il ne reste qu’à cliquer sur l’icône « Installer Xubuntu » et se laisser guider dans le programme d’installation… jusqu’au moment où il va être question de partitionner le disque dur !

    Partager le disque dur.

    Menu de démarrage GRUB : au choix, Linux ou Windows 10En suivant le processus, on arrive au « Type d’installation ».
    En principe, l’option « Installer Xubuntu (ou autre…) à côté de Windows 10 » est proposée.
    On la coche et on valide pour arriver à un écran schématisant le disque dur. Il est possible de partager  en déplaçant la ligne de séparation entre les partitions.
    Il est conseillé d’accorder au minimum 25 Go à la partition Ubuntu (ou Xubuntu ou Mint…).

    Si tout se passe bien, comme dans mon cas, il suffit de terminer tranquillement l’installation et on disposera alors des deux systèmes au démarrage. Par défaut, c’est le système Linux qui démarrera au bout de quelques secondes.
    Pour utiliser Windows, il faudra descendre dans la menu (un peu austère) de démarrage pour choisir Windows boot.


    Annexe :

    Télécharger Ubuntu & Linux Mint :

    Il y a (beaucoup) d’autres distributions Linux (voir un recensement sur le site distrowatch.com, par exemple…).

    Ensuite…

    Pour créer une clé USB « bootable » (permettant l’installation du système d’exploitation), on pourra regarder la documentation Ubuntu qui propose une démarche avec Windows, MacOS et Linux basée sur le logiciel UNetbootin. Voir ici : doc.ubuntu-fr.org/unetbootin.

    Retour à l’article

  • Thunderbird, le facteur idéal pour notre courrier.

    Thunderbird, le facteur idéal pour notre courrier.

    Dans un article du mois de janvier 2019 (ici…), j’évoquais les avantages que procure l’utilisation du logiciel de messagerie électronique Thunderbird (ou client de messagerie).
    Voyons pourquoi et comment on l’installe et les bases de son utilisation.
    Fondamentalement, c’est un outil essentiel pour la protection de nos données et la sécurisation de nos échanges de courrier.

    Thunderbird : le couteau suisse de la messagerie.

    Il est sans doute nécessaire d’apporter quelques informations complémentaires sur la manière de l’installer et de le configurer en rappelant que Thunderbird fonctionne sous Windows, Linux et MacOS.

    Il existe d’autres clients de messagerie comme Claws Mail pour Linux et d’autres pour Windows mais Thunderbird reste le plus complet et le plus abouti : une valeur sûre !

    Si vous n’avez pas bien compris à quoi il sert, alors, je vous renvoie à cet article : zarbalib.fr/webmail-pop3-imap-smtp-les-cles-de-la-boite-a-lettres/.

    Si votre ordinateur fonctionne avec Ubuntu et ses dérivés (Xubuntu, Linux Mint), donc sous Linux, Thunderbird est déjà installé. Vous pouvez donc passer directement à l’étape de configuration !

    Télécharger et installer Thunderbird pour Windows.

    Pour installer Thunderbird sur un PC en Windows 10 (ou versions antérieures), il faudra se rendre sur ce site : www.thundThunderbird.net, le site.erbird.net

    Vous cliquez ensuite sur « Téléchargement gratuit » (Oui, Thunderbird est évidemment gratuit et en principe, vous ne serez pas piégé par des téléchargements parasites à visée publicitaire ou commerciale !). Thunderbird, comme le navigateur Firefox, est conçu et soutenu par la fondation Mozilla.

    Suivez les différentes étapes d’installation après le téléchargement (« Exécuter »… valider l’installation…). C’est fait ! Thunderbird est installé !

    Je n’ai pas effectué la démarche pour MacOS mais elle doit être assez similaire…

    Lancer, configurer et utiliser Thunderbird.

    C’est là qu’on va cheminer en commun à nouveau en compagnie des « linuxiens »…

    Avec Ubuntu & Cie, vous allez trouver l’icône de lancement de Thunderbird en suivant le menu des applications. Il est dans la rubrique « Internet ».
    Cliquez pour le lancer…

    Avec Windows, l’icône s’est probablement installée sur le bureau. Sinon, vous le trouverez dans le menu des applications. Vous pouvez aussi taper son nom dans la barre de recherche…
    On le lance…

    Quand on ouvre Thunderbird la première fois, une fenêtre propose de configurer un premier compte.
    Renseignez le formulaire (adresse et mot de passe), le logiciel va faire le reste et trouver seul le serveur de courrier entrant (celui que vous allez recevoir)… Et là, je vous renvoie à nouveau vers l’article précédent !

    Gros avantage de ce logiciel, on le rappelle : vous pouvez configurer plusieurs adresses e-mail, relever tout votre courrier en un clic et le conserver sur votre disque dur (y compris hors-connexion). Évidemment, c’est la manière la plus sûre et la plus simple pour envoyer et recevoir du courrier !

    Mais ce corbeau est très malin et il dispose de bien d’autres ressources comme la gestion d’un module agenda à associer, non pas avec Google Agenda si vous ne voulez pas que  le géant féroce dévore vos données personnelles mais avec Framagenda de Framasoft par exemple.
    Cet agenda peut aussi être associé à votre smartphone via DavX5… Vous trouverez des tutos pour vous guider dans ce sens.

    Désormais, vous pourrez dissocier l’accès à votre courrier électronique (écriture, lecture, stockage) de l’utilisation d’internet avec votre navigateur. Un pas important à franchir et de nouvelles habitudes à prendre pour plus de sécurité, pour protéger vos données personnelles et limiter le harponnage publicitaire ou malveillant.

    Pour en savoir plus sur les fonctionnalités de Thunderbird, cliquez ici (www.thunderbird.net/Fonctionnalités)

  • Ateliers inform’éthique à Coutances en mars & avril 2019

    Ateliers inform’éthique à Coutances en mars & avril 2019

    Une nouvelle série d’ateliers gratuits et ouverts à tous va être proposée en mars et avril 2019 à Coutances (50).  Aucune connaissance particulière en informatique n’est nécessaire : il suffit juste de savoir se servir un minimum de son ordinateur !
    Ils sont organisés dans le cadre de l’association Alternatives Solidaires et prolongent les actions engagées depuis novembre 2018 (lire ici… et là…)

    En fonction du thème de chaque séance, il pourra s’agir de donner « un coup de jeune » à des ordinateurs portables lents ou vieillissants grâce à un système d’exploitation adapté basé sur le noyau Linux (Linux Mint, Ubuntu/Xubuntu…).
    Dans d’autres cas, on verra comment mieux protéger ses données personnelles et de sa vie privée par un meilleur usage d’internet et de la messagerie électronique.

    Ces ateliers sont animés par Georges Sallé et Thierry Giard.

    Où et quand ?

    Ils se dérouleront à l’Espace Jeunes (Foyer de Jeunes Travailleurs), 162 Rue Régis Messac à Coutances, dans la « Salle des pas perdus » (niveau -1).

    Afficher une carte plus grande

    Horaires : 16h30 à 19h30 (voire plus tard si besoin). Ces horaires sont ajustables selon la disponibilité des participants.

    Le nombre de places étant limité, l’inscription préalable est indispensable à l’adresse zarbalib@free.fr

    Pour des raisons pratiques, il ne sera possible de travailler que sur des ordinateurs portables.

    Le programme :

    mercredi 13 mars : « Passer de Windows à Linux ? »
    Pour tester un système d’exploitation Linux sans risques et l’installer si affinités !

    jeudi 14 mars : « De Windows à Linux »
    Nouvelle séance ou suite de l’atelier du 13 mars selon les demandes. Prolongements possibles, ajustements techniques.

    mercredi 20 mars : « e-mails et protection des données personnelles »
    Que l’on utilise Windows, MacOS ou Linux, comment mieux protéger sa vie privée, publique et ses données personnelles, en particulier dans sa correspondance par e-mails ?
    Voir cet article…

    mercredi 27 mars : Séance Linux à la carte – « Mieux utiliser son système Linux »
    Suite au « passage à Linux », installer et désinstaller des logiciels adaptés, des périphériques (imprimantes, scanner) etc.

    jeudi 28 mars : « Passer de Windows à Linux ? »
    Pour tester un système d’exploitation Linux sans risques et l’installer si affinités !

    mercredi 3 avril : « e-mails et protection des données personnelles »
    Que l’on utilise Windows, MacOS ou Linux, comment mieux protéger sa vie privée, publique et ses données personnelles, en particulier dans sa correspondance par e-mails ?

    mercredi 10 avril : Séance à la carte (selon les demandes et les besoins).

    Pourquoi choisir Linux ?

    Le Tux de Linux à Coutances, Manche, Normandie, France.
    Hello Tux ! Réponds nous !

    Il est beaucoup plus simple de se protéger/protéger ses données avec Linux qu’avec Windows.
    Les virus ou attaques courantes sont inopérants sous Linux.

    Les points clés pour passer de Windows à Linux :
    – pas besoin de gérer/payer un antivirus ;
    – protections (beaucoup plus) fines des données de navigation ;
    – recyclage de vieilles machines (pas trop tout de même) ;
    – pas de pollution par propositions d’applications souvent à l’insu de l’utilisateur (on installe Truc et on s’aperçoit que Bidule s’est invité aussi sur son ordi !) ;

    Le bémol :
    – être en perpétuelle dynamique d’apprentissage…
    car il est important, et essentiel, de changer ses habitudes voire de s’approprier des solutions libres différentes (Gimp à la place de Photoshop, LibreOffice à la place de Word, Excel etc.).

    (Merci à Georges Sallé pour sa contribution !)

  • Les ateliers « Mon ordi revit »

    Votre PC « rame », vous le croyez périmé, victime d’obsolescence plus ou moins programmée à cause de Windows… mais il fonctionne (il s’allume et s’éteint…) !
    N’en changez pas !
    Testez gratuitement une version de LINUX (Linux Mint, Ubuntu…), système d’exploitation libre, gratuit, insensible aux virus et ultra-performant… et installez-le si-affinités  !

    Rendez-vous au Café Solidaire
    44 bis rue St-Pierre – 50200 Coutances
    les mercredis 14, 21 et 28 novembre 2018 de 16 heures à 19 heures

    Comment ça se passe ?
    Apportez votre ordinateur portable vieillissant* (en état de marche). Effectuez une sauvegarde de son contenu auparavant, si-possible.
    – On vérifiera la compatibilité (état de fonctionnement, mémoire…) ;
    Testez un système d’exploitation Linux avec un « live DVD ou CD » ou une clé « live-USB » fournis, sans rien changer dans un premier temps.
    Installez vous-même le système si l’essai est concluant (environ 20 à 45 minutes selon les machines) avec l’assistance de l’animateur !
    Repartez avec un PC comme neuf, rapide et tout équipé (logiciels essentiels).

    Attention : nombre de places très limité à chaque séance (3 à 4 personnes). D’autres séances suivront en fonction de la demande.

    Et c’est GRATUIT !

    Merci de signaler votre venue au moins 24H avant par mail à : zarbalib@free.fr (vous recevrez quelques consignes utiles en réponse)

    Téléchargez l’affichette de présentation, ICI…


    « Faites plaisir à votre PC, offrez-lui Linux ! »
    « Linux: y’a moins bien, mais c’est plus cher »

    Si vous imaginez que Linux est « hermétique » et complexe, sachez que vous l’utilisez au quotidien si vous possédez un smartphone avec Android !


    Animation de l’atelier : Thierry Giard – Contact et plus de renseignements : zarbalib@free.fr

    www.alternatives-solidaires.com

    * La rénovation d’unités centrales de PC de bureau sera envisagée dans un second temps (manque de place! pour le moment)