Vous voulez communiquer et échanger facilement par e-mail dans le cadre d’une association, d’une collectivité, d’un groupe ?
C’est Framalistes (de l’association Framasoft) qu’il vous faut !
Pourquoi une liste de discussion ?
Partons d’un problème concret.
Un groupe vient de se constituer avec un but commun. Un des membres crée une adresse e-mail (Gmail, pardi !…Oups ! lire ici! ) et se charge des tâches de communication.
Ce « chargé de comm’ » a une lourde responsabilité. Il détient toutes les adresses e-mail des membres du groupe. Il se charge des envois de messages (parfois par paquets selon les limites de son FAI -Fournisseur d’Accès à Internet -).
Comme, en plus, il ne sait pas masquer les adresses des destinataires de ses courriels (copie invisible), ça déplaît à ceux qui n’aiment pas se voir « affichés » dans un groupe.
Et hop ! On confie son courrier à Google via sa filiale Gmail… C’est un régal pour le géant du net qui raffole des métadonnées que contiennent les messages. Un commerce très lucratif !
On offre aussi à Google les adresses des autres membres du groupe. Ce grand dévoreur de données personnelles adore !
On peut se sortir de là et éviter la googlisation des contenus des échanges, en passant par un service libre, éthique et gratuit : Framalistes.(1)
Framalistes est là pour vous !
Proposé par l’association Framasoft, Framalistes est un serveur de listes de discussion.
Dans la pratique, une seule adresse e-mail (créée sur Framalistes) du type « chose@framalistes.org« permet d’envoyer et de recevoir des messages concernant tout le groupe.
C’est aussi simple que d’envoyer un e-mail à un ami ! Avec cette seule adresse, on touchera l’ensemble des membres. Ils pourront le lire et y répondre le cas échéant. La réponse touchera elle-même tous les membres.
D’où le terme de « liste de discussion« .
Avantage supplémentaire : chacun peut prendre l’initiative de l’envoi d’un message au groupe sans disposer de l’ensemble des contacts dans son carnet d’adresses.
Rappelons que détenir des listes d’adresses « collectées » sans l’accord de leur propriétaire n’est ni légal ni éthique !
Avec Framalistes, les messages reçus contiennent toujours un lien de désinscription. Chacun peut se désinscrire seul et automatiquement sans en référer à quiconque.
La première fois, il faut suivre la procédure d’inscription, à savoir…
sur la page de Framalistes, cliquer sur « Connexion » en haut, à droite.
Saisir sa propre adresse e-mail (pour s’identifier comme « propriétaire » de la liste) et poursuivre la procédure ;
créer ensuite le groupe (nom, description, intitulé de l’adresse e-mail du groupe) ;
saisir chacun des membres dans le formulaire pour créer la liste. On enregistre en priorité leur adresse e-mail. On pourra ensuite ajouter leur identité dans la liste (plus facile pour s’y retrouver).
À l’issue de la procédure, chaque nouvel inscrit recevra un message automatique précisant qu’il est inscrit sur la liste des membres du groupe.
On peut attribuer un rôle à chacun : abonné ou propriétaire (ce dernier dispose des droits d’administrateur). Il peut y avoir plusieurs propriétaires.
À partir de la page web de Framalistes, un propriétaire peut déterminer ou modifier les options d’abonnement. Il peut abonner ou désabonner les membres et accéder aux archives (mémoire des échanges). En somme assurer simplement la gestion de la liste.
Communiquons !
La communication via Framalistes se passe exactement comme un échange d’e-mails. On peut ajouter des pièces jointes, des images, des liens…
Attention cependant à respecter quelques règles de bonne conduite !
Inscrivez toujours le sujet du message : on sait ainsi de quoi il est question !
Évitez de « noyer » les membres sous les avalanches de messages. Par le jeu des réponses et réponses aux réponses, on peut vite se sentir submergé et perdre le fil.
Pensez que le message envoyé sera lu par tous. Si vous voulez répondre à une seule personne, mieux vaut lui adresser un message à son adresse personnelle !
Selon votre système de messagerie, vérifiez si le message part bien à la liste (il faut parfois choisir « répondre à la liste ») ;
Et si vous voulez médire sur Untel ou Unetelle à son insu, ce n’est sûrement pas le bon canal ! 🙂
Framasoft, est une association d’éducation populaire basée à Lyon.
Ce groupe d’ami·es est convaincu qu’un monde numérique émancipateur est possible. Il est persuadé qu’il adviendra grâce à des actions concrètes sur le terrain et en ligne avec vous et pour vous !
Parmi les initiatives fortes lancées par Framasoft depuis quelques années, signalons la campagne « Dégooglisons internet« . Cette action passe par la mise en place de très nombreux services libres, autant d’alternatives aux applications proposées par les GAFAM (& C°)
1- Google propose aussi un service de listes de diffusion, Google-groups, mais on aura compris à la lecture de l’article pourquoi il est préférable de le fuire !
Ne rêvons pas !
La marque ASUS (dans le cas cité ici) ne commercialise pas de PC portable avec Ubuntu (ou un autre système d’exploitation basé sur le noyau Linux) mais cet article a pour but de relater une expérience d’installation réussie juste après achat. Faire cohabiter Windows et Linux sur un PC neuf, c’est possible et… je vous le recommande !
Se résoudre à acheter…
On a beau lutter contre le gaspillage informatique en recyclant et en faisant durer du matériel déjà ancien, il faut se résoudre à investir quand l’usure du temps et des composants se fait trop sentir.
Me voilà donc acquéreur il y a peu d’un PC portable Asus (modèle X555Q) avec inévitablement un Windows 10 sous le capot. Eh oui ! les portables sans OS sont très rares et souvent (paradoxalement) plus chers.
Je pouvais évidemment formater le disque et n’installer que l’OS Linux choisi mais, par prudence, pour conserver la garantie légale, j’ai choisi de conserver Windows 10. Ça peut toujours servir, ne serait-ce que pour mieux apprécier Linux !
Activer Windows 10
Après déballage, je passe à l’inévitable activation de Windows 10 suivie de la configuration de base (c’est bien long et tortueux avec une foule de mises en garde : « Vous êtes sûr ? Cela peut vous faciliter la vie ! Laissez Windows gérer vos affaires, vous serez plus tranquille…« . Et quoi encore ?!
Je prends soin cependant de me limiter au démarrage logiciel sans placer aucune donnée sur le disque dur en me limitant à l’indispensable.
Cela facilitera l’installation de l’OS Linux « à côté » de Windows 10.
L’installation de l’OS Linux
Il est temps maintenant de sortir la clé USB d’installation du système Linux.
Faut-il rappeler que les systèmes d’exploitation basés sur le noyau Linux se téléchargent gratuitement depuis le site correspondant à l’OS choisi (Voir au pied de cet article les liens de téléchargement).
Il faut ensuite créer une clé USB bootable (avec le logiciel UnetBootin par exemple).
Cette fois, j’ai fait le choix de Xubuntu 18.04.1 en 64 bits mais ça aurait pu être aussi bien le Ubuntu « de base » ou Linux Mint (qui reste mon OS Linux favori à l’usage).
Redémarrage avec la clé en place juste pour tester si, par hasard, ça démarrerait sans toucher au BIOS… mais non !
Retour à Windows 10 pour modifier les paramètres de démarrage (boot).
Il faut alors effectuer une manipulation pas bien compliquée :
> Menu démarrer (cliquer en bas à gauche ou touche Windows. Cliquer sur la roue dentée (Paramètres).
> On arrive dans les paramètres de Windows.
Cliquer sur « Mise à jour et sécurité » puis sur « Récupération » > Démarrage avancé > Redémarrer maintenant…
Tout va bien ! Le démarrage s’effectue sur la clé. Après le temps de chargement (un certain temps !) on accède à la version de test de l’OS (en live, sans installation dans un premier temps).
Tout se passe bien ?
Il ne reste qu’à cliquer sur l’icône « Installer Xubuntu » et se laisser guider dans le programme d’installation… jusqu’au moment où il va être question de partitionner le disque dur !
Partager le disque dur.
En suivant le processus, on arrive au « Type d’installation ».
En principe, l’option « Installer Xubuntu (ou autre…) à côté de Windows 10 » est proposée.
On la coche et on valide pour arriver à un écran schématisant le disque dur. Il est possible de partager en déplaçant la ligne de séparation entre les partitions.
Il est conseillé d’accorder au minimum 25 Go à la partition Ubuntu (ou Xubuntu ou Mint…).
Si tout se passe bien, comme dans mon cas, il suffit de terminer tranquillement l’installation et on disposera alors des deux systèmes au démarrage. Par défaut, c’est le système Linux qui démarrera au bout de quelques secondes.
Pour utiliser Windows, il faudra descendre dans la menu (un peu austère) de démarrage pour choisir Windows boot.
Mon PC portable Asus en mode Windows (à choisir au démarrage)
Le même en mode Linux (Xubuntu 18.04). On a le choix mais y’a pas photo ! Linux, c’est mieux !
Il y a (beaucoup) d’autres distributions Linux (voir un recensement sur le site distrowatch.com, par exemple…).
Ensuite…
Pour créer une clé USB « bootable » (permettant l’installation du système d’exploitation), on pourra regarder la documentation Ubuntu qui propose une démarche avec Windows, MacOS et Linux basée sur le logiciel UNetbootin. Voir ici : doc.ubuntu-fr.org/unetbootin.
Le bonheur est dans les disques (et autres fichiers numériques) !
À défaut de fréquenter nombre de concerts ou festivals dont les programmes ne m’enthousiasment guère (pour le dire gentiment !), j’écoute les disques qui me parviennent. J’y trouve souvent de petits et grands bonheurs en écoutant des musiciens qui ne joueront sans doute jamais sur les scènes subventionnées et conformistes de notre Hexagone, faute de curiosité et d’envie de la part des « programmateurs » qui remplissent des cases au lieu de chercher des pépites pour aiguiser la curiosité du public.
Un copain de 40 ans, jazzophile réputé et reconnu me disait récemment avec une pointe d’ironie : » Dans tes listes de disques, il n’y a que des parfaits inconnus ! Jamais entendu parler ! « . Eh bien ! si je peux encore contribuer à les faire découvrir, j’en serai ravi.
Voici, par ordre alphabétique, 22 disques récemment parus ou à paraître au cours de ce mois d’avril. Et pas que des inconnus, loin de là ! Je vous les présente avec des commentaires succincts et, parfois, des liens permettant l’écoute… Un bon moyen pour découvrir et se forger un avis. Pour aller plus loin, rendez-vous, bien sûr dans les pages de CultureJazz.fr !
Des disques pour le mois d’avril 2019 :
icon-hand-o-right cliquez sur le titre pour un accès direct !
Clarinettiste et vocaliste islandaise, Heida Björg est installée en France. Elle joue ici avec des musiciens d’Aquitaine et des environs et lorgne vers le folklore klezmer… Variété jazzy ?
Heida Björg : clarinette, voix / Nicolas Gardel : guitare / Alexis Nercessian : clavier / Sylvain Plommet : basse, contrebasse / Charles Rappoport : violon, mandoline / Simon Valmort : batterie, percussions / Adrian Iordan : accordéon.
Christy DORAN’s SOUND FOUNTAIN : « For The Kick Of It »
Between The Lines, Inakustik – BTLCHR71247 – [PIAS] – paru le 08/03/2019
Le plus suisse des guitaristes irlandais, Christy Doran (né en 1949), est un musicien d’expérience. Avec ce trio, il rappelle que le jazz électrique peut être aussi aventureux. Musique inspirée et librement structurée.
Moppa ELLIOTT : « Jazz Band, Rock Band, Dance Band »
Hot Cup Records 172 – 182 – 183 – hotcuprecords.com – paru le 15 février 2019
Un de mes chouchous du moment, le (contre)bassiste Moppa Elliott brouille les pistes avec ce triptyque. Le Jazz Band (Advancing on a Wild Pitch) est des plus dansants, le Rock Band (Unspeakable Garbage) hérissera sans doute le poil des rockeux purs et durs et le Dance Band (Acceleration Due to Gravity) va vous donner le tournis. Musiciens impeccables et affûtés, musique inventive. Sérieux, s’abstenir !
Voir aussi, en mars 2019, Moppa Elliott avec Jon Jundbom sur CultureJazz (OUI! – ici…) et sur Zarbalib(r), là…
Advancing on a Wild Pitch (Jazz Band) : Moppa Elliott : contrebasse / Sam Kulik : trombone / Charles Evans : saxophone baryton / Danny Fox : piano / Christian Coleman : batterie Unspeakable Garbage (Rock Band) : Jon Irabagon : saxophone ténor / Nick Millevoi : guitare / Ron Stabinsky : piano, claviers / Moppa Elliott « The Mop » : basse / Dan Monaghan : batterie Acceleration Due to Gravity (Dance Band) : Nate Wooley : trompette / Dave Taylor : trombone / Matt Nelson : saxophones alto et soprano / Bryan Murray : saxophone ténor, soprano, balto! / Dr. Kyle Saulnier : saxophone baryton / Ava Mendoza : guitare / George Burton : piano / Mike Pride : batterie
Andy EMLER – Dave LIEBMAN : « Journey Around the Truth »
Signature Radio-France SIG11116 – parution le 16/04/2019
Là, c’est sérieux ! Andy Emler s’est vu confier les grandes orgues toutes neuves de l’auditorium de Radio-France pour inviter Dave Liebman… qui ne se fait jamais prier pour répondre présent.
« Hors de l’eau un orgue a surgi, c’est pas Nemo, c’est Andy ! » pour détourner affectueusement Claude Nougaro…
Andy Emler : orgue Gerhardt Grenzing (Auditorium de Radio-France) / Dave Liebman : saxophones ténor et soprano, flûte.
Double Moon – Challenge Records – DMCHR71357 – [PIAS] – paru le 08/03/2019
Du jazz de jeunes orfèvres experts de leurs instruments pour interpréter une musique ciselée et travaillée dans un esprit de modernité tempérée. Nouvelle génération du jazz allemand.
Nils Wrasse : saxophone / Benjamin Geyer : piano / Thomas Kolarczyk : contrebasse / Philip Dornbusch : batterie
On avait remarqué Brian Krock dans la remarquable grande formation américaine Big Heart Machine. Le voici en quartet augmenté par la présence irradiante de Matt Mitchell au piano. Inventif et dense !
Brian Krock : saxophones / Olli Hirvonen : guitare / Marty Kenney : contrebasse / Nathan Ellman-Bell : batterie /+/ Matt Mitchell : piano
Cuneiform Rune 464 – Orkhêstra – parution le 05/04/2019
Une sorte de brass-band échevelé avec l’élite du jazz suisse sur le label américain Cuneiform. Musique très solide assise sur une rythmique tuba-batterie superbe avec des solistes très inventifs. Pourquoi s’en priver ?
Benedikt Reising : saxophone alto / Marc Stucki : saxophone ténor / Andreas Tschopp : trombone / Marc Unternährer : tuba / Rico Baumann : batterie.
Si vous voulez mon point de vue, dans le genre pianiste-vocaliste, l’australienne Sarah McKenzie n’est pas la moins intéressante. Elle aime le jazz, évite les effets de mode et conserve le plaisir de jouer et chanter. Y’a pire !
Sarah McKenzie : piano, voix / Pierre Boussaguet : contrebasse / Rogerio Bocatto : percussions / Dan Wilson : guitare / Donald Edwards : batterie / Warren Wolf : vibraphone / Troy Roberts : saxophone ténor / Jody Redhage Ferber : violoncelle /+/ Danilo Caymmi : flûte sur 3
Un trio confirmé ! Ce disque ne fait que renforcer la réputation de Fred Nardin et de ses complices de haut-vol. Il y a plus inventif (cf. Orbit, ci-dessous) mais ils font honneur à l’esprit du jazz.
Frédéric Nardin : piano / Or Bareket : contrebasse / Leon Parker : batterie, percussion
Yolk Records J2075 – L’Autre Distribution – parution le 26/04/2019
Oubliez un peu « l’art du trio » qui a fait la réputation de Brad Mehldau et écoutez ce trio de grands artistes ! Sa musique stratosphérique nous laisse sur O.R.B.I.T. avec Oliva, Rainey, Boisseau (Incroyable Trio, ça c’est moi qui l’ajoute !). Pour les avoir écoutés avec bonheur sur scène à Caen , je ne peux que conseiller ce disque magnifique.
Stéphan Oliva : piano / Sébastien Boisseau : contrebasse / Tom Rainey : batterie.
L’écoute de ce disque ne manquera pas de faire penser à un autre saxophoniste alto également passé par les USA (comme ce Plume) : Gaël Horellou. Ils ont d’ailleurs des complices communs : Géraud Portal et Antoine Paganotti. Intéressant.
Plume : saxophone alto / Leonardo Montana : piano / Géraud Portal : contrebasse / Antoine Paganotti : batterie /+/ Ambrose Akinmusire : trompette sur 5 et 8
Grand spécialiste des divers instruments à anches, Scott Robinson nous offre un superbe enregistrement au saxophone ténor dans l’esprit du jazz qui s’épanouit à partir d’un répertoire choisi puisant chez les Beatles ou dans des standards avec un beau quartet (parfois « augmenté »). Quelle sonorité !
Scott Robinson : saxophone ténor / Helen Sung : piano / Martin Wind : contrebasse / Dennis Mackrel : batterie /+/ Sharon Robinson : flûte sur 8
Dot Time Records – DT9083 – Socadisc – paru le 01/03/2019
« Du bon vieux jazz, jamais ringard, interprété par une chanteuse de grand talent. On en redemande. » C’est ce que j’écrivais en 2010 à propos d’un album de Catherine Russell (lire ici…), une voix du jazz qui n’est autre que la fille du pianiste Luis Russell, directeur musical et accompagnateur de Louis Armstrong dans les années 30. Un disque chaleureux !
Catherine Russell : voix / Matt Munisteri : guitares, directeur musical / Mark Shane : piano / Tal Ronen : contrebasse /+/ Mark McLean : batterie, percussion (4) / Jon-Erik Kellso : trompette sur 1,4,5,6,7,8,11 / John Allred : trombone sur 1,4,5,6,7,8,11 / Evan Arntzen : saxophone ténor sur 1,4,5,6,7,8,11 / Dana Lyn : violon sur 3 / Eddy Malave : alto sur 3 / Marika Hughes : violoncelle sur 3 / Mark Lopeman, Jon-Erik Kellso, Matt Munisteri ou Dana Lyn : arrangements
Whirlwind Recordings – WR4736 – Bertus – paru le 29/03/2019
Ça c’est un quartet international et européen ! Du jazz d’aujourd’hui avec le savoir-faire acquis à l’écoute des anciens… et des modernes. Rien de révolutionnaire mais un groupe soudé et plein d’énergie.
Ben van Gelder (NL) : saxophone alto / Tony Tixier (F) : piano, Yamaha Reface CS / Tom Berkmann (D) : contrebasse / Mathias Ruppnig (Aut.) : batterie.
« Voilà un disque d’une sobriété exemplaire. Rien dans le jeu du saxophoniste et de ses acolytes n’est de trop. Ils sont concentrés sur l’essentiel et c’est très agréable. » Ça, c’est l’ami Yves Dorison qui l’écrit dans les pages de CultureJazz.fr. J’approuve ! [ lire sa chronique ici : Appeal du Disque mars 2019 #1 ].
Jim Snidero : saxophone, compositions / Jeremy Pelt : trompette / Orrin Evans : piano, Fender Rhodes / Nat Reeves : contrebasse / Jonathan Barber : batterie
Cristal Records – Sony Music – parution le 19/04/2019
Mario Stantchev est né en Bulgarie mais réside à Lyon depuis presque 40 ans. Il a enregistré ce beau disque en solo sur le piano prestigieux des Studios La Buissonne, chez Gérard de Haro à Pernes-Les-Fontaines. Lyrisme, poésie, virtuosité mesurée, preuve d’une grande sensibilité artistique.
Rajna SWAMINATHAN RAJAS : « Of Agency and Abstraction »
Biophilia – parution le 26/04/2019
Pour en savoir plus sur l’étonnant label « écologique » Biophilia (USA), on pourra lire l’article que je lui ai consacré en avril 2017 sur CultureJazz.fr. Ce disque est une rencontre (un nouveau mariage ?) entre l’esprit du jazz et la sophistication rythmique et mélodique des musiques de l’Inde. Une musique très raffinée et manifestement inventive.
Rajna Swaminathan : percussion, voix, compositions / Anjna Swaminathan : violon / María Grand : saxophone ténor / Miles Okazaki : guitare / Stephan Crump : contrebasse /+/ Ganavya : voix / Amir ElSaffar : trompette.
On ne change pas une équipe qui gagne… à être connue ! Le trio Three Blind Mice poursuit sa relecture du jazz « à l’ancienne » dans une formule légère toujours aussi raffraichissante. J’avais bien aimé leur précédent disque en 2016 : je confirme ! (lire la chronique de 2016 ici, sur CultureJazz.fr).
Ears&eyes Records – ee:19-087 – Parution le 12 avril 2019
De la tradition (ci-dessus), on passe à la modernité assumée et revendiquée. Le duo italo-louisianais Trapper Keaper (Marcello Benetti + William Thompson IV) devient un quartet de choc avec la vocaliste Aurora Nealand et le saxophoniste Tim Berne. Liberté, improvisation mais aussi influence des cultures de la Nouvelle-Orléans… Un bouillonnement créatif !
Double Moon – Challenge Records – DMCHR71355 – [PIAS] – paru le 08/03/2019
À propos du trio suisse, Vein, Philippe Paschel écrivait pour CultureJazz en 2013 : »La musique du trio est originale, par ses harmonies – y compris sur les standards- et est toujours swinguante, avec une grande autorité. C’est un groupe qui mérite d’être entendu pour lui-même. » C’était à la suite d’un concert dont l’invité était Dave Liebman (CultureJazz, ici). Cette même année 2013, je remarquais avec intérêt le disque « Vote for Vein » (lire ici…). Tout cela pour dire que j’ai reçu avec grand plaisir ce nouvel album des frères Arbenz et de leur ami Thomas Laehns. Cette fois, ils donnent à leur musique une dimension orchestrale. Attention, « Symphonic BOP » n’est pas aussi be-bop que pourrait le laisser croire l’intitulé ! Le jazz a avancé depuis et comptons sur VEIN pour suivre le courant.
Florian Arbenz : batterie / Thomas Laehns : contrebasse / Michael Arbenz : piano / Norrbotten Big Band dirigé par Joakim Milder (14 musiciens).
Dans un article du mois de janvier 2019 (ici…), j’évoquais les avantages que procure l’utilisation du logiciel de messagerie électronique Thunderbird (ou client de messagerie).
Voyons pourquoi et comment on l’installe et les bases de son utilisation.
Fondamentalement, c’est un outil essentiel pour la protection de nos données et la sécurisation de nos échanges de courrier.
Thunderbird : le couteau suisse de la messagerie.
Il est sans doute nécessaire d’apporter quelques informations complémentaires sur la manière de l’installer et de le configurer en rappelant que Thunderbird fonctionne sous Windows, Linux et MacOS.
Il existe d’autres clients de messagerie comme Claws Mail pour Linux et d’autres pour Windows mais Thunderbird reste le plus complet et le plus abouti : une valeur sûre !
Si votre ordinateur fonctionne avec Ubuntu et ses dérivés (Xubuntu, Linux Mint), donc sous Linux, Thunderbird est déjà installé. Vous pouvez donc passer directement à l’étape de configuration !
Télécharger et installer Thunderbird pour Windows.
Pour installer Thunderbird sur un PC en Windows 10 (ou versions antérieures), il faudra se rendre sur ce site : www.thunderbird.net
Vous cliquez ensuite sur « Téléchargement gratuit » (Oui, Thunderbird est évidemment gratuit et en principe, vous ne serez pas piégé par des téléchargements parasites à visée publicitaire ou commerciale !). Thunderbird, comme le navigateur Firefox, est conçu et soutenu par la fondation Mozilla.
Suivez les différentes étapes d’installation après le téléchargement (« Exécuter »… valider l’installation…). C’est fait ! Thunderbird est installé !
Je n’ai pas effectué la démarche pour MacOS mais elle doit être assez similaire…
Lancer, configurer et utiliser Thunderbird.
C’est là qu’on va cheminer en commun à nouveau en compagnie des « linuxiens »…
Avec Ubuntu & Cie, vous allez trouver l’icône de lancement de Thunderbird en suivant le menu des applications. Il est dans la rubrique « Internet ».
Cliquez pour le lancer…
Avec Windows, l’icône s’est probablement installée sur le bureau. Sinon, vous le trouverez dans le menu des applications. Vous pouvez aussi taper son nom dans la barre de recherche…
On le lance…
Quand on ouvre Thunderbird la première fois, une fenêtre propose de configurer un premier compte.
Renseignez le formulaire (adresse et mot de passe), le logiciel va faire le reste et trouver seul le serveur de courrier entrant (celui que vous allez recevoir)… Et là, je vous renvoie à nouveau vers l’article précédent !
Gros avantage de ce logiciel, on le rappelle : vous pouvez configurer plusieurs adresses e-mail, relever tout votre courrier en un clic et le conserver sur votre disque dur (y compris hors-connexion). Évidemment, c’est la manière la plus sûre et la plus simple pour envoyer et recevoir du courrier !
Mais ce corbeau est très malin et il dispose de bien d’autres ressources comme la gestion d’un module agenda à associer, non pas avec Google Agenda si vous ne voulez pas que le géant féroce dévore vos données personnelles mais avec Framagenda de Framasoft par exemple.
Cet agenda peut aussi être associé à votre smartphone via DavX5… Vous trouverez des tutos pour vous guider dans ce sens.
Désormais, vous pourrez dissocier l’accès à votre courrier électronique (écriture, lecture, stockage) de l’utilisation d’internet avec votre navigateur. Un pas important à franchir et de nouvelles habitudes à prendre pour plus de sécurité, pour protéger vos données personnelles et limiter le harponnage publicitaire ou malveillant.
Pourquoi ne pas regarder la télé sur son PC ? Dans le cadre des ateliers que nous animons à Coutances (50), la demande est apparue… Il existe de nombreux tutos disponibles sur le web mais je propose malgré tout ce petit guide, sans doute incomplet mais suffisant a priori. La démarche ne présente pas de difficultés !
Nous allons voir comment « installer » (entre guillemets car la procédure est particulière) Molotov TV, « Une façon radicalement nouvelle de regarder la télévision » selon le slogan de cette application. Vous aurez à votre disposition 34 chaînes dans sa version gratuite et plus du double dans la version étendue. Nous allons voir la procédure pour Linux (Ubuntu et ses dérivés, Xubuntu, Linux Mint etc.).
Comment faire ?
Allez sur le site www.molotov.tv. Cliquez sur « Télécharger ». Une fenêtre de téléchargement va apparaître sur la page suivante intitulée « Téléchargement de Molotov pour Linux« . Enregistrez le fichier molotov.AppImage où vous voulez (pour ma part, je l’ai placé dans le dossier « Vidéos » mais c’est à vous de choisir. Attention, il faudra le laisser à cette place de préférence).
Installer Molotov TV.
Rendez-vous dans le dossier où vous venez d’enregistrer le fichier « molotov.AppImage« . C’est donc un fichier de type « AppImage » avec un mode d’installation un peu particulier mais… inutile de se poser trop de questions, suivons la procédure !
Faites un clic droit sur ce fichier et cliquez sur « Propriétés« .
La fenêtre suivante comporte 3 onglets : « Général / Emblèmes et Permissions« . Cliquez sur « Permissions« . Repérez et cochez la case « Autoriser ce fichier à être exécuté comme un programme« . Fermez cette fenêtre.
On retrouve le fichier « molotov.AppImage » dans son dossier. Faites un double clic sur ce fichier (ou clic droit > Exécuter).
Molotov TV s’ouvre…
Inscrivez-vous, c’est gratuit ! et… enjoy !
Pour utiliser les ressources de Molotov TV, il faudra entrer une adresse e-mail ou, mieux, vous inscrire. C’est gratuit pour la formule de base déjà très complète. Vous pouvez aussi opter pour une version payante… C’est vous qui voyez !
NB – 2022 : Les chaînes TF1 / TMC / TFX / LCI / TF1 Séries Films / M6 / W9 / 6ter / Gulli ne sont plus disponibles dans la formule gratuite Molotov ! Il faut souscrire l’option HD pour en profiter. Ou alors, on s’en passe… très bien… croyez-moi ! Je ne regarde jamais ces chaînes de m***** ! Lire ici
À partir de là, vous disposerez d’un vaste choix de chaînes que vous pourrez suivre en direct mais aussi avec la formule de replay.
À vous d’explorer les ressources de cette application vraiment très pratique et aboutie techniquement.
Pour utiliser Molotov TV, vous devriez ensuite le retrouver dans le menu « Multimédia » (Son & Vidéo) de votre système.
Une nouvelle série d’ateliers gratuits et ouverts à tous va être proposée en mars et avril 2019 à Coutances (50). Aucune connaissance particulière en informatique n’est nécessaire : il suffit juste de savoir se servir un minimum de son ordinateur !
Ils sont organisés dans le cadre de l’association Alternatives Solidaires et prolongent les actions engagées depuis novembre 2018 (lire ici… et là…)
En fonction du thème de chaque séance, il pourra s’agir de donner « un coup de jeune » à des ordinateurs portables lents ou vieillissants grâce à un système d’exploitation adapté basé sur le noyau Linux (Linux Mint, Ubuntu/Xubuntu…).
Dans d’autres cas, on verra comment mieux protéger ses données personnelles et de sa vie privée par un meilleur usage d’internet et de la messagerie électronique.
Ces ateliers sont animés par Georges Sallé et Thierry Giard.
Où et quand ?
Ils se dérouleront à l’Espace Jeunes (Foyer de Jeunes Travailleurs), 162 Rue Régis Messac à Coutances, dans la « Salle des pas perdus » (niveau -1).
Horaires : 16h30 à 19h30 (voire plus tard si besoin). Ces horaires sont ajustables selon la disponibilité des participants.
Le nombre de places étant limité, l’inscription préalable est indispensable à l’adresse zarbalib@free.fr
Pour des raisons pratiques, il ne sera possible de travailler que sur des ordinateurs portables.
Le programme :
mercredi 13 mars : « Passer de Windows à Linux ? »
Pour tester un système d’exploitation Linux sans risques et l’installer si affinités !
jeudi 14 mars : « De Windows à Linux »
Nouvelle séance ou suite de l’atelier du 13 mars selon les demandes. Prolongements possibles, ajustements techniques.
mercredi 20 mars : « e-mails et protection des données personnelles »
Que l’on utilise Windows, MacOS ou Linux, comment mieux protéger sa vie privée, publique et ses données personnelles, en particulier dans sa correspondance par e-mails ? Voir cet article…
mercredi 27 mars : Séance Linux à la carte – « Mieux utiliser son système Linux »
Suite au « passage à Linux », installer et désinstaller des logiciels adaptés, des périphériques (imprimantes, scanner) etc.
jeudi 28 mars : « Passer de Windows à Linux ? »
Pour tester un système d’exploitation Linux sans risques et l’installer si affinités !
mercredi 3 avril : « e-mails et protection des données personnelles »
Que l’on utilise Windows, MacOS ou Linux, comment mieux protéger sa vie privée, publique et ses données personnelles, en particulier dans sa correspondance par e-mails ?
mercredi 10 avril : Séance à la carte (selon les demandes et les besoins).
Pourquoi choisir Linux ?
Hello Tux ! Réponds nous !
Il est beaucoup plus simple de se protéger/protéger ses données avec Linux qu’avec Windows.
Les virus ou attaques courantes sont inopérants sous Linux.
Les points clés pour passer de Windows à Linux :
– pas besoin de gérer/payer un antivirus ;
– protections (beaucoup plus) fines des données de navigation ;
– recyclage de vieilles machines (pas trop tout de même) ;
– pas de pollution par propositions d’applications souvent à l’insu de l’utilisateur (on installe Truc et on s’aperçoit que Bidule s’est invité aussi sur son ordi !) ;
Le bémol :
– être en perpétuelle dynamique d’apprentissage…
car il est important, et essentiel, de changer ses habitudes voire de s’approprier des solutions libres différentes (Gimp à la place de Photoshop, LibreOffice à la place de Word, Excel etc.).
Je vous propose un bouquet de musiques aux couleurs et formes très diverses pour attendre l’arrivée du printemps en écoutant du jazz et autres musiques improvisées et créatives. 25 disques (« physiques » et/ou numériques) juste parus ou à paraître au cours du mois.
Le mois de février a été trop court pour me permettre de tout écouter en détail. Mes commentaires ne sont pas des chroniques mais un avis à partir d’un ressenti.
Il y a souvent de liens d’écoute pour les albums présentés. Vous pourrez ainsi avoir un aperçu de ce qu’ils contiennent. Comme certains ne sont pas encore parus à la date de publication de cet article, il faudra peut-être patienter un peu…
Certains sont ou seront chroniqués dans les pages de CultureJazz.fr, un site incontournable évidemment !
Bonne écoute et… belles découvertes souvent !
Cyrille AIMÉE : « Move On: a Sondheim Adventure »
Cyrille AIMÉE : « Move On: a Sondheim Adventure »
Mack Avenue MAC1144 – paru le 22/02/2019
Le pochette est des plus colorées (belle photo signée Noé Cugny !) et la musique est pétillante. Interprétation fraîche et sensible du répertoire du compositeur et parolier américain Stephen Sondheim (né en 1930).
Cyrille Aimée : voix / Assaf Gleizner ou Thomas Enhco : piano, Fender Rhodes / Jérémy Bruyère : contrebasse, basse / Yohan Serra : batterie / +/ nombreux invités selon les titres
Un solide « trio de piano » autour d’un jeune pianiste qui rend hommage à l’histoire du jazz. Vous trouverez plusieurs trios piano-contrebasse-batterie dans cette page de mars. Chacun a sa spécificité même si la formule est des plus prisées aujourd’hui.
Ehud Asherie : piano / Peter Washington : contrebasse / Rodney Green : batterie
Whirlwind Recordings – Bertus – parution le 15/03/2019
Pour le label britannique Whirlwind, le saxophoniste Seamus Blake se présente avec sa French Connection. Une déclinaison talentueuse et inspirée du swing moderne par un saxophoniste né en Angleterre qui a grandi au Canada avant de choisir les USA puis… la France.
Seamus Blake : saxophones et voix / Tony Tixier : piano / Florent Nisse : contrebasse / Gautier Garrigue : batterie
Samantha BOSHNACK’s SEISMIC BELT : « Live in Santa Monica »
Samantha BOSHNACK’s SEISMIC BELT : « Live in Santa Monica »
Orenda Records – orendarecords.com – publication le 15 mars 2019 (USA).
Cette trompettiste originaire de Seattle se passionne de toute évidence pour le volcanisme. Sa musique est néanmoins très maîtrisée et une certaine attention est apportée à la forme et aux couleurs (violons) dans un esprit qui reste très attaché au jazz.
Samantha Boshnack : trompette, bugle, compositions /+/ Ryan Parrish : saxophones ténor et baryton / Paul Cornish : piano / Nashir Janmohamed : contrebasse / Dan Schnelle : batterie /+/ Lauren Elizabeth Baba : alto, violon / Paris Hurley : violon.
Aloya Records / Inouïe Distribution – parution le 15/03/2019
Issu du Collectif Spatule (Nantes et Pays de Loire), le groupe Colunia propose une musique travaillée et mélodique qui accorde une belle place à la harpe chromatique. Beau choix d’invités ! (Linda Oláh, David Chevallier, Geoffroy Tamisier et Thomas Jacquot .
Émilie Chevillard : harpe chromatique, konnakols, composition 5 / Florian Chaigne : batterie, konnakols, compositions / Gweltaz Hervé : saxophones alto, soprano et baryton / Émeric Chevalier : contrebasse /+/ Linda Oláh : voix sur 5, 8, 9 / David Chevallier : guitares sur 3 et 7 / Geoffroy Tamisier : trompette sur 5 / Thomas Jacquot : sitar sur 2
Paul Dietrich est trompettiste lui aussi mais il se consacre ici essentiellement à la direction de ce très bel orchestre pour lequel il a composé une musique de belle tenue avec en gardien du rythme (invité) l’excellent batteur Clarence Penn.
Corbin Andrick, Greg Ward, Tony Barba, Dustin Laurenzi, Mike Hiebert : saxophones, anches, flûte / Andy Baker, Jamie Kember, Kurt Dietrich, Tom Matta : trombones / Chuck Parrish, Russ Johnson, Jessica Jensen, David Cooper : trompette / Matt Gold : guitare, effets / Carl Kennedy : piano / John Christensen : contrebasse / Clarence Penn : batterie / Megan Moran : voix sur 1, 3, 5-8 / Paul Dietrich : compositions, trompette sur « Green Fields ». Enregistré en août 2018 à Chicago
Berthold Records – Outside in Music 4 250647 319027 – Differ-Ant – parution le 08/03/2019
Pour son précédent album, « Beam Me Up », le saxophoniste Shauli Einav avait aussi engagé Florent Nisse et Gautier Garrigue, comme Seamus Blake (voir plus haut). Cette fois, il s’associe au tromboniste Andy Hunter. Avec le vibraphone de Tim Collins, on se croirait presque à l’époque du jazz West Coast parfois…
Deux guitares, deux claviers et deux « voix », celle de Lynn Cassiers et évidemment Alexandra Grimal, saxophoniste expressive et vocaliste. Au centre, la batterie de Stéphane Galland… Musique inventive, très sensible, lumineuse jusqu’à éblouissement. Confirmation d’un grand talent.
Alexandra Grimal : composition, texte, saxophones ténor, soprano, sopranono, voix / Lynn Cassiers : textes, voix, live electronique / Marc Ducret : guitares électrique et soprano, voix / Nelson Veras : guitare / Jozef Dumoulin : Fender Rhodes et électronique + piano sur une plage / Benoît Delbecq : piano / Stéphane Galland : batterie.
Ne vous fiez pas aux apparences : ça commence très be-bop mais le jazz de Nick Grinder est finalement plus mutant qu’il n’y paraît. Ça joue sans faux-semblants !
Nick Grinder : trombone / Juanma Trujillo : guitare / Ethan Helm : saxophones / Walter Stinson : contrebasse / Matt Honor : batterie
Michael Gregory JACKSON Clarity Quartet : « WHENUFINDITUWILLKNOW »
Michael Gregory JACKSON CLARITY QUARTET : « WHENUFINDITUWILLKNOW »
Golden Records MGJCQ 004 – parution le 8 février 2019
Tiens, revoilà Michael Gregory Jackson ! (Je parle bien du guitariste MGJ et non MJ !). Un musicien définitivement inclassable entre musiques électriques (le terme de fusion serait vraiment un raccourci) et musiques « créatives », il s’est toujours affranchi des barrières. On le retrouve ici avec plaisir à la tête de son Clarity Quartet avec un sacré trio de musiciens danois dont l’excellent saxophoniste (bien connu) Simon Spang Hansen. Une série de compositions comme autant d’hommages éclectiques aux musiques qu’affectionne le guitariste.
Michael Gregory Jackson : guitares / Niels Praestholm : contrebasse / Simon Spang Hanssen : saxophone / Matias Wolf-Andreason : batterie
Philippe LACARRIÈRE BACKHAND PROJECT : « Backhand Project »
Philippe LACARRIÈRE BACKHAND PROJECT : « Backhand Project »
Autoproduction Au Sud du Nord / www.ausuddunord.fr – parution en mars 2019
Avec son association Au Sud Du Nord basée dans l’Essonne (sud de Paris, moitié nord de la France !) , Philippe Lacarrière s’implique autant dans la diffusion musicale (label, concerts, festival…) que dans sa propre carrière d’artiste. Voilà la dernière formation qu’il a réunie avec Sébastien Texier aux anches. Une musique d’artisan(s) passionné(s).
Depuis une quinzaine d’années, Tamara Lukasheva peaufine son approche singulière du jazz. Influences est-européennes, improvisation, sens de couleurs caractérisent ses compositions.
Tamara Lukasheva : voix, piano, melodica, carillon / Sebastian Scobel : piano / Jakob Kühnemann : contrebasse / Dominik Mahnig : batterie, jouets
Jean-Marie MACHADO – DANZAS : « Pictures for Orchestra »
Jean-Marie MACHADO – DANZAS : « Pictures for Orchestra »
Label La Buissonne RJAL397033 / [PIAS] – parution le 08/03/2019
On ne présente plus Jean-Marie Machado qui revient ici à son orchestre Danzas pour une série de compositions hautes en couleurs servies par une écriture très raffinée, précise et souvent précieuse, très poétique.
Autoproduction – NAY01 – www.naysing.com – paru le 05/02/2019
L’organiste-claviériste Damien Argentieri est très fier de nous présenter Naysing, un vocaliste qui a été remarqué (fort justement) au festival Crest Jazz Vocal. Une voix très intéressante et une musique assez sobre et chaleureuse de belle facture.
Avec l’énergie qu’il dégage dans sa musique, Kassa Overall risque de faire fondre rapidement ce cornet de glace ! Je l’avais entendu en tant que batteur de l’excellent Zebulon Trio de Peter Evans en 2015 au Mans (lire ici) et je découvre le rappeur-producteur (tendance créative) avec ce disque bien ficelé même si le jazz n’est pas ici le propos essentiel.
Kassa Overall : batterie, voix, programmations /+ selon les titres/ Mike King : orgue, claviers / Roy Hargrove, Theo Croker : trompette / Daryl Johns, Stephan Crump : contrebasse / Paul Wilson : Fender Rhodes / Carlos Overall, Johnny Butler : saxophone ténor / Lauren Du Graf, Judy Jackson, Carmen Lundy : voix / Julius Rodriguez, Sullivan Fortner, Julia Chin : piano / Arto Lindsay : voix / Derek Nievergelt : basse / Andrew Renfroe : guitare / Taylor Hova : violoncelle / Anthony Ware : flûte…
Le casting est implacable ! De sacrés musiciens qui savent ce que veut dire jouer de/avec la musique. Près de deux heures de musique sur le nouveau label-concept du photographe et ingénieur du son Jimmy Katz. Vivement conseillé !
Jason Palmer : trompette / Mark Turner : saxophone ténor / Matt Brewer : contrebasse / Kendrick Scott : batterie
Jeff PIFHER and SOCRATES’ TRIAL : « Alternatue Futures, Past Realities »
Jeff PIFHER and SOCRATES’ TRIAL : « Alternatue Futures, Past Realities »
Autoproduction ? – Parution le 29 mars 2019.
Oh ! Que cette musique est pompeuse… on frise presque le pompier parfois ! L’emballage est à la hauteur du contenu : grandiloquent et clinquant avec des clichés à la pelle dans le genre fusion emphatique !!
Jeff Pifher : saxophone / Misha Bigos : piano, claviers, synthetiseur / Colin Cook : guitare / Nick Campbell : basse / Corey Coverstone : batterie / Ian Wurfl : percussion /+/ cordes, vents et voix.
On connaît le talent de Bruno Angelini et son sens du dialogue en duo (avec le trompettiste Giovanni Falzone). Ici, il rencontre Éric Plandé, saxophoniste passionné de paysages sonores… À écouter évidemment !
Éric Plandé : saxophones ténor et soprano / Bruno Angelini : piano et claviers
La pianiste Claire Ritter suit une carrière aussi singulière que son exceptionnel complice ici : Ran Blake. Une rencontre à deux pianos et, en guise de voix complémentaire, le saxophone de Kent O’Doherty.
Claire Ritter & Ran Blake : pianos /+/ Kent O’Doherty : saxophone
Sunnyside Records – Socadisc – Parution le 15 mars 2019
Nick Sanders est né à la Nouvelle-Orléans mais il est aujourd’hui new-yorkais. Un parcours qui a sans doute enrichi sa culture du jazz comme le prouve ce disque futuriste par son titre et parfois rétro dans sa forme, en apparence car ce jazz est assez malicieux et tortueux, ce qui le rend d’autant plus intéressant.
Nick Sanders : piano / Henry Fraser : contrebasse / Connor Baker : batterie.
Mention spéciale pour ce disque exquis ! Du sucre d’orge gingembre-épices sauvages. Du technicolor sur décors en carton pâte néo-hollywoodiens. Les oiseaux, la jungle, des machineries improbables et des mélodies fondantes. Un vrai délire de compositeur farfelu ! Délicieux et sérieusement déjanté !
Typical Sisters est un trio atypique finalement. Avec ce second album, cette formation américano danoise s’affranchit elle aussi des étiquettes pour proposer généreusement une musique à l’énergie maîtrisée, assez singulière avec un certain talent pour la narration mélodique.
Gregory Uhlmann : guitare / Clark Sommers : contrebasse, basse / Matt Carroll : batterie
Revenons-en au « jazz-jazz » pour conclure cette revue d’avant printemps avec le trio du pianiste Charles D. Williams pour célébrer les parfums du jazz avec finesse et élégance et une touche d’électricité (Fender Rhodes, parfois et basse électrique).
Charles Williams : piano, Fender Rhodes / DeAndre Manning : basse électrique / Mike Warren : batterie
À l’heure du téléchargement et des flux directs (ou streaming), il est facile de stocker de la musique sur le disque dur d’un PC (les bases ici… – décembre 2020). Cependant, la qualité d’écoute sur les ordinateurs portables ou de bureau n’a rien à voir avec celle d’une chaîne hi-fi. Ce petit rappel sur les liaisons audio possibles entre PC et chaîne Hi-Fi pourra-t-il vous être utile ?
Par câble RCA – Jack 3.5 :
C’est le système le plus simple et le moins onéreux. Il est intéressant surtout si le PC est à proximité de l’appareil de diffusion (ampli de la chaîne). On trouve des câbles jusqu’à 5 mètres de longueur, voire plus probablement. On branche les prises RCA sur une entrée de l’ampli (In) et la prise jack 3.5 sur la prise casque s’il s’agit d’un PC portable ou la sortie audio pour un PC de bureau. Il suffit de sélectionner le bonne source sur l’ampli (sélecteur) et vous pourrez écouter la musique depuis votre PC !
Par Bluetooth :
Cas n°1 – Vous disposez d’un PC équipé en Bluetooth (c’est le cas pour les portables récents) et d’une chaîne récente (ou barre de son) également en Bluetooth, tout devrait bien de passer. Il suffit de réaliser l’appairage pour que la diffusion soit possible. Attention, la distance est limitée à une dizaine de mètres sans obstacle important (mur…).
Cas n°2 – Votre PC est équipé du Bluetooth mais pas votre chaîne (ou autre appareil de diffusion). Il faudra alors investir dans un petit boîtier de connexion (adaptateur audio Bluetooth). Son prix peut varier d’une quinzaine à une quarantaine d’euros. Ce boîtier se connecte à la chaîne Hi-Fi soit par un câble RCA soit par un câble Jack 3.5. Une recherche sur internet du type « adaptateur audio bluetooth » devrait vous permettre de trouver ce qu’il vous faut.
Cas n°3 – Si votre PC n’est pas équipé en Bluetooth (PC de bureau ou portable plus ancien) alors l’acquisition d’une simple clé USB Bluetooth (compter une dizaine d’euros, voire moins) vous permettra de résoudre ce problème en toute simplicité.
Et encore…
Si rien de tout cela ne fonctionne chez vous, il reste la possibilité d’utiliser une clé USB avec vos fichiers téléchargés ou de graver un CD à condition d’avoir un lecteur qui dispose d’une prise USB et/ou qui lise le mp3 (format le plus courant pour la musique à télécharger). Cela ne vous donnera pas de solution pour le streaming cependant.
Attention ! Un simple CD enregistrable peut contenir plusieurs dossiers (« disques ») au format mp3. Dans ce cas, il faut le graver comme un CD de données et non comme un CD audio !
Dans le monde du jazz et des musiques improvisées.
Voici quelques disques qui me sont parvenus, récemment parus ou à paraître au cours de ce mois de février 2019.
Pas de chroniques ici, juste une présentation avec un(des) lien(s) d’écoute quand ils existent. Pour les chroniques, on se rendra bien évidemment sur CultureJazz.fr.
Ne manquez pas de lire « l’Appeal du disque » de janvier 2019 (2ème partie) sur CultureJazz.fr : www.culturejazz.fr/article3432. Plusieurs des disques présentés ici y sont chroniqués ! (publication le 31 janvier 2019).
Ralph ALESSI : « Imaginary Friends »
Ralph ALESSI : « Imaginary Friends »
ECM / Universal – parution le 01/02/2019
Plus qu’un trompettiste, voilà un grand musicien à la voix singulière. Quintet impeccable avec Ravi Coltrane.
« Nous avons rencontré un ange, hier, à midi. Un ange troubadour qui a offert un moment de musique plein de grâce et d’humanité, rien que pour nous, êtres en quête de musiques apéritives« . C’est ce que j’écrivais en novembre 2011 après un concert de Paolo Angeli au festival de Nevers (lire ici…). Je retrouve donc avec grand plaisir ce musicien-inventeur aux ressources inépuisables.
Paolo Angeli : guitare sarde préparée, voix, sons divers.
Odin Grappa kr111 / Outhere – paru en novembre 2018.
Formation désormais quasi-légendaire du jazz scandinave, Atomic se livre ici à une relecture de pièces composées au siècle dernier par des musiciens-inventeurs, d’Edgar Varèse à Carla Bley, de Steve Lacy à Olivier Messiaen…
Fredrik Ljungkvist : saxophone & clarinette / Magnus Broo : trompette / Håvard Wiik : piano / Ingebrigt Håker Flaten : contrebasse / Hans Hulbækmo : batterie
Un disque monumental et historique. Des enregistrements inédits d’un duo piano-voix incomparable et sans doute inégalable. Indispensable ce disque ! Ça va de soi !
Jeanne Lee : voix / Ran Blake : piano // Enregistrements inédits 1966-67 en Europe
James BOOKER : « At Onkel Pös Carnegie Hall, Hamburg 1976 Vol 1 »
James BOOKER : « At Onkel Pös 1976 »
JazzLine N 77061 / Socadisc
Dans la série des rééditions de concerts enregistrés par la N.D.R. (radio allemande), le pianiste et chanteur de la Nouvelle-Orleans, James C. Booker (1939-1983).
JazzLine N 77057 / Socadisc – parution le 22/02/2019
Où l’on retrouve le trompettiste Randy Brecker pour cristalliser le NDR Big-Band (avec David Sanborn). Fusion !
Randy Brecker : trompette et bugle / David Sanborn : saxophone alto / Ada Rovatti : saxophones ténor et soprano / Wolfgang Haffner : batterie /+ NDR Big-Band / Jörg Achim Keller : direction et arrangements / Thorsten Benkenstein, Ingolf Burkhardt, Claus Stötter, Reiner Winterschladen : trompettes / Fiete Felsch, Peter Bolte, Frank Delle, Björn Berger, Edgar Herzog : anches / Dan Gottshall, Sebastian Stanko, Klaus Heidenreich, Stefan Lottermann, Ingo Lahme (+ tuba) : trombones / Christian Diener : basse / Vladyslav Sendecki : claviers / Bruno Müller : guitare / Marcio Doctor : percussion // Enregistré en studio en Allemagne en janvier 2017 et mai 2018.
85 minutes d’enregistrements studio inédits signés Eric Dolphy, c’est exceptionnel. Une musique d’une grande modernité… et c’était en 1963. En duo ou en plus grande formation, Dolphy est toujours passionnant et les musiciens qui l’entourent sont magnifiques.
Eric Dolphy : saxophone alto, flûte, clarinette basse / William « Prince » Lasha : flûte / Huey « Sonny » Simmons : saxophone alto / Clifford Jordan : saxophone soprano / Woody Shaw : trompette / Garvin Bushell : basson / Bobby Hutcherson : vibraphone / Richard Davis : contrebasse / Eddie Kahn : contrebasse / J.C. Moses : batterie / Charles Moffett : batterie
DONNAT – MANSUY – CHARMASSON – SANTACRUZ – BERTRAND « Giaco – le son d’(é)toiles »
DONNAT – MANSUY – CHARMASSON – SANTACRUZ – BERTRAND « Giaco – le son d’(é)toiles »
IMR – Compagnie l’Arbre de Mai IMR 018 (livret – CD) / Muséa & Les Allumés du Jazz – paru le 05/01/2019
Un disque du sud (de la France) qui réunit une belle équipe de copains musiciens pour rendre un hommage coloré et chaleureux à un artiste de leur région, le peintre Jean-PierreGiacobazzi, alias Giaco. Beaucoup de chaleur et de sensibilité dans cette musique d’experts inspirés. Un livre disque qui reproduit quelques œuvres étonnantes de l’artiste.
Laure Donnat : chant / Perrine Mansuy : piano, chant / Rémi Charmasson : guitares / Bernard Santacruz : contrebasse, basse / Bruno Bertrand : batterie, percussions, sons concrets.
Nome 015 / L’Autre Distribution – parution le 01/02/2019
Un bien beau quintet franco-albano-suisse qui assemble superbement jazz et poésie autour de la voix d’Elina Duni.
Lire l’excellente chronique de leur concert au Chorus de Lausanne par Yves Dorison sur CultureJazz.fr, ici…
Elina Duni : chant / David Enhco : trompette / Marc Perrenoud : piano / Florent Nisse : contrebasse / Fred Pasqua : batterie
Un disque tout juste arrivé, pas encore écouté qui fait suite à l’excellent « Brazza Cry« . Chronique de « Brazza Cry » par Jean Buzelin sur CultureJazz.fr (décembre 2018 – OUI !) à lire ici…
Michel Fernandez : saxophones ténor et soprano, compositions / Benoît Thévenot : piano, claviers / François Gallix : contrebasse / Nicolas Serret : batterie.
Double Moon – Challenge Records DMCHR71360 [PIAS] – parution le 08/02/2019
Le saxophoniste islandais Sigurður Flosason se présente ici avec les deux-tiers du trio du pianiste luxembourgeois Michel Reis (Marc Demuth est à la contrebasse) en compagnie du batteur belge Michel Herr. International ce quartet et loin d’être inintéressant !
Sigurður Flosason : saxophone alto / Michel Reis : piano / Marc Demuth : contrebasse / Jeff Herr : batterie
Posi-Tone PR8191 / www.posi-tone.com – parution le 01/02/2019
Ken Fowser est un habitué du label américain Posi-Tone Records. Il a réuni ici une formation dans l’esprit du jazz post-bop des années 60 autour de l’orgue survitaminé de Brian Charette.
Ken Fowser : saxophone ténor / Joe Magnarelli : trompette / Steve Davis : trombone / Ed Cherry : guitare / Brian Charette : orgue / Willie Jones III : batterie
J’apprécie particulièrement le jeu et la posture artistique du pianiste italien Giovanni Guidi. Il est ici remarquablement entouré : Francesco Bearzatti et Thomas Morgan (l’américain de l’équipe) sont à la hauteur de tous les enjeux.
Giovanni Guidi : piano / Francesco Bearzatti : saxophone ténor, clarinette / Roberto Cecchetto : guiatre / Thomas Morgan : contrebasse / Joao Lobo : batterie
Le remarquable contrebassiste américain Larry Grenadier se lance dans l’exercice délicat du solo de contrebasse. Il faut être un grand musicien pour réussir ce défi. Aucun doute, il l’est !
Iro HAARLA, Ulf KROKFORS & Barry ALTSCHUL : « Around Again »
Iro HAARLA, Ulf KROKFORS & Barry ALTSCHUL : « Around Again »
TUM CD 054 / http://tumrecords.com/054-around-again 15/02/2019
Ceci est presque un « remake » comme on dirait au cinéma ! La grande pianiste finlandaise Iro Haarla rend un double hommage à Carla Bley avec des compositions « historiques » que jouait le trio de Paul Bley dès les années 60. À cette époque, son batteur était (souvent) Barry Altschul, déjà. Une musique sans aucune ride.
Iro Haarla : piano / Ulf Krokfors : contrebasse / Barry Altschul : batterie // Compositions de Carla Bley.
Louis HAYES – Junior COOK Quintet : « At Onkel Pös Carnegie Hall, Hamburg 1976 Vol 1 »
Louis HAYES – Junior COOK Quintet : « At Onkel Pös…1976 Vol 1 »
JazzLine N 77062 / Socadisc
Toujours dans la série des concerts enregistrés au club « Onkel Pös Carnegie Hall » de Hambourg dans les années 70. Un excellent quintet qui fut remarqué à l’époque.
Woody Shaw : trompette / Junior Cook : saxophone ténor / Ronnie Mathews : piano / Stafford James : coontrebasse / Louis Hayes : batterie
Sunnyside Records / Socadisc – parution le 08/02/2019
« Dancer in Nowhere » place cette formation dans l’imposant peloton de tête des grandes formations actuellement actives aux USA. Les compositions et les arrangements (vents et cordes) témoignent de l’imagination fertile de la compositrice et d’un goût sûr pour les architectures musicales collectives ouvrant de beaux espaces à l’inspiration des solistes…Lire toute ma chronique ici sur CultureJazz.fr. OUI ! CultureJazz.
Miho Hazama : composition, direction /+/ Steve Wilson : saxophone alto, flûte / Ryoji Ihara : saxophone ténor, clarinette, flûte (sauf 4 & 8) / Jason Rigby : saxophone ténor, clarinette (sur 4 & 8) / Andrew Gutauskas : saxophone baryton, clarinette basse / Jonathan Powell : trompette, bugle / Adam Unsworth : cor / Tomoko Akaboshi, Sita Chay : violons / Atsuki Yoshida : alto / Meaghan Burke : violoncelle / Billy Test : piano / Sam Anning : contrebasse / Jake Goldbas : batterie, sauf 8 / James Shipp : vibraphone, guiro, shekere /+/ Kavita Shah : voix sur 4 & 6 / Lionel Loueke : guitare sur 4 / Nate Wood : batterie sur 8
Batteur, compositeur et enseignant (Ohio State University), Mark Lomax s’est attelé à un volumineux hommage à l’histoire du peuple afro-américain, 400 ans après le début de l’esclavage en Amérique du Nord. Pas moins de 12 disques, allant de pièces en solo (batterie, percussions) au septet (trio + 4 cordes) et un disque de compositions interprétées par un quatuor de violoncelles (U Celli). De quoi passer quelques heures à écouter du jazz vivant, sincère et inventif.
Mark Lomax, II : batterie, compositions /+ selon les disques/ The Mark Lomax Quartet : Eddie Bayard : saxophone ténor / William Menefield : piano / Dean Hulett : contrebasse / The Urban Art Ensemble (quatuor à cordes + trio jazz) / UCelli: The Columbus Cello Quartet…
En voyant la liste des instruments utilisés, on comprend que cette musique va nous emmener dans une grande diversité de climats, entre structures établies et improvisation.
Mark Alban Lotz : flûtes piccolo, c-, alto, basse, flûte contrebasse pvc, voix, effets / Claudio Puntin : clarinette, clarinette basse, jaw harp, voix, effets / Albert van Veenendaal : piano & piano préparé / Jörg Brinkman : violoncelle, effets / Alan Purves Gunga : batterie, percussion, brim bram & objets sonores.
Dave Meder est un pianiste doué. Il est aussi le plus jeune enseignant de l’Université du Nord Texas (College of Music). Il est ici en trio (conventionnel…) et invite 2 solistes saxophonistes de grande classe : Chris Potter et Miguel Zenón.
Dave Meder : piano, compositions / Tamir Shmerling : contrebasse / Kush Abadey : batterie /+/ Miguel Zenón : saxophone alto / Chris Potter : saxophone ténor
Double Moon – Challenge Records DMCHR71354 [PIAS] – paru le11/01/2019
Il est rare que j’enchaîne deux écoutes successives d’un même disque. Ça a été le cas pour celui-ci, le quartet du batteur luxembourgeois Michel Meis avec Cédric Hanriot (France !) au piano et l’excellente tromboniste Alisa Klein.
Alisa Klein : trombone / Michel Meis : batterie / Cédric Hanriot : piano / Stephan Goldbach : contrebasse
Unik Access INC003 / Outhere – parution le 28/02/2019
Batteur très réputé et sollicité dans le jazz actuel, Fabrice Moreau présente son premier projet en tant que leader. Compte tenu de ses relations et de sa sensibilité musicale, ce coup d’essai est plus convaincants. Coup de maître ? À vous d’écouter (en patientant jusqu’au 28 février, date de sortie !).
Juan José MOSALINI ORCHESTRA : « Live tango » (réédition)
Double Moon – Challenge Records DMCHR71512 [PIAS] – parution le 30/11/2018 (1ère édition 2006)
Vous aimez le tango ? Alors écoutez ce disque de Juan José Mosalini (né en 1943 en Argentine), musicien qui avait trouvé refuge en France. Réédition d’un disque de 2006.
Sébastien Couranjou, Anne Le Pape, Juliette Wittendale, Cécile Boursier : violons / Nicolas Perrat, Marie-Claude Douvrain : alto et violoncelle / Jean-Baptiste Henry, Marisa Mercade : bandonéons / Diego Aubia, Mauricio Angarita : piano et contrebasse / Sandra Rumolino, Reynaldo Anselmi : voix / Juan José Mosalini : bandonéon, direction
Whirlwind Recordings / Bertus – parution le 08/02/2019
Né à Toronto, le saxophoniste Quinsin Nachoff travaille à New York et anime son quartet (extensible) Flux depuis plus de six ans. Avec ce nouveau disque, il développe un concept tout à fait passionnant englobant le jazz avec l’énergie et parfois la technologie du rock avec de nombreuses références à des musiques plus exploratoires et abstraites (John Cage). Fascinant et luxuriant !
David Binney : saxophones alto et C melody / Quinsin Nachoff : saxophones ténor et soprano / Matt Mitchell : piano, Prophet 6, modular synthesizer, Novachord, clavecin, Estey pump harmonium / Kenny Wollesen : batterie, Wollesonic percussion (#1, #3, #4, #6) / Nate Wood : drums (#1, #2, #5, #6) /+/ musiciens additionnels sur certaines plages.
Hanna PAULSBERG CONCEPT + Magnus BROO : « Daughter Of The Sun »
Hanna PAULSBERG CONCEPT + Magnus BROO : « Daughter Of The Sun »
Odin – ODINCD9565 / Outhere – parution le 08/02/2019
Réaffirmant son attachement à l’esprit du jazz afro-américain, la saxophoniste norvégienne Hanna Paulsberg s’invente un univers où flânent les ombres des Coltrane (John et Alice), de Pharoah Sanders, plus loin de Sonny Rollins et de Don Cherry avec la présence de l’invité suédois Magnus Broo, un grand nom du jazz lui même très inspiré par la période free et les maîtres prophètes, passeurs ou mystiques des années 60. « Daughter Of The Sun » est dédié à Hatchepsout, une des cinq pharaonnes de l’Égypte antique... (extrait de ma chronique pour CultureJazz.fr à lire ici… ).
Hanna Paulsberg : saxophone ténor / Magnus Broo : trompette / Oscar Grönberg : piano / Trygve Waldemar Fiske : contrebasse / Hans Hulbækmo : batterie
POSSIBLE(S) QUARTET : « Songs From Bowie »
POSSIBLE(S) QUARTET : « Songs From Bowie »
Les Improfreesateurs / Inouïe Distribution – parution le 08/02/2019
Jouer le répertoire de David Bowie en quartet à vents, voilà un sacré défi. Mais avec ces musiciens, tout est possible(s). « Au travers de ce répertoire, l’écriture chambriste du quartet s’affine, laissant la part belle à l’improvisation tout en revendiquant son attachement à la mélodie. » écrivent-ils. On a plaisir à les écouter et on redécouvre les mélodies de Bowie.
Depuis Chicago, Dave Rempis s’est impliqué très activement dans l’organisation de concerts, la mise en relation de musiciens, l’entraide aux USA et à l’étranger. Son label Aerophonic Records témoigne de l’importance et de la diversité de son travail en mettant l’improvisation au cœur de sa pratique musicale. Voici un premier trio…
Dave Rempis : saxophones alto, ténor et baryton / Brandon Lopez : contrebasses / Ryan Packard – percussion, électronique
Le titre de ce disque signifie « silence » en finnois… Voilà donc encore un trio résultant de la rencontre de Dave rempis avec un duo d’improvisateurs de Chicago. Une musique qui porte l’énergie d’un tsunami…
Dave Rempis : saxophones ténor, alto et baryton / Tashi Dorji : guitare / Tyler Damon : batterie //
Blue Room Music / www.theblueroommusic.com – parution le 15/02/2019
Une musique sophistiquée, jouée avec une perfection micrométrique par une équipe imparable de forts en jazz (des années 2000).
Alex Sipiagin : trompette / Chris Potter : saxophone ténor / Will Vinson : saxophone alto / John Escreet : piano et claviers / Matt Brewer : contrebasse / Eric Harland : batterie / Alina Engibaryan : voix
Wadada Leo Smith, un des plus grands musiciens afro-américains de ce siècle rend hommage à Rosa Parks (1913 – 2005), figure emblématique des luttes contr la ségrégation raciale aux USA aux côtés de Matin Luther King. Une œuvre ambitieuse en forme d’oratorio. Superbe !
Wadada Leo Smith : compositions, trompette, textes / Diamond Voices, RedKoral Quartet (cordes), BlueTrumpet Quartet (Ted Daniel, Graham Haynes, Hugh Ragin + Wadada Leo Smith), Janus Duo (Pheeroan akLaff, Hardedge Velibor Pedevski ). Textes de Wadada Leo Smith, sauf « No Fear » par Rosa Parks.
Alister Spence, pianiste improvisateur et compositeur austalien est invité à diriger l’orchestre de la pianiste japonaise globe-trotteuse Satoko Fujii à Kobe. Lire ma chronique de ce disque pour CultureJazz dans « l’Appeal du disque de janvier 2019 #2 », ici… (à partir du 1er février).
Jazz Tribes Records ZR1804005 (NL) / jazztribes.net – parution le 22/02/2019
Encore une formation très internationale ! Le contrebassiste hollandais Joris Teepe est un fan absolu du batteur légendaire Rashied Ali. Il lui rend hommage avec ce groupe à trois saxophones.
John Betsch : batterie / Freddie Bryant : guitare / Wayne Escoffery : saxophone / Johannes Enders : saxophone / Michael Moore : saxophone / Joris Teepe : contrebasse
Le leader est allemand, le contrebassiste franco-allemand, le saxophoniste baryton est britannique, le batteur et le tromboniste sont américains ! Voilà une formation internationale qui cisèle cette musique inventive avec une cohésion parfaite…
Il y a indiscutablement un renouveau des grandes formations aux USA depuis deux ou trois ans. Ce renouveau s’accompagne d’une envie de sortir des schémas et des clichés du big-band de jazz. C’est le cas avec Wing Walker Orchestra que dirige le clarinettiste basse Drew Williams. On apprécie la démarche et la musique.
Drew Williams : clarinette basse, compositions, direction /+ sous réserves / Brad Mulholland : saxophone alto / Eric Trudel : saxophone ténor / John Blevins, Danny Gouker : trompette / Karl Lyden, Nick Grinder : trombone / Jeff McLaughlin : guitare / Marta Sánchez : piano / Adam Hopkins : contrebasse / Nathan Ellman-Bell : batterie
Thunderbird est le facteur idéal pour votre courrier électronique (lire ici) ! Une fois que vous l’avez installé et configuré pour gérer la messagerie avec (éventuellement) plusieurs adresses différentes, il faut exporter puis importer ses listes de contacts stockées le plus souvent sur les serveurs de nos fournisseurs d’accès. Nous allons voir ici comment procéder…
Comment exporter un carnet d’adresses ou une liste de contacts ?
Voici des liens vers des tutoriels présentant la démarche à suivre vers quelques fournisseurs d’accès à internet bien connus… Si le vôtre n’y figure pas, il y a de fortes chances que la méthode ressemble fort à celles-ci…
Exporter des contacts consiste à télécharger un fichier que l’on va ranger en bonne place sur son disque dur. Ce fichier sera ensuite importé dans Thunderbird. Il doit être au format .LDIF ou .CSV : en général plusieurs options sont proposées.
Pour trouver ces pages, j’ai tout simplement tapé dans un moteur de recherche le nom du fournisseur d’accès suivi de « exporter contacts carnet adresses« … Pour trouver la bonne méthode avec d’autres F.A.I., vous pouvez procéder ainsi !
Maintenant que vous avez téléchargé le fichier contenant vos contacts (ou les fichiers si vous avez plusieurs comptes mail), passons à l’importation dans Thunderbird..
1- Ouvrez Thunderbird. 2- Cliquez sur « Adresses« 3- Cliquez sur le menu « Outils » (en haut) puis sur « Importer« . 4- Une fenêtre s’ouvre. Cochez « Carnet d’adresses » puis cliquez sur « Suivant« . 5- Choisir « Fichier texte (LDIF, .tab, .csv,.txt) » puis « Suivant«
Nouvelle fenêtre (explorateur de fichiers) : retrouvez votre fichier là où vous l’avez rangé… Si vous avez choisi le format LDIF, il apparaît tout de suite… Si vous avez choisi .csv (ou autre) vous ne voyez rien ! Alors, allez en bas à droite, là où est écrit « LDIF »… cliquez sur la petite flèche à droite de LDIF et choisissez « Tous les fichiers« . Vous voyez le ou les fichier(s) cette fois !
6- Cliquez sur le fichier du type « contacts-ou-adresses.csv » ou « contacts-ou-adresses.LDIF » (selon le nom choisi) puis sur « Ouvrir » en bas à droite.
Le carnet d’adresses est alors transféré dans votre Thunderbird (un peu de patience peut-être…).
/!\ Recommencez cette opération si vous avez récupéré plusieurs fichiers de contacts !
Vous disposez désormais d’un carnet d’adresses e-mail centralisé dans Thunderbird ! Notez que cette opération n’a pas effacé les adresses présentes sur le site de votre fournisseur d’accès. À partir de là, c’est vous qui décidez si vous voulez les y laisser ou non…
Vous voulez communiquer et échanger facilement par e-mail dans le cadre d’une association, d’une collectivité, d’un groupe ?
Proposé par l’association Framasoft, Framalistes est un serveur de listes de discussion.
On a beau lutter contre le gaspillage informatique en recyclant et en faisant durer du matériel déjà ancien, il faut se résoudre à investir quand l’usure du temps et des composants se fait trop sentir.
En suivant le processus, on arrive au « Type d’installation ».
![[Linux] La télé sur son PC avec Molotov TV](https://zarbalib.fr/wp-content/uploads/2019/03/molotov.tv_image_2-1360x765.png)
En fonction du thème de chaque séance, il pourra s’agir de donner « un coup de jeune » à des ordinateurs portables lents ou vieillissants grâce à un système d’exploitation adapté basé sur le noyau 
