Nous allons partir d’une situation assez simple et fréquente. Il s’agit d’ajouter, de retirer ou de modifier le contenu et les paramètres des boîtes mail que vous relevez à l’aide du logiciel de messagerie Thunderbird.
Nous présentons ici la démarche pour un PC sous Debian (Linux). Elle est similaire sous Windows ou Mac OS sauf que les sous-dossiers « Paramètres » et « Paramètres des comptes » ne se trouvent pas dans le même dossier du menu.
Nous allons supprimer et réinstaller des comptes mail existants dans Thunderbird
On part du principe que les comptes sont configurée en IMAP et qu’il reste donc une copie du contenu sur le serveur.
Voici la procédure pour supprimer un compte :
Ouvrir Thunderbird. Il va falloir supprimer un compte puis le réinstaller. C’est facile !
Cliquer sur « Edition » puis sur « Paramètres des comptes » en bas du menu.
Dans la colonne de gauche, cliquer sur le compte à supprimer (nom précédé d’une petite enveloppe).
Cliquer sur « Gestion des comptes » en bas de la colonne de gauche puis sur « Supprimer le compte« .
– Une fenêtre s’ouvre. Vérifier que la première ligne est cochée, seulement celle-là et pas la seconde. – Cliquer sur « Supprimer«
Installer ou réinstaller un compte :
Cliquer à nouveau sur « Gestion des comptes » puis sur « Ajouter un compte de messagerie« .
On arrive sur la page d’inscription (avec un poulpe, en principe !! – image ci-dessous).
Entrer le nom, l’adresse e-mail et le mot de passe.
Vérifier que « retenir le mot de passe » est coché.
Cliquer sur « Continuer« .
Thunderbird va trouver automatiquement les paramètres du compte, si tout s’est bien passé. Les e-mails vont être à nouveau transférés dans la boîte mail.
Attention !
Au premier envoi d’e-mail depuis cette boîte, le mot de passe va être à nouveau demandé.
Il faut l’écrire dans le formulaire et cocher la case au-dessous pour le conserver dans le « gestionnaire des mots de passe ».
Astuce !
Si vous avez oublié votre mot de passe :
1- Cliquer sur « Édition » > « Paramètres » > « Vie privée et sécurité »
2- Dans la partie « Mots de passe », cliquer sur « Mots de passe enregistrés ».
Les comptes s’affichent dans une fenêtre. Cliquer sur « Afficher les mots de passe ».
Après la petite fenêtre d’avertissement (« Voulez-vous vraiment… » > Oui), on voit la colonne « mots de passe ». Faire un clic droit sur le mot de passe pour le copier.
Pour (re)découvrir les chemins du bocage et quelques incontournables du patrimoine historique du Pays de Coutances, je partage cet itinéraire assez « classique » mais agrémenté de quelques variantes.
Le point de départ se situe à la gare de Coutances, ce qui rend cette rando accessible par les bus ou les trains du réseau No-Ma-d / SNCF.
À pied ou à vélo ?
Le relevé du parcours a été effectué à pied, en marche nordique plus exactement, mais il est également possible de l’emprunter à VTT voire avec un vélo de gravel.
Au menu :
17 km ;
211 m de dénivelé positif cumulé ;
des chemins, sentiers, petites routes qui pourront être humides en hiver (prévoir de bonnes chaussures) ;
de beaux points de vue sur Coutances ; halte à l’ermitage Saint-Gerbold (Gratot), au château de Gratot, passage au manoir de Chanteloup (Gratot) et au plan d’eau du Bulsard (Coutances).
La randonnée en images :
Le plan d’eau du Bulsard : un beau coin de nature au pied de la ville…. Puis c’est le retour vers la gare par la voie verte.
Framacalc est un tableur collaboratif libre proposé par Framasoft1. On y accède par son navigateur internet en cliquant sur ce lien : framacalc.org. La feuille que l’on va créer avec cet outil dispose alors d’une URL unique (adresse internet en https://…) qui sera connue des seuls utilisateurs concernés. Chacun pourra alors intervenir directement sur le tableau pour le modifier et/ou le mettre à jour2.
Un tableur basique mais efficace !
Il s’agit d’un tableur se limitant à l’essentiel, ce qui a l’avantage de ne pas dérouter les utilisateurs qui ne sont pas familiers de ce type d’outils dans le domaine de la bureautique (Excel, LibreOffice Calc etc.) . Les experts en feuilles de calcul sophistiquées devront apprendre à s’adapter… Nous allons oublier aujourd’hui les calculs et nous arrêter sur une fonction annexe (mais pratique) du tableur : gérer et partager un tableau de données « texte ». Je tente de répondre ainsi aux besoins d’une association locale qui gère un emploi du temps de cours de français destinés à des réfugiés et demandeurs d’asile.
Partager un planning de cours avec Framacalc.
Buts recherchés :
Disposer d’un planning hebdomadaire de cours (intervenants / apprenants) avec un système de couleurs par niveaux.
Permettre aux intervenants d’apporter des modifications au tableau (changements d’horaires, de groupes, de composition des groupes).
Pouvoir disposer d’une image du planning pour faciliter l’envoi par mail ou SMS et imprimer.
Nous allons voir maintenant et en images comment prendre en main facilement cet outil.
Comment faire avec Framacalc ?
À partir des images ci-dessous, vous devriez pouvoir acquérir les bases pour utiliser cet outil. N’ayez pas peur de faire une « grosse bêtise » ! Vous verrez qu’on peut revenir aux différentes étapes antérieures. NB : l’enregistrement de l’état des feuilles est automatique ! Vous n’avez rien à faire pour cela.
Tuto en 14 images à faire défiler avec le bouton (< >) ci-dessous. Vous pouvez aussi le télécharger en PDF ici ! . Conseil : visionnez la totalité du tuto avant de passer à l’action !
Le site de FramacalcUne feuille de FramacalcPlanning – Emploi du temps hebdomadaireLes outils de Framacalc (1)Les outils de Framacalc (2)Les outils de Framacalc (3)Formatage des cellules (1)Formatage des cellules (2)Exporter la feuille « planning » (1)Exporter la feuille « planning » (2)URL de la page en version HTMLLes anciennes versions : restaurer un état antérieur (1)Les anciennes versions : restaurer un état antérieur (2)Les anciennes versions : restaurer un état antérieur (3)
Imprimer / communiquer le planning
Une des problématiques rencontrées par l’association consiste à trouver des moyens de transmettre facilement le planning/emploi du temps aux apprenants.
Quelles solutions ?
Les destinataires disposent d’un accès internet sur smartphone (en général). Dans ce cas, l’envoi du lien obtenu à partir de la version HTML du tableau (cf. tuto en images ci-dessus) fera l’affaire (lien permanent du type : https://lite.framacalc.org/planning-frxxxxxx.html – actualisé en temps réel).
Capture d’écran de la version HTML du tableau pour obtenir une image (.jpg) à transmettre par SMS (ou autre mode de communication). Pour cela, aller sur la version HTML du planning. Sur PC ou Mac, on dispose en général d’une application de capture d’écran (cherchez éventuellement dans le menu des applications !). Elle permet de sélectionner la zone de l’écran à copier (menu « sélection). Une image d’écran est ensuite disponible dans le dossier que vous aurez choisi. Vous pouvez la communiquer. Sur smartphone, la capture d’écran est également possible (procédure variable selon les appareils).
Imprimer le tableau ? Affichez la version HTML dans le navigateur de votre ordinateur et effectuez une impression (Menu « Fichier » > Imprimer). NB : certaines mises en forme risque de ne pas être prises en compte (couleurs). Le plus sûr est certainement d’imprimer l’image de la capture d’écran réalisée au point 2), ci-dessus.
Dernier conseil : n’hésitez pas à vous référer à l’excellent guide de Framacalc sur cette page : framacalc.org !
Notes :
Framasoft est une association d’éducation populaire loi 1901 fondée en 2004, financée par nos dons (oui, n’hésitez pas à les soutenir !). Elle se limite à une dizaine de salarié·es et une trentaine de bénévoles. ↩︎
On nous dira que Google propose Google Sheets qui rend des services similaires… Mais c’est Google et pour nous, c’est NON ! Nous ne donnerons pas nos données à cet ogre dévoreur de datas à des fins mercantiles (et plus encore…). ↩︎
La musique numérique1 a l’avantage de pouvoir contenir de nombreuses informations. Cela comprend l’image associée, la pochette de l’album en général. C’est quand même bien de savoir et de voir ce qu’on écoute sur nos lecteurs. Encore faut-il que les fichiers (les morceaux, chansons ou plages) aient été bien « tagués », c’est à dire qu’on leur ait ajouté les informations souhaitées2. Très utile en particulier si vous numérisez vos propres CDs pour une écoute mobile car les fichiers « wav » des disques ne contiennent rien d’autre que la musique ! On peut le faire sous Windows avec MetatOGGer, par exemple (il y en a d’autres) mais sous Linux le choix est moins vaste. C’est EasyTAG que j’utilise avec satisfaction avec Debian (ou ses dérivés). Sachez qu’il fonctionne aussi avec Windows.
C’est quoi EasyTag ?
Sur l’excellent site Les Numériques, on vous dit ceci : « EasyTag est un logiciel qui permet d’insérer des tags sur vos fichiers musicaux, ainsi que de les éditer. Il est compatible avec les fichiers multimédias aux formats MP2, MP3, MP4 (AAC), Flac, OGG Vorbis, MusePack et Monkey (APE). EasyTag vous permet de rajouter des informations comme le titre, l’artiste, le nom de l’album, le compositeur, le copyright, ainsi que des images ou des liens vers des pages internet. De plus, EasyTag met à votre disposition la base de données CDDB sur laquelle vous pouvez effectuer des recherches d’information.«
Voyons comment l’utiliser…
Installer EasyTAG
Ce logiciel est disponible pour Microsoft Windows ou pour Linux.
Pour Windows : on peut le télécharger ici… (site Les Numériques)
Pour Linux : on le trouve dans les dépots de logiciels accessibles via le gestionnaire de paquets Synaptic ou l’application « logiciels » de votre système. Pour une aide lisez cet article sur Zarbalib.fr.
On peut aussi l’installer en utilisant le système Flatpak (voir ici pour l’aide – Numetopia.fr) qui a l’avantage d’installer la dernière version disponible.
Utiliser EasyTag
D’abord, vous devrez disposer de fichiers musicaux numériques à améliorer et renseigner pour être pleinement « lisibles ». Ces fichiers audio sont contenus dans des dossiers (artiste, album…) à ranger en bonne place (Musique) sur votre disque dur. Pour une aide préalable, lisez cet article : Musique numérique : téléchargement, encodage, conversion. (Zarbalib.fr).
Ouvrez EasyTag. L’interface de comporte trois colonnes principales. C’est assez classique. À gauche, un navigateur de fichiers permettant de trouver les dossiers et fichiers sur votre disque dur. Au centre, la fenêtre principale listant les fichiers et les informations qu’ils contiennent. À droite la colonne permettant de travailler sur les fichiers (champs de formulaires à remplir).
Ouvrez un de vos dossiers numériques dans EasyTag et passez à l’action ! La suite en images…
Tuto en images
Comment utiliser EasyTag pour taguer des fichiers audio ? – image 1Comment utiliser EasyTag pour taguer des fichiers audio ? – image 2Comment utiliser EasyTag pour taguer des fichiers audio ? – image 3Comment utiliser EasyTag pour taguer des fichiers audio ? – image 4Comment utiliser EasyTag pour taguer des fichiers audio ? – image 5Comment utiliser EasyTag pour taguer des fichiers audio ? – image 6
À ce stade, vous avez acquis les bases nécessaires pour une utilisation simple mais suffisamment complète de EasyTag. Ce logiciel possède bien d’autres ressources que vous pourrez explorer par vous même. Bonnes écoutes musicales ensuite !
Notes :
On parle ici de musique acquise dans le respect de la légalité. Ne jamais oublier que les artistes vivent et travaillent grâce à la vente de leurs œuvres.↩︎
La musique numérique achetée sur les plateformes de téléchargement contient en général les informations utiles et le « visuel » (pochette) associé. Mais vous pouvez compléter ou modifier ces informations à votre guise avec EasyTag. ↩︎
Au cours d’ateliers d’écriture avec des réfugiés, dans le cadre de l’Association Solidarité sous les pommiers ( Coutances, Manche), la chanson de Guy Béart a servi de prétexte à se sentir un peu magicien pour passer du sombre à la couleur, pour dire ce qu’on voudrait changer. Changer le monde, vouloir, souhaiter, désirer, espérer…..une vie meilleure pour soi mais aussi pour son pays, sa communauté.
Quoi de plus légitime pour ceux et celles qui ont tout quitté avec l’espoir en bandoulière. Certains l’ont exprimé dans leur pays et c’est pour ça qu’ils ont dû le fuir, le droit à la parole n’est pas universel. Les mots sont difficiles à trouver même quand on vient du Mali et qu’on est francophone mais ils se libèrent peu à peu en ouvrant la porte de la poésie. Quelques recherches autour des rimes ajoutent une contrainte mais permettent aussi un travail sur la phonétique, un jeu avec la langue française pour mieux se l’approprier.
Poème de Sokona ( Mali ) inspiré par Guy Béart 16 février 2023
Je voudrais changer les couleurs du temps. Transformer les armes en outils pour la terre. Repousser les coeurs méchants Et aussi chasser la guerre.
Je voudrais donner aux hommes un esprit tolérant. le monde est triste et violent Je l’aimerais joyeux et généreux. Pour moi, la guerre C’est la galère. C’est en travaillant la terre Qu’on va supprimer la faim. Et tous, avoir du pain.
Comment découper ou redimensionner une image en utilisant GIMP. Rappelons que ce puissant logiciel de retouche d’images est libre et gratuit ! (téléchargement ici !)
Ne pas confondre découper et redimensionner !
GIMP = GNU Image Manipulation Program
Redimensionner, c’est réduire la taille d’une image en conservant intégralement son contenu. On réduit toujours la taille d’une image. On ne cherche jamais à l’augmenter au risque d’altérer sa qualité (image pixelisée). Découper (rogner) consiste à ne garder qu’une partie de l’image en éliminant le reste.
ATTENTION ! Travailler toujours sur des copies des images originales (les copier-coller dans un dossier de travail) pour pouvoir les retrouver en cas de fausse manœuvre.
Redimensionner une image dans Gimp
Pour redimensionner une image dans Gimp, la procédure est accessible avec deux méthodes :
Méthode 1 :
Cliquer sur le menu « Image » en haut d’écran puis sur « Échelle Et Taille De L’Image«
Sur l’image ci-dessous on voit la fenêtre de redimensionnement.
La fenêtre « Échelle et taille de l’image ».
La largeur et la hauteur sont définies en pixels (px). Pour choisir une autre unité, cliquer sur « px » Noter que le maillon de chaîne qui relie largeur et hauteur est fermé : cela garantit de conserver les proportions de l’image. En réduisant une dimension, l’autre le sera automatiquement !
On peut réduire la résolution si elle semble trop élevée. Par exemple, pour une publication web ou une image publiée sur internet, on peut « descendre » à 72 pixels/in. L’image sera ainsi plus « légère ».
Méthode 2 :
Un simple clic droit sur l’image permet d’accéder à un menu contextuel. Cliquer sur « Image » puis « Échelle Et Taille De L’Image » : on arrive à la même fenêtre de sélection (ci-dessus).
Découper une image dans Gimp.
Découper (ou « rogner ») une image consiste à sélectionner une partie en éliminant le reste.
Pour découper une image, la procédure est la suivante :
Cliquer sur l’outil de rognage/découpage : le pointeur de la souris est accompagné d’un petit scalpel !
Avec la souris (ou le pavé tactile), sélectionner la zone à conserver. Noter qu’en bas d’écran, la nouvelle dimension d’image s’affiche lorsque l’on déplace l’outil.
La sélection est effectée ? On peut relâcher l’outil. On s’aperçoit alors que la zone qui sera retirée de l’image apparaît en grisé. Un clic va suffire à la supprimer !
Rassurez-vous, la combinaison de touches ctrl + Z permet de revenir en arrière et d’annuler le découpage si besoin.
Exemple concret :
Vous avez une image (par exemple de 1200 pixels) dont vous voulez ramener à une dimension de 460 x 240 pixels pour illustrer un article pour internet. Vous souhaitez garder l’essentiel de l’image, en découper un minimum…
Commencez par redimensionner votre image à une largeur de 460 px (voir plus haut dans la page). L’image est trop haute ! On va la découper avec l’outil de découpe en conservant soigneusement la largeur et en descendant l’outil pour atteindre 240 px. Regardez bien le changement de dimension qui s’affiche en bas d’écran ! Notez que vous pouvez définir le cadre de sélection approximativement et jouer uniquement sur le positionnement progressif de la ligne de base de la sélection -le pointeur est encadré par deux traits horizontaux-.
À ce stade, vous pouvez encore déplacer la sélection de découpage en plaçant le pointeur au milieu du cadre pour la déplacer !
Un clic ! L’image est découpée à la bonne dimension !
Explications en images ci-dessous !
Redimensionner une image à une largeur de 460 pixels….
Découper l’image à une hauteur de 240 pixels.
Il ne vous reste plus qu’à enregistrer cette nouvelle image (sous une nom différent de l’original !) afin de la sauvegarder.
Avec quelques essais et un peu de pratique, vous verrez que ce n’est pas sorcier !
Le département de la Manche s’identifie facilement par sa presqu’île, le Cotentin, qui lui confère une importante ouverture sur la mer. À l’intérieur, une grande diversité de paysages s’offre au cycliste curieux. À vélo, on peut longer la côte, traverser des marais, des landes et se confronter à des vallonnements parfois prononcés
. Que l’on cherche à de rouler sans peine ou à cumuler les dénivelés il y en a pour tous les goûts et toutes les pratiques. Les presque 8000 km de routes qui sillonnent le département font le bonheur des cyclistes amateurs de goudron. Les réseaux de chemins et de sentiers ont attiré, depuis le milieu des années 80, les adeptes de plus en plus nombreux du VTT de la sortie familiale aux raids sportifs. Alors, quelle place pour le vélo gravel ?
Le gravel : une pratique hybride
Rouler sur le gravier : une certaine idée de la liberté… et de l’aventure près de chez soi !
Depuis quelques années, le vélo « de gravier » (gravel en anglais) connaît un succès croissant. Cette bicyclette est un hybride entre vélo de route (cadre, cintre recourbé vers le bas, roues de 700 en général) et VTT (pneus crantés à dimension variables suivant la pratique et freins à disques pour l’efficacité et l’adaptation aux pneus plus larges). Avec un vélo de gravel, on peut emprunter les routes avec efficacité et s’offrir des parenthèses « nature » sur les chemins et sentiers. La part des voies revêtues/non revêtues dans les escapades à vélo dépend du niveau de pratique de chacun. Certains experts empruntent en gravel les circuits jusque-là fréquentés par les VTT. Comme toute mode, cette pratique a aussi ses dérives discutables : pourquoi réinventer le VTT des pionniers alors que le tout-terrain a connu une évolution technique qui rend sa pratique plus sûre et plus confortable (suspension, géométrie, robustesse…) ?
Gravel ou VTT ?
Pour notre part, nous en restons à la conception hybride qui permet de partir pour des sorties plus longues qu’à VTT tout en empruntant une proportion plus ou moins importante de chemins et sentiers non-revêtus. L’hiver en période humide, on préfèrera explorer les innombrables petites routes. Aux beaux jours, les chemins, pistes et voies vertes deviennent très accueillants et on augmente avec bonheur le kilométrage qui leur est réservé dans nos circuits. Au fil de la pratique du gravel dans la Manche, on se rend compte que ce territoire est tout à fait adapté tant dans sa forme promenade et loisirs que dans son aspect plus sportif. « Je ne crois pas au gravel dans la Manche » me disait il y a peu un cycliste très expérimenté également vététiste à ses heures. Il y a presque 40 ans, on me disait la même chose quand est arrivé le « mountain-bike » alors qu’aujourd’hui le succès du VTT est indiscutable… Les temps changent et changeront encore.
Le vélo de gravel dans la Manche
Une piste balisée pour le VTT dans la lande de Lessay.
Le département dispose de nombreux atouts pour cette pratique cycliste :
Un kilométrage record (en France) de routes départementales et de petites routes goudronnées (lié à un habitat très dispersé) ;
Un réseau départemental de voies vertes sur d’anciennes voies ferrées qui parcourt une grande partie du département. Ajoutons-y le très beau chemin de hallage le long de la Vire qui rejoint le Calvados (EuroVélo 4). Fort heureusement, celles-ci ont été réalisées en gravier ou en sable compacté. Un choix qui permet des leurs conserver un aspect « nature » fort agréable (tant pis pour les rollers et les petits pneus trop fragiles !) ;
Des chemins d’exploitation empierrés sont souvent présents en campagne ou en bord de mer. Ils permettent des liaisons hors-goudron. Encore faut-il les connaître pour éviter les voies… sans issue !
Un réseau assez important de circuits locaux balisés pour le VTT qui sont souvent accessibles aux adeptes du gravel plus expérimentés (certains experts passent quasiment partout !). Attention cependant à la période hivernale qui peut transformer une sortie gravel en sortie galère à moins d’avoir monté des pneus de VTT. Autant prendre un VTT dans ce cas.
Mise en garde : Des itinéraires sont interdits au vélo, en particulier le sentier littoral dès lors qu’il suit le trait de côte. Dans ce cas, il est à usage unique des piétons. Mieux vaut éviter la contravention !
Quelques itinéraires vélo : à vos GPS !
Passerelle « surprise » dans les marais !
Dans l’attente de topos et d’itinéraires répertoriés et correctement balisés, la mutualisation des parcours est la meilleure solution. C’est ce que j’ai fait et ferai encore dans ces pages. Par ailleurs, on peut se fier au planificateur d’itinéraires que propose le site Komoot que j’utilise fréquemment. Il facilite grandement la préparation des parcours. Il suffit ensuite de le charger sur un GPS adapté (si vous en avez un) ou sur un smartphone (avec OSMand + pour les utilisateurs d’Android).
Vous trouverez des itinéraires adaptés au gravel (routes et chemins) dans la catégorie Marche, vélo, rando & C° de ce site, par exemple :
Je vous propose ci-dessous un parcours emblématique de notre région à titre d’exemple…
Pontorson – Coutances en version vélo gravel
Il s’agit d’un circuit combinant (une fois de plus) train et vélo. Départ de Coutances en TER (avec le vélo) pour arriver à la gare de Pontorson. La première partie du parcours longe le Couesnon, avec, en rive gauche… la Bretagne. On arrive assez rapidement au Mont-Saint-Michel. Ensuite, on suit le tracé de la côte au plus près en gardant le Mont en point de mire pendant environ 60 kilomètres ! Retour à la gare de Coutances pour boucler cette boucle qui combine train et vélo.
Vive le train pour varier les plaisirs !
Quelques images au fil de balades en gravel dans la Manche…
Le long de la Vire, au nord de Saint-LôLe drakkar à quai dans le port de CarentanAu sommet du Mont Castre près de La Haye-du-Puits
Le navigateur internet Firefox est un allié précieux pour les internautes. Il est sûr, respecte votre vie privée et peut même enregistrer vos identifiants et mots de passe pour vous faciliter la vie. C’est pratique, utile mais cela comporte-t-il des risques ? C’est ce que nous allons voir ici.
Précision :pour cet article, nous considérons que vous avez paramétré Firefox pour qu’il ne conserve pas les cookies en fin de session. Conserver les cookies peut sembler pratique mais c’est un choix discutable du point de vue de la sécurité et de la protection des données personnelles. Lire ici comment procéder (support Mozilla).
Firefox est-il installé ?
Première condition : avoir installé et utiliser sur son ordinateur (Windows, Linux ou Mac) le navigateur internet Firefox créé en 2004 par la fondation Mozilla (organisation indépendante à but non-lucratif). Si vous utilisez un OS Linux, il est installé par défaut. Pour Windows ou MacOS, il faudra le télécharger (ici) puis l’installer.
Ensuite, lancez Firefox et faites-en votre navigateur par défaut. Pour la prise en main, vous pouvez toujours vous baser sur mon article de novembre 2018 qui reste d’actualité à quelques détails près ! (zarbalib.fr/configurer-firefox).
Activer la gestion des identifiants et mots de passe
Il faut accéder pour cela au menu « Paramètres » de Firefox. Les accès possibles : 1- Par le menu « sandwich » : 3 barres horizontales en haut à droite de l’écran ; 2- Par les menus en haut si vous les avez activés. L’accès différe sous Linux et Windows ! :
Linux : Edition > Paramètres
Windows : Outils > Paramètres
Dans la page des paramètres :
Cliquer sur « Vie privée et sécurité » dans la liste des rubriques (colonne de gauche). Descendre jusqu’à « Identifiants et mots de passe » (ou saisir « identifiants » dans le formulaire de recherche !). Si vous souhaitez enregistrer vos identifiants et mots de passe pour les sites que vous fréquentez régulièrement, suivez cette procédure :
1- Cocher la ligne « Proposer d’enregistrer les identifiants et les mots de passe pour les sites web« Cocher ou décocher selon vos souhaits les trois points suivants (renseigner automatiquement, suggérer des mots de passe, afficher des alertes…) ; 2- « Utiliser un mot de passe principal« … Cette ligne est accompagnée d’un lien « En savoir plus » qui explique l’intérêt de ce mot de passe principal, la clé du coffre à mots de passe en quelque sorte !
En résumé : si vous êtes seul.e à utiliser votre PC dans des conditions de sécurité normale (sans le laisser traîner n’importe où !!), vous pouvez vous en passer. Ne cochez pas la case. Si votre ordinateur sert à plusieurs utilisateurs, il est préférable de créer ce mot de passe principal. Dans le doute ou si vous êtes un peu parano, créez ce mot de passe. Conseils : a) Ce mot de passe doit être robuste (lettres, chiffres, majuscules, caractères spéciaux…). b) Ne l’oubliez pas ! Vous n’auriez plus accès à l’espace de stockage de vos identifiants et mots de passe !
Question de confiance : Firefox, oui ; Google, non
Si vous utilisez Firefox sur d’autres ordinateurs ou smatphone(s), il peut être intéressant d’opter pour la synchronisation afin de retrouver la même configuration sur chaque appareil. Voir ici pour plus d’informations et savoir comment procéder (site Support Mozilla).
L’auteur de ces lignes est le premier à dire qu’il ne faut rien confier aux GAFAM ! Rien de ce qui concerne vos données personnelles et votre vie privée… et publique ! Si on se réfère à la charte de la fondation Mozilla, on peut considérer que cette société à but non-lucratif est digne de confiance et ne fera pas commerce de ces données… Donc, lorsque vous entrez un nouvel identifiant et/ou un mot de passe, Firefox affiche un notification sous la barre d’adresse vous proposant d’enregistrer ces identifiants (ou de les modifier si vous avez changé un mot de passe). Vous pouvez accepter. NB : Si vous êtes connecté à Google (par exemple sur votre smartphone), ce dernier vous propose de stocker ces mêmes identifiants. Refusez ! Ce serait alors pour mieux en tirer profit ! Soyez vigilant.e lors de l’enregistrement d’identifiants. Regardez bien qui vous le propose : Firefox, oui ; Google, non !
Retrouver, copier, supprimer, sauvegarder identifiants et mots de passe avec Firefox
Pour accéder à vos identifiants et mots de passe sur les sites sur lesquels vous vous êtes inscrit.e, retournez dans Paramètres > Vie Privée et sécurité et descendez dans la page jusqu’à « Identifiants et mots de passe« . Cliquez tout simplement sur « Identifiants et mots de passe« . (Si vous utilisez un mot de passe principal -voir plus haut-, il faudra l’entrer pour accéder à la page).
On accède à la page Firefox Lockwise. Vos identifiants sont listés de A à Z par défaut dans la colonne de gauche (vous avez le choix entre 4 modes de tri).
Pour retrouver un identifiant, selon la longueur de votre liste, le plus simple est souvent d’entrer un mot-clé dans le formulaire de recherche en haut de page (exemple : « Impots »…).
Les résultats s’affichent à gauche. Il suffit de cliquer sur un des identifiants pour que s’affichent les données enregistrées, en milieu de page.
Vous avez alors :
l‘adresse web concernée ;
le nom d’utilisateur ;
le mot de passe crypté : pour le voir, cliquez sur l’œil en bout de ligne ! Au-dessous, les dates de création, la dernière modification, la dernière utilisation…
Notez la présence des boutons permettant la copie (identifiant, mot de passe) et, au-dessus, la modification et la suppression.
Vous pouvez également créer ici un nouvel identifiant lié à un site que vous utilisez. Quand vous vous rendrez sur ce site pour vous connecter, Firefox vous poposera cet identifiant.
Dans le menu « Paramètres », cliquer sur « Vie privée et sécurité ».Vos identifiants et mots de passe sont disponibles ici pour les sites concernés…Un exemple de recherche d’identifiants avec le mot-clé « Impôts »
Exporter ses identifiants, les supprimer, agir sur les préférences…
En haut et à droite de la page Firefox Lockwise, vous avez accès à un menu (3 points alignés). Il vous permettra :
d’exporter vos identifiants (pour les stocker chez vous sur un disque dur, par exemple) ;
de les supprimer totalement, en bloc ! (Attention, c’est définitif. Faites une sauvegarde avant ?!) ;
les préférences renvoient à la page de configuration vue plus haut.
Désormais, lorsque vous vous identifierez sur un site web, Firefox vous suggèrera les identifiants à utiliser. Il vous proposera d’entrer ensuite le mot de passe correspondant à cet identifiant par une notification sous le formulaire de mot de passe. Une liste s’affiche avec les identifiats suggérés précédés d’une clé. Choisissez le bon !
Une fois encore, ce navigateur simple et sûr vous facilite grandement la vie sur internet.
Oui, je sais, Windows 11 est paru il y a quelques mois et il est désormais aussi « gratuit » que son grand frère n°10. C’est bien de Windows 10 que je vais vous parler ici car il est toujours disponible, il a fait ses preuves et on sait désormais à peu près déjouer les pièges tendus par Microsoft : gratuit ? oui, mais c’est vous le produit (refrain bien connu de la chanson des GAFAM) !
Pourquoi Windows cette fois et pas Linux ?
Les habitués de zarbalib.fr savent que l’informatique éthique est notre credo. Il n’y a pas mieux qu’un système d’exploitation basé sur Linux dans ce domaine, c’est certain ! Seulement, l’expérience vécue au cours et à la suite des ateliers d’installation que j’ai organisés à Coutances (Manche) depuis 2018 montre que :
Tout le monde n’est pas prêt à passer à un système libre : la force des habitudes, la crainte de perdre ses repères ou de ne pas pouvoir faire fonctionner ses périphériques « comme avant »…
Certains utilisateurs ont besoin de pouvoir faire fonctionner des logiciels spécifiques, professionnellement ou pour leurs loisirs et ceux-ci n’ont pas d’équivalent sous Linux…
Pour autant, nombreux sont ceux qui souhaitent faire évoluer leur système, lui redonner de la vigueur et installer des logiciels libres et gratuits pour se sortir des griffes de Microsoft et de ses rappels à l’ordre incessants (les dangers, le manque de sécurité supposé des logiciels et applications qui échappent à leur contrôle… et qu’ils ne vous ont pas vendus !).
Alors oui, il m’arrive d’installer Windows 10 et, souvent, de le laisser « dans un coin du disque dur » à côté d’un OS Linux que j’utilise au quotidien et par défaut. Cependant, autant il est (en général) rapide et facile d’installer un système Linux sur un PC, autant l’installation de Windows s’avère assez fastidieuse, surtout dans la phase de nettoyage et de « libération » du système après installation. Rappelons que dès l’installation, un système Linux contient l’essentiel des logiciels efficaces et fiables pour passer à l’action aussitôt. Avec Windows, il faudra désinstaller les programmes « maison » (souvent des versions de test limitées qu’il faudra acheter ensuite) pour installer les logiciels libres indispensables que continent souvent un système Linux.
La procédure dans les grandes largeurs :
Je n’ai pas l’intention ici de vous proposer un tutoriel de plus sur l’installation de Windows 10. Vous en trouverez des brassées sur le net et, en particulier sur le site de Microsoft. Il me semble plus important de vous indiquer comment, à ma façon de béotien, j’ai à peu près « libéré » Windows 10.
Installer ou réinstaller ?
Si on dispose sur son PC d’une version de Windows 10 qui date un peu, il y a fort à parier qu’elle a pris de l’embonpoint, s’est empâtée et a franchement ralenti. Un nettoyage « à fond » va prendre du temps pour un résultat moyen… Autant passer par une réinstallation complète.
Une bonne sauvegarde générale pour commencer : tous vos dossiers, fichiers, favoris internet, comptes mails etc… (Voir ici, comment faire). Vous allez tout effacer ensuite : il faut mieux avoir réfléchi avant !
Téléchargez Windows 10. Vous obtiendrez ainsi la dernière version. C’est ici que ça se passe, clic ! À partir de ce fichier, à l’aide d’une clé USB et d’un logiciel de création d’image ISO (qui va piloter l’installation), vous allez pouvoir disposer de l’outil ultime d’installation ! On peut utiliser le logiciel Rufus pour cela (voir ici… ).
Pour lancer l’installation, il faudra accéder au BIOS (le système nerveux central de votre PC !). Là encore de nombreux tutos sont disponibles sur internet. Regardez ici, par exemple.
En fin d’installation, l’ordinateur va redémarrer… Et là, attention ! C’est un point crucial…
Couper l’accès internet !
Pour assurer votre tranquillité et éviter les pièges ensuite, il faut, à ce moment-là, couper l’accès à internet : débrancher le câble réseau (le cas échéant) et/ou couper/déactiver le WIFI. Vous pouvez retirer la clé USB devenue inutile à ce stade. Pourquoi ? Parce que dans la phase suivante, Microsoft va vous proposer avec une grande délicatesse de prendre soin de vous, de mettre vos données à l’abri chez lui, de créer gratuitement un compte… chez lui… etc. Pas d’accord ! C’est grâce ou à cause de cette procédure que Microsoft a rendu Windows gratuit. Plus besoin de faire payer le système puisque cette société se paie directement en vendant vos données personnelles ! Rusé mais soyons un peu plus malins en tentant de déjouer le stratagème.
Éviter les pièges : le long du chemin de configuration…
Il faudra faire preuve de patience (la procédure prend parfois du temps) et de vigilence tout au long des étapes de configuration de Windows 10. Pour « libérer » (un peu) le système, il faut, en général répondre « non » ou choisir les formules minimales dans les options proposées. Rappelez-vous que le but est d’éviter les intrusions de Microsoft dans votre vie privée à travers les données que vous pourriez lui confier. Il faudra choisir aussi votre mot de passe de connexion, court et simple pour gagner du temps (sauf si vous êtes parano !)
À l’issue de la configuration, le système va à nouveau redémarrer. Cette fois, vous pourrez à nouveau vous connecter à internet (sans avoir eu à créer un compte Microsoft !).
Votre Win 10 est tout beau tout neuf. Reste à le « libérer ».
Libérez Windows 10 !
Nous allons distinguer deux étapes dans la démarche : la configuration personnalisée du système puis l’installation de logiciels libres.
Une configuration personnalisée :
Cette première étape est décrite dans le document PDF accessible en cliquant sur le bouton ci-dessous :
Il est temps désormais de passer à l’installation des logiciels libres les plus utiles dans le domaine de la bureautique, de l’image et du son ainsi que des utilitaires comme un lecteur de fichiers PDF.
Pour ces installations, il va falloir télécharger les programmes. Pour cela, nous allons passer une fois seulement par le navigateur (intrusif) « Edge » de Microsoft. Ensuite, nous utiliserons Firefox par défaut.
A) Télécharger et installer le navigateur Firefox :
Ouvrir Microsoft Edge et chercher « Firefox » (sur le site Mozilla.org) ou cliquer sur ce lien : https://www.mozilla.org/fr/firefox/new/ Installez-le en allant dans le dossier « Téléchargements » et double-clic sur le fichier. À la fin de l’installation, ouvrez Firefox et faites-en votre navigateur par défaut quand la question vous sera posée.
B) Télécharger et installer les autres logiciels libres utiles, voire indispensables…
Il suffira de cliquer sur les liens ci-dessous pour télécharger puis installer ces logiciels via Firefox.
THUNDERBIRD (Logiciel dédié à la messagerie) : https://www.thunderbird.net/fr/ NB : compte tenu des problèmes de virus qui rôdent sous Windows, il est préférable de dissocier internet et courrier électronique en évitant le webmail.
Il reste maintenant à supprimer les programmes et applications inutiles ! Pour cela, aller dans le menu Démarrer > Paramètres > Applications. Désinstaller ou désactiver les applications que vous n’utiliserez pas… Bon courage et à bientôt dans la joyeuse communauté Linux !
Un grand bol d’air chargé des saveurs du jazz dans toutes ses nuances et sa diversité avec un catalogue de 56 albums pour ce mois de juin 2022. 56 albums dont des doubles et même un coffret de 7 CDs pour Wadada Leo Smith… Cela fait un total de 54 heures et presque 24 minutes d’écoute continue (ma liste de lecture en atteste). Autant dire que je n’ai pas tout écouté en détail cette fois encore. Il y a probablement d’autres pépites que les 7 « Coups de chapeau » attribués ce mois-ci. Qu’on me pardonne.
| 01- Paolo Angeli | 02- ARC Trio & The John Daversa Big Band | 03- JoVia Armstrong | 04- Martin Benjeramo | 05- Chris Beyt | 06- Alan Broadbent Trio | 07- Tiri Carreras | 08- Tiri Carreras zBlug | 09- Daniel Carter, Patrick Holmes, Matthew Putman, Hilliard Greene, Federico Ughi | 10- Daniel Carter, Matthew Shipp, William Parker, Gerald Cleaver | 11- Tommy Crane | 12- Caleb Wheeler Curtis | 13- Randall Despommier | 14- Glenn Dickson | 15- Hélène Duret Synestet | 16- Duke Ellington | 17- Sture Ericson – Pat Thomas – Raymond Strid | 18- Pierre Favre & Samuel Blaser | 19- Quentin Ghomari | 20- Vincent Glanzmann | 21- Gordon Grdina’s Nomad trio | 22- Bill Heid | 23- Heroes Are Gang Leaders | 24- Imperial Quartet | 25- In Common : Walter Smith III & Matthew Stevens | 26- Amanda Irarrázabal and Miriam Den Boer Salmón | 27- Kevin Kastning – Laszlo Gardony | 28- Stéphane Kerecki | 29- Kirk Knuffke Trio | 30- Peter Kogan | 31- Joachim Kühn | 32- Thomas Laffont Quartet | 33- Brian Landrus | 34- Didier Lasserre | 35- Lila Bazooka | 36- Thomas K.J. Mejer | 37- Mengis – Pfammatter – Hagen – Papaux | 38- Billy Mohler | 39- Toni Mora | 40- Carole Nelson Trio | 41- One Shot | 42- Flavio Perrella 3D Orchestra feat. Magic Malik | 43- Dante Piccinelli | 44- Noah Preminger | 45- Jean-Michel Proust (vol 1) | 46- Jean-Michel Proust (vol 2) | 47- Rempis – Abrams – Ra + Baker | 48- Jean-Charles Richard – Marc Copland | 49- Mario Salvador – Marcos Morales – Yasel Muñoz | 50- Marilyn Scott | 51- Josh Sinton | 52- Ches Smith | 53- Wadada Leo Smith | 54- Sebastian Sternal | 55- TC Quartet | 56- John Yao’s Triceratops |
Les 7 « Coups de chapeau » de juin 2022 :
Hélène Duret Synestet : « Rôles »
Entre classique et jazz, son cœur balance. D’un côté, la formation rigoureuse de musicienne et de l’autre, le plaisir du jeu sur le fil entre spontanéité, liberté et écriture. La clarinettiste Hélène Duret tient sa place dans le paysage du jazz européen : française sur l’excellent label belge Igloo Records. Son Synestet est un groupe d’une cohésion esthétique assez impressionnante ! Bravo !
« Le batteur et percussionniste Pierre Favre (né en 1937 – Le Locle) retrouvait en 2018 son voisin, le gamin de La Chaux-de-Fonds, Samuel Blaser (né en 1981)… Un duo singulier et plus que cela : unique !« … la suite ici.
Pierre Favre : batterie / Samuel Blaser : trombone.
Blaser Music (LP & Numérique)- juin 2022 / Bandcamp
Imperial Quartet : « All Indians ? »
L’Impérial Quartet reste depuis de nombreuses années le fer de lance de la Compagnie Impérial, collectif réuni autour du batteur Antonin Leymarie et de ses fidèles acolytes. Les saxophonistes ont rangé une grande partie de leur nombreuse famille d’instruments et se limitent ici à l’alto et au ténor (+ un sopranino). Le résultat n’en est pas moins riche et abouti.
Stéphane Kerecki est un musicien sensible et inspiré, on le sait depuis belle lurette. Marqué par la disparition de son ami pianiste John Taylor, il trouve ici en Marc Copland un nouveau complice de grande classe. Un air chaud et subtil se diffuse dans cette musique avec les voix de Ralph Alessi et Tore Brunborg (belle association !). Fabrice Moreau est, comme toujours, impeccable dans la gestion du tempo et des couleurs de ses toms et cymbales.
Marc Copland : piano / Ralph Alessi : trompette / Tore Brunborg : saxophone ténor / Fabrice Moreau : batterie / Stéphane Kerecki : contrebasse.
OutNote Records / OutHere distributon
Jean-Charles Richard – Marc Copland – Claudia Solal – Vincent Segal : « L’étoffe des rêves »
Comme Stéphane Kerecki, Jean-Charles Richard a eu envie de travailler avec Marc Copland (on le comprend !). Il associe à ce projet très poétique et un peu mélancolique la voix de Claudia Solal et/ou le violoncelle de Vincent Segal. Hors des codes et des normes établis, on navigue entre musique « sérieuse » et raffinement de l’improvisation maîtrisée. On se laisse porter et bercer pas ce courant d’airs intemporels.
Jean-Charles Richard : saxophones soprano et baryton / Marc Copland : piano /+/ Claudia Solal : voix / Vincent Segal : violoncelle.
Retrouvez cet excellent album dans le JazzJuzzBox #6 ! « Un groupe soudé et complice capable de faire naître de vraies compositions spontanées de leurs improvisations. Un formidable travail sur le son, les espaces, les couleurs, l’énergie non sans lyrisme... »… la suite ici.
Craig Taborn : piano / Mat Maneri : alto / Bill Frisell : guitare / Ches Smith : batterie, vibraphone
Thelonia est évidemment un hommage à Thelonious Monk mais surtout pas « à la manière de Monk« . Sebastian Sternal réalise ici son premier album en piano solo après plus de 20 ans de carrière. Autant dire que cette musique personnelle (qui inclut deux standards) a bénéficié d’une lente maturation qui lui donne toute sa saveur. La maîtrise technique remarquable ne nuit jamais à l’expression d’une sensibilité créative indiscutable.